31.7.12

La religion laïque de Vincent Peillon, est-ce l'islam ?

Lus deux posts sur le blog de Yves Daoudal, l'un sur l'attitude des autorités religieuses et civiles (très intéressant : voir le logo (1) de l'Organisation de la conférence islamique récemment reconnue par monsieur Fabius qui y a envoyé un représentant) à l'égard du ramadan, l'autre parle de la religion laïque que veut imposer monsieur Peillon, contre la laïcité de l'Etat, donc contre les droits de l'homme, par l'intermédiaire de l'école financée par l'Etat. Ce qui constitue des injustices en cascade.

Naturellement, je précise que je ne suis pas tout à fait d'accord avec les idées de monsieur Daoudal.

Il est à noter aussi que les deux ensemble d'idées : le laïcisme et l'islam doivent bien être liés puisque en 1905, nous avons la séparation des Eglises et de l'Etat et qu'en 1920, les mêmes hommes politiques laïcistes (Briand et Herriot), votent des crédits en faveur de la mosquée de Paris. Or l'islam n'existe que par l'Etat dont il est à la fois un soutien et un instrument, en même temps qu'il instrumentalise l'Etat à son profit. Le laïcisme est donc de la poudre aux yeux pour les gogos et ses partisans initiés savent qu'il n'est qu'une prétexte.

(1) Le logo représente le globe terrestre avec comme centre la Kaaba de la Mecque.

Devant la « justice » française le petit voleur est sanctionné, le gros voleur n'est pas inquiété

Sur Nouvelles de France, un article intéressant sur l'impunité dont jouiraient les notaires, coupables de détournements énormes. J'y trouve cette remarque intéressante :


« Concluons avec le juge Renaud Van Ruymbeke, que « ce système où le voleur, quand il est chômeur ou SDF (ou comptable), est sanctionné quotidiennement alors que les plus gros fraudeurs échappent aux mailles du filet grâce à leurs appuis et à une forme de lâcheté et d’hypocrisie, ce système-là devient insupportable ».

Que lis-je ? Que les appuis au sein de la magistrature permettent aux gens riches d'échapper aux poursuites qui sont le lot des pauvres ? Incroyable, mais alors y aurait-il des magistrats corrompus ? Il y aurait des "petits arrangements entre amis" qui causeraient des dommages se chiffrant pas milliards à l'économie française ? Non ! je n'en crois pas un mot.

Je me souviens d'avoir déposé une réclamation, il plus de vingt ans contre un notaire qui avait escroqué mon père. La chambre des notaires m'avait répondu qu'il n'y avait rien à voir et que je devais circuler.

La remarque de monsieur Van Ruymbeke, pas plus que ma réclamation (sans compter de très nombreuses affaires dont j'ai été témoin comme avocat ou victime comme plaideur) ne font changer les choses. Il faudrait sans doute envisager une réforme profonde de la mentalité judiciaire. La première serait d'ouvrir la formation des magistrats à la doctrine sociale de l'Eglise. Car rien ne s'oppose et surtout pas les droits universels de l'homme, à l'ouverture à la doctrine sociale qui changerait la mentalité des juges.

Une passionnante interview de Mgr Müller

La blogueuse de Benoît et moi a traduit une interview de Mgr Gérard-Louis (Gerhard-Ludwig) Müller donnée à l'Osservatore romano, le journal du Saint-siège.

Toute l'interview est passionnante et je recommande à mes lecteurs de la lire.

Je ne retiens que les passages relatifs à son origine :


« - Mon père a été pendant près de quarante ans un simple ouvrier à l'usine Opel de Rüsselsheim. Nous habitions tout près, à Mayence-Finthen, une petite ville fondée par les Romains et encore aujourd'hui on y trouve les vestiges d'un aqueduc construit par eux. De ce point de vue, notre empreinte fondamentale est romaine. A Mayence (Mainz), on est toujours très conscient de cet héritage, et nous en sommes fiers. Avoir un horizon romain au cœur de l'Allemagne a laissé une marque. Et quand on est catholique, les deux réalités se relient automatiquement. Ma mère était une femme au foyer. (...) »

« Je suis moi-même de Mayence. Là, au début du XIXe siècle, il y avait un grand évêque, le baron Wilhelm Emmanuel von Ketteler, qui est à l'origine de la doctrine et des encycliques sociales. Un enfant catholique de Mayence a la passion sociale dans le sang, et j'en suis fier. »



Le nouveau Préfet est fier d'être romain et germanique.

Mgr Müller déménage

Sur Benoît et moi, j'ai lu un article sur le déménagement de Mgr Müller d'Allemagne vers Rome. Mgr Müller déménage donc pour pouvoir remplir sa nouvelle mission.

Mais on pourrait dire aussi qu'avec Mgr Müller, cela va déménager au sens figuré. J'ai noté la franchise sans détour qui lui a fait dire que les évêques de la Fraternité saint Pie X n'avaient pas la vocation d'évêque. Selon Mgr Müller, la vocation d'évêque supposait des capacité de rassembleurs que les évêques lefebvristes n'avaient pas. Il poursuivait en conseillant aux évêques lefebvristes de démissionner et de ne plus remplir, dans la perspectives de leur réintégration dans l'Eglise, que des fonctions de simples prêtres. Les évêques lefebvristes qui s'imaginaient réintégrés dans l'Eglise comme évêques et responsables des « traditionalistes » ont dû tomber de haut. Je suis tout à fait d'accord avec les paroles de bon sens de Mgr Müller, j'admire la justesse de la remarque dans un  langage libéré d'un souci excessif de diplomatie.

Qui vivra verra, mais celui qui vivra ne devrait pas s'ennuyer avec Mgr Müller.

Fils de gendarme et fils d'ouvrier gouvernant l'Eglise

Mgr Müller est le nouveau préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi. Il succède au cardinal Levada. « Müller » en Allemagne est un nom si courant qu'il pourrait être traduit par « Dupont ». Selon le nouveau préfet, son père a participé en qualité d'ouvrier à la construction des voitures Opel pendant 40 ans. On peut imaginer que ce père a ensuite pris sa retraite. Sa mère était femme au foyer.

Le Pape actuel est aussi un Allemand et il est fils de gendarme.

Ils sont tous les deux les personnes les plus importantes au monde en matière de doctrine (le cardinal Bertone étant une sorte de Premier ministre du Pape, le Préfet de doctrine de la foi est spécialement chargé de la doctrine). Quelle revanche pour les Allemands tant voués au gémonies après la seconde guerre mondiale ! Quelle revanche aussi pour le peuple, puisqu'ils sont tous deux issus des classes populaires !

Mgr Müller et Mère Térésa, la pauvreté et la théologie de la libération

L'intensité de la pauvreté dans certaines parties du monde ne peut probablement pas être imaginée par un Européen.

Mère Térésa, qui était albanaise, donc d'un pays européen pauvre, disait que la pauvreté qu'elle avait vue dans son pays n'était rien en regard du dénuement dans lequel vivait certains habitants de l'Inde. Elle avait une formule du genre, nous avons l'impression que c'est grave, mais ce n'est rien en comparaison. Mgr Müller dit à peu près la même chose en ce qui concerne l'Amérique latine. L'extrême pauvreté qui ôte sa dignité à l'homme dont la liberté n'est plus que nominale, a sans doute contribué à l'élaboration de la "théologie de la libération" d'Amérique latine :


A la question : « Votre engagement dans la théologie de la liberation a-t-il compromis votre nomination », Mgr Müller répond :

GM – Je ne sais pas. À la foi catholique (si vous la connaissez) appartiennent essentiellement le devoir social, la responsabilité envers le monde, l'amour du pauvre. Théologie de la libération est une formule, mais toute théologie chrétienne a quelque chose à voir avec la liberté de l'homme. Dans ce contexte, en Amérique latine aussi cela concerne des questions théologiques : par rapport à une misère et une indignité que beaucoup de gens autour de nous ne peuvent imaginer, par rapport à cette injustice flagrante, nous ne pouvons pas nous contenter de passer en haussant pieusement les sourcils. La foi et l'action bonne vont ensemble. Ce sont les deux faces d'une même monnaie.

Il y a semble-t-il théologie de la libération et théologie de la libération. La première serait un simple habillage chrétien de l'idéologie marxiste. La seconde serait plutôt à rattacher à un certain libéralisme justement entendu qui fait de la liberté, avec la vérité, les valeurs fondamentales du message chrétien. C'est par la libération que l'on accède à la liberté. Ceux qui vivent dans le dénuement ont besoin d'être libéré de cet état. C'est dans ce sens que le sénateur italien Pera (lui-même non chrétien) a écrit un livre pour dire que nous devions nous dire libéraux. Il a été approuvé par le Pape. Or un libéral est favorable à la libération, il n'y a donc pas lieu de se scandaliser de la théologie de la libération justement entendue.

Devant l'intensité de certains dénuements le devoir de solidarité n'est pas un devoir de charité, mais un devoir de justice (Rerum novarum). J'adhère de tout cœur à cette vision des choses.

Monsieur de Plunkett reproche à « d'autres sites » (ce n'est pas Benoît-et-moi, qui l'a publiée) d'avoir occulté la première réponse du prélat. Sans doute ont-ils pris peur de ce terme "théologie de la libération". Il ne faut pas avoir peur d'une expression, il faut voir ce que l'on entend par ce mot. Monsieur de Plunkett prétend aussi que Mgr Müller est « libéral » au sens américain et non au sens européen. Je pense qu'il n'est libéral dans aucun de ces deux sens politiques, mais qu'il est libéral au sens où pour lui la liberté et la libération sont au centre du message chrétien.

30.7.12

Message doctrinal de Mgr Müller aux lefebvristes

Pour l'instant il n'y a pas eu de réponse officielle de Rome aux revendications lefebvristes présentées par la Fraternité sacerdotale saint Pie X.

A mon avis, il existe un embryon de réponse dans la réponse de Mgr Müller, préfet pour le Congrégation pour la doctrine de la foi, à l'interview qu'il a donnée à l'Osservatore romano (heureusement traduite par la blogueuse Béatrice) dont je tente d'isoler ce qui me semble concerner spécialement les lefebvristes.


Que pensez-vous des discussions avec les lefebvristes et les religieuses américaines ?


Pour l' l'avenir de l'Eglise, il est important de surmonter les affrontements idéologiques, d'où qu'ils viennent. Il n'existe qu'une seule révélation de Dieu en Jésus-Christ, qui a été confiée à l'Eglise tout entière. Pour cette raison, il n'y a pas de négociations sur la Parole de Dieu et on ne peut pas croire, tout en ne croyant pas. (...) Je ne peux pas me référer à la tradition de l'Eglise et ensuite n'en accepter que certaines parties. Le chemin de l'Eglise porte vers l'avant, et chacun est invité à ne pas se refermer dans un mode de pensée autoréférentiel, mais à accepter la plénitude de la vie et de la foi de l'Église.

Système de pensée "autoréférentiel", c'est un système qui trouve ses références dans sa propre pensée, en rejetant celle de l'autorité. A bien y réfléchir, ce système "autoréférentiel" est celui de toutes les pensées religieuses qui ne sont pas catholiques, qui se développent en dehors de l'autorité doctrinale de l'Eglise.

"Il n'y a pas de négociations sur la parole de Dieu".

C'est à peu près ce que j'ai toujours pressenti (par exemple). Il est impossible de penser "négocier" en demandant au pape de renoncer à sa mission. Sa mission est une mission qui doit être reconnue par les croyants, car sinon, ils ne le sont plus croyants catholiques, mais n'ont comme référence à leurs croyances qu'eux-mêmes. C'est valable pour toutes les croyances qui, si elle ne sont catholiques, sont nécessairement autoréférentielles.

Cette phrase condamne également le dialogue inter-religieux en ce qu'il choisit les dogmes pour thèmes. Le dialogue (lien vers un post sur la pensée du sénateur italien Pera, approuvée par Benoît XVI) ne peut exister que sur les droits fondamentaux de l'homme, et avoir la raison pour fondement.

Sainte Anne et saint Joachim, patrons des grands-parents

Le 26 juillet, c'était la fête de sainte Anne, la mère de la sainte Vierge, la  grand'mère du Christ. Mariée avec saint Joachim elle donna naissance à sainte Marie.

Le Pape à l'occasion de la fête de sainte Anne le 27 juillet 2009, le pape Benoît XVI avait fait de ce couple marital, les patrons des grands parents en ces termes :


« [L'Eglise] nous invite en particulier à prier pour les grands-parents, qui dans la famille sont les dépositaires et souvent les témoins des valeurs fondamentales de la vie. La tâche éducative des grands-parents est toujours très importante, et elle le devient encore davantage quand, pour diverses raisons, les parents ne sont pas en mesure d'assurer une présence adéquate auprès des enfants, à l'âge de la croissance. Je confie tous les grands-parents du monde à la protection de sainte Anne et saint Joachim, en leur adressant une bénédiction spéciale. Que la Vierge Marie, qui - selon une belle iconographie - apprit à lire les Saintes Ecritures sur les genoux de sa mère Anne, les aide à toujours nourrir leur foi et leur espérance aux sources de la Parole de Dieu." »

Les « valeurs fondamentales de la vie » ? Je ne vois pas avec précision ce que désigne ce terme. Sans doute les valeurs de vérité, de justice, de respect de la vie et des droits de l'homme en général, des dix commandements, de solidarité (c'est-à-dire du devoir de ne pas être indifférent aux autres).

29.7.12

Messe verbalisée : deux poids deux mesures

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/07/26/97001-20120726FILWWW00663-polemique-autour-d-une-messe-en-plein-air.php

De zélé gardes ont verbalisé les participants à une messe dite à l'initiative d'une association, "en lisière" du Parc du Mercantour.


Une messe célébrée une fois par an, qui ne gêne personne dans un lieu inhabité et pas sur une voie publique, mais dans un pré ouvert à tous, fait l’objet d’un procès-verbal. Mais des attroupements « pour prier » en plein Paris, en plein Toulouse, en plein Marseille qui bouchent une rue plusieurs heures tous les vendredi depuis des années ne fait l’objet d’aucune poursuite.

Nos autorités non élues, nos députés mal élus et notre président de la République élu par ceux qui empêchent des milliers de citoyen de circuler, sans être aucunement inquiétés, sont manifestement partiales. Cela les disqualifie.

Il n'y a qu'un seul ordre public pour tout le monde.

La campagne pour la libération de madame Asia Bibi a-t-elle des résultats inverses à ceux espérés ?

Lu sur l'Observatoire de la christianophobie (qui, malgré son titre regrettable, donne de nombreuses informations intéressantes) que les chrétiens pakistanais demandent la prudence. Ils pensent possible que la campagne internationale en faveur de cette femme, mère de famille dont les enfants ne sont pas encore élevés, persécutée et emprisonnée dans des conditions ignobles à cause de sa foi, risque de prolonger son incarcération.

Il ne faut pas risquer de prolonger la peine de cette femme et des siens car voilà ce que lis sur le site de monsieur Hamiche :


« Toutefois, au Pakistan, l’Église catholique locale préférerait une mobilisation plus priante et moins médiatisée : « Nous comprenons la préoccupation qui sous-tend de telles campagnes internationales. Mais la vie de cette femme est très importante pour nous, et nous ne ferons rien qui pourrait mettre en danger sa vie », a récemment déclaré le Père Emmanuel Yousaf Mani, directeur de la commission nationale Justice et Paix de la Conférence des évêques catholiques du Pakistan, « plutôt que de faire du bruit, nous préférerions que l’on reste tranquille et que l’on attende que l’affaire soit jugée en appel devant la Cour suprême ». À l’appui de cette position, Radio Vatican rappelle que les précédentes campagnes internationales ont eu pour effet de mobiliser les islamistes du Pakistan dont les manifestations de rue puissantes et bruyantes ont amené le président pakistanais Asif Ali Zardari à abandonner l’idée de décret d’amnistie d’Asia Bibi dont on nous dit qu’il était disposé à le signer. »

Prudence donc, et fions-nous aux proches de madame Bibi et au Vatican, lesquels connaissent la situation bien mieux que nous.

Toutefois, je prierai en silence pour cette femme et pour tous les persécutés en raison de leurs fois. Si quelques uns de mes lecteurs veulent organiser une chaîne de prière pour les chrétiens pakistanais et pour la libération de madame Bibi, je serais disposé à m'y joindre.

Institut du Bon Pasteur : les élections annulées et de nouvelles élections sont en cours de préparation



Début juillet, le chapitre général de l'Institut du Bon Pasteur a fait l'objet d'une querelle au sujet des élections au poste de Prieur. Il semble qu'un premier scrutin avait élu monsieur l'abbé Philippe Laguérie comme prieur. Puis un deuxième scrutin a été organisé, mais ignorant les votes par correspondance. Ce qui avait conduit à l'éviction de l'abbé Laguérie. C'est sur la foi d'un communiqué favorable à ces fausses élections que j'avais publié un post erroné.

Un communiqué de l'Institut du 28 juillet fait le point sur la décision de Rome.

Monseigneur Müller, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, et le vice-président de la même congrégation, le cardinal Di Noia, répondant à une requête de l'abbé Laguérie, ont co-signé une lettre du 18 juillet chargeant l'abbé Laguérie, et lui seul, d'organiser de nouvelles élections. Tout devrait être clarifié de ce fait.

Ce jeune institut, qui ne peut exister qu'en vertu de la liberté religieuse (Dignitatis humanæ) et de la liberté de la culture (Gaudium et spes § 53 2 et 3), n'a pu encore porter tous ses fruits. Mais il est pour moi évident que, fondé sur les textes du Concile Vatican II, le droit à un rite propre et à la liberté d'association dans le but de vivre sa culture religieuse en commun, dans le respect doctrinal et disciplinaire des autorités romaines, autorisent la fondation et la pérennisation de l'Institut. 

L'autorité romaine, par la rapidité et la clarté de sa décision, confirme l'intérêt qu'elle porte à cet institut. 

En effet, cet institut a un rôle à jouer dans la réduction de la fracture lefebvriste (dont l'existence n'est pas imputable aux seules erreurs des lefebvristes). Dès lors, aucune autorité au monde ne peut s'y opposer légitimement.

28.7.12

Même ceux qui ne sont pas aimés ont le droit de vivre



Un extrait de l'émission C dans l'air. L'homme est un animal. Sur certains points il est comparables à un chat ou un chien. Mais il pense, cela le rend digne d'une considération d'un autre ordre. Il n'a donc pas besoin d'être aimé pour être un animal et un animal raisonnable, donc digne de respect dès le ventre de sa mère.

Plus haut, plus vite, plus loin et les Papes

Voici une dépêche de Vatican information service :

« Cité du Vatican, 27 juillet 2012 (VIS). En 1908, les Jeux olympiques qui devaient se tenir à Rome se déroulèrent à Londres. Pie X, qui avait été sollicité par Pierre de Coubertin accorda l'appui du Saint-Siège. Cette année, la capitale britannique accueille pour la troisième fois les Olympiades de l'ère moderne. Le récit des Jeux de 1908 figure dans le livre qu'Antonella Stelitano consacre à Pie X et le sport. Au début du XX siècle, moins d'1% de la population pratiquait un sport qui, à part l'exercice militaire, était une activité réservée à la classe dominante. Dans un entretien à Radio Vatican, l'auteur montre que le Pape avait perçu le caractère éducatif du sport, constituant pour la jeunesse une invitation au respect des règles et de l'adversaire. Pie X comprit que cette activité permettait de regrouper de manière simple des personnes d'origine, de culture ou de religion différentes. Malgré la difficulté de la société de l'époque à comprendre le sport, ce Pape de l'aube du siècle dernier répliqua à un cardinal dubitatif: "Si on arrive vraiment pas à comprendre de quoi il s'agit, je me mettrai moi même à pratiquer la gymnastique devant tout le monde. Comme cela ils verront que si le Pape le peut, tous peuvent la pratiquer. »
Il est connu que Jean-Paul II était un sportif. On apprend par cette dépêche que Saint Pie X, faisait sa gymnastique pour se maintenir en forme.


Le Pape saint Pie X voyait donc dans le sport principalement le côté éducatif de respect des règles et de l'adversaire. Cependant, le sport peut donner lieu à des dérives s'il devient une obsession. Il y a une vie en dehors du sport !

Un témoignage anonyme sur la messe interdite du Mercantour


Une messe célébrée en plein air dans le parc du Mercantour a donné lieu un procès-verbal de contravention assorti d'une peine de 1 500 €. On aurait aimé connaître le texte fondant cette contravention, mais cela reste apparemment impossible pour l'instant. Ce fait est d'ailleurs incompréhensible et invite à la prudence en commentant cette information qui peut être un "canard" (une fausse nouvelle).

Cependant, sur le Salon beige un intervenant anonyme donne des explications sur l'introduction du loup et la mentalité des écologistes.

Voici un extrait de ce commentaire intéressant sur la question de la réintroduction du loup :

« Le parc national du Mercantour a été institué, je crois, en 78. (...) On dit aussi fréquemment dans la région, que ce sont "eux" qui ont introduit clandestinement les loups dans le parc , vers les année 80-90, par motivation idéologique. Pas de preuve, bien sûr mais bruit circule encore ; les loups, depuis ont fait du chemin et emboucanent les éleveurs des Alpes occidentales... Depuis quelques années, "ils " s'attaquent aux sociétés de pêche qui par convention sont autorisées à gérer le domaine halieutique en matière de repeuplement et garderie. Evoquant un règlement ubuesque s'appliquant aux animaux "terrestres" ,"ils" exigent d'être informés du nombre et de l'espèce des truites lâchées... »

Si le loup est revenu "naturellement" en vertu d'une convention internationale il ne peut plus être exterminé, bien qu'étant un nuisible, parasite de l'homme. S'il a été introduit artificiellement, il peut être éliminé. La convention est absurde, mais elle ne va trop loin dans l'absurdité, donc profitons de la "fenêtre" de bon sens.

Il est certain et évident que le loup a été réintroduit artificiellement dans les Alpes françaises. Mais ce fait est nié par les écologistes et les magistrats.

La rumeur cependant doit être fondée.

Ce qui ferait que ceux qui l'ont réintroduit sont responsables d'une catastrophe écologique. Car la présence du loup est une catastrophe écologique et économique.

Je rappelle que aux antipodes, sur l'île de la Réunion, les requins indirectement artificiellement réintroduits eux aussi (la réserve par des mécanismes difficiles à comprendre attirent ces bêtes nuisibles), ont causé récemment la mort d'un sportif et que plusieurs accidents avec amputations ou décès sont à déplorer depuis le début de l'année 2012.

Ils mettent l'humanité en danger, ces suicidaires.