Début juillet, le chapitre général de l'Institut du Bon Pasteur a fait l'objet d'une querelle au sujet des élections au poste de Prieur. Il semble qu'un premier scrutin avait élu monsieur l'abbé Philippe Laguérie comme prieur. Puis un deuxième scrutin a été organisé, mais ignorant les votes par correspondance. Ce qui avait conduit à l'éviction de l'abbé Laguérie. C'est sur la foi d'un communiqué favorable à ces fausses élections que j'avais publié un post erroné.
Un communiqué de l'Institut du 28 juillet fait le
point sur la décision de Rome.
Monseigneur Müller, préfet de la Congrégation pour la doctrine de
la foi, et le vice-président de la même congrégation, le cardinal Di Noia,
répondant à une requête de l'abbé Laguérie, ont co-signé une lettre du 18
juillet chargeant l'abbé Laguérie, et lui seul, d'organiser de nouvelles
élections. Tout devrait être clarifié de ce fait.
Ce jeune institut, qui ne peut exister qu'en vertu de la liberté
religieuse (Dignitatis
humanæ) et de la liberté de la culture (Gaudium
et spes § 53 2 et 3), n'a pu encore porter tous ses fruits. Mais il
est pour moi évident que, fondé sur les textes du Concile Vatican II, le droit
à un rite propre et à la liberté d'association dans le but de vivre sa culture
religieuse en commun, dans le respect doctrinal et disciplinaire des autorités
romaines, autorisent la fondation et la pérennisation de l'Institut.
L'autorité romaine, par la rapidité et la clarté de sa décision,
confirme l'intérêt qu'elle porte à cet institut.
En effet, cet institut a un rôle à jouer dans la réduction de la
fracture lefebvriste (dont l'existence n'est pas imputable aux seules erreurs
des lefebvristes). Dès lors, aucune autorité au monde ne peut s'y opposer
légitimement.
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