Lu encore une fois sur un article de wikipedia (rubrique "cocaïne") que Léon XIII aurait été un cocaïnomane et qu'il aurait fait de la publicité pour un vin mélangé à de la cocaïne (rubrique "Mariani wine").
Ces allégations sont absurdes. Le Pape ne fait jamais de publicité pour un produit. De plus, mort à 93 ans en 1903, Léon XIII n'a jamais été cocaïnomane. La représentation de Léon XIII souriant sur l'étiquette d'une bouteille est un faux.
Wikipedia en français est le vecteur d'un inadmissible anti-catholicisme, sans aucun respect pour la vérité.
29.2.12
Dominique Venner contre un christianisme rêvé
Dominique Venner donne libre cours à ses fantasmes anti-chrétien. Sur son blog on peut lire :
" « nous continuons d’imaginer que nous avons un “message” à délivrer à l’humanité, de Mayotte à l’Afghanistan en passant par la Lybie… » Nous n’avons pas compris que le projet utopique d’unification de l’humanité issu du message chrétien et de la Révolution française, n’intéressait plus personne, pas plus les Chinois que les Musulmans.
Le christianisme n'a pas de projet d'unification de l'humanité. La Bible nous enseigne et nous pouvons le constater facilement en parlant à n'importe quel humain que l'humanité constitue une seule famille usant de la raison universelle de l'homme. Cette famille est composée de personnes capables de Dieu dont la raison universelle (c'est-à-dire présente dans l'universalité des hommes capables de vérité).
Mais en même temps le christianisme constate l'existence de différentes familles, de différentes nations, de différentes cultures et ne se croit pas la mission de les exterminer pour en faire une humanité composée d'êtres indifférenciés. Le simple principe de liberté (liberté, égalité, fraternité) implique nécessairement des différences.
Maurras aurait dit
"Je suis de Martigues, je suis Provençal, je suis Français, je suis Romain, je suis universel."
Cela n'épuise pas une identité, mais cela fait bien comprendre que les qualificatifs ne se contredisent pas. Ils se complètent.
On peut, si l'on veut, s'opposer au christianisme, encore ne faudrait-il pas se l'approprier, pour s'en forger une icône démoniaque ne renvoyant à aucune réalité, et s'en servir comme tête de turc. Nous serions alors dans "le monde clos du mensonge" (Maurice Bardèche).
Je continue à croire que la France, dans le respect de toutes les cultures, peut avoir pour mission, si le Saint Siège la lui confère, de répandre le message chrétien universel qui est un message ne contredisant en rien la raison, mais au contraire qui l'exalte.
Liberté religieuse et droit de se syndiquer, pas de panique !
Dans un arrêt récent la Cour européenne des droits de l'homme a eu à trancher un différent entre l'église orthodoxe roumaine et ses employés de haut rang, dont des prêtres.
Sur le Salon beige est retranscrit la traduction d'un article de monsieur Introvigne. `Cet article est très critique à l'égard de l'arrêt de la Cour du 31 janvier 2012. Il considère que la liberté religieuse est attaquée.
L'auteur se scandalis de l'arrêt qui constate que le syndicalisme des prêtres n'est pas contraire à la foi orthodoxe. Il considère que nous sommes en présence d'une ingérence des juges laïcs dans les affaires religieuses. Non ! Il ne s'agit que d'un fait constaté par la Cour et pas d'une vérité de foi édictée par une juridiction laïque, ce qui serait contraire à la liberté religieuse. Une juridiction civile laïque peut toujours constater un fait.
La cour a relevé que le droit à se syndiquer avait existé dans la jurisprudence roumaine.
http://cmiskp.echr.coe.int/tkp197/view.asp?item=1&portal=hbkm&action=html&highlight=Sindicatul%20%7C%20Pastorul%20%7C%20cel%20%7C%20Bun%20%7C%20c.&sessionid=87393434&skin=hudoc-fr
"84. La Cour est consciente du contexte particulier de l’espèce, notamment de la place qu’occupe la religion orthodoxe dans l’histoire et la tradition de l’Etat défendeur. Toutefois, ce contexte ne saurait, à lui seul, justifier la nécessité de l’ingérence, d’autant que le syndicat requérant n’a nullement entendu contester cette place et que le droit des employés de l’Eglise orthodoxe de se syndiquer a déjà été reconnu, au moins à deux reprises, par les juridictions internes (voir les paragraphes 30 et 31 ci-dessus et, mutatis mutandis, Partidul Comunistilor (Nepeceristi) et Ungureanu c. Roumanie, no 46626/99, § 58, CEDH 2005-I (extraits))."
A mon sens le seul vrai problème qui n'a pas été invoqué par aucune des parties, ni soulevé par la cour est le conflit entre deux droits : celui de se syndiquer et celui à la liberté religieuse.
Le droit à la liberté religieuse étant un droit pivot (c'est parce que l'homme est un animal religieux en quête de vérité et capable de vérité, créé à l'image de Dieu, que la liberté religieuse est un droit pivot).
"Cette exigence de liberté dans la société humaine regarde principalement les biens spirituels de l’homme, et, au premier chef, ce qui concerne le libre exercice de la religion dans la société."
(Dignitatis humanæ & 1)
Il en résulte que seule l'Eglise a autorité en matière spirituelle et religieuse.
En revanche, le droit d'association est un droit plus périphérique. Pour tout ce qui regarde les conditions matérielles des employés, matière de justice, c'est l'œuvre de la raison de l'homme qui est maîtresse. Dès lors, si une limitation du droit d'association est justifiée par des considérations raisonnables relatives à la liberté religieuse, il peut être limité, mais si cette limitation n'est pas justifiée, elle doit être écartée, ce qui semble le cas de l'interdiction des syndicats dans l'église orthodoxe roumaine, laquelle ne repose pas sur des motifs de foi orthodoxe. L'arrêt n'a donc rien de totalitaire.
Il semblerait qu'il en serait différemment de l'Eglise catholique qui, de foi, se désigne comme mère et maîtresse de vérité (1) et peut donc ne tolérer aucun syndicat, conformément a un droit qu'elle tient de la liberté religieuse. Etant observé que l'arrêt de la cour laisse intact le droit pour un groupement religieux l'interdiction de l'existence de syndicat en son sein, si c'est fondé sur ses dogmes. Le droit à se syndiquer est un droit moins pressant que le droit à la liberté religieuse, une foi peut donc interdire les syndicats au sein du groupement qu'elle fonde.
En conclusions, l'article retranscrit me paraît excessivement alarmiste.
(1) A cette Eglise, « colonne et fondement de vérité » (1), son saint fondateur a confié une double tâche : engendrer des fils, les éduquer et les diriger, en veillant avec une providence maternelle sur la vie des individus et des peuples, dont elle a toujours respecté et protégé avec soin la dignité. (Mater et magistra § 1 Jean XXIII)
28.2.12
Terrible effondrement en Russie
Sur cette vidéo, on peut assister à l'effondrement qui semble spontané (quoiqu'en dise le commentaire) d'une partie d'un immeuble semi-ancien, donc probablement construit du temps de l'URSS.
On raconte que c'est le profit qui cause l'insécurité. La tragédie de Tchernobyl et cet accident affreux démontrent que ce n'est pas l'absence de profit qui garantit le sérieux du travail.
On raconte que c'est le profit qui cause l'insécurité. La tragédie de Tchernobyl et cet accident affreux démontrent que ce n'est pas l'absence de profit qui garantit le sérieux du travail.
Démolition de la maison de Ben Laden
Dans l'affaire mystérieuse du 11 septembre 2001, voici encore un nouveau mystère : après l'immersion du corps de la victime, la mort du commando d'assassins dans un "accident d'hélicoptère" quelques jours après l'assassinat, voici maintenant que la maison de Ben Laden est démolie courant février 2012, sans que les autorités ne communiquent sur ce sujet.
Pour les pièces à conviction, la reconstitution du crime, c'est dommage...
Pour les pièces à conviction, la reconstitution du crime, c'est dommage...
Enterrement de George Frêche
Voici ce que George Frêche avait déclaré lors de la mort de Jean-Paul II et de l'élection de Benoît XVI
Malgré ces paroles d'une violence intolérable, d'ailleurs contraires à la liberté religieuse et au droit à la vie (droit pivot et droit le plus fondamental des droits de l'homme), monsieur Frêche a été enterré à la cathédrale de Montpellier, et en grande pompe, par TROIS évêques !
«J'espère qu'il sera meilleur que l'autre abruti [Jean-Paul II]. Celui-là [Benoît XVI], on le jugera sur le mariage des prêtres et sur la capote» : c'est en ces termes que Georges Frêche commente l'élection du successeur de Jean-Paul II, Benoît XVI, face aux quatre-vingt-dix élus du conseil d'agglomération de Montpellier, en avril 2005. Et l'élu d'ajouter : « C'est dommage, ils en ont loupé un », en parlant du nouveau Pape d'origine allemande et du bombardement de Dresde par les Alliés pendant la Seconde Guerre mondiale."
Malgré ces paroles d'une violence intolérable, d'ailleurs contraires à la liberté religieuse et au droit à la vie (droit pivot et droit le plus fondamental des droits de l'homme), monsieur Frêche a été enterré à la cathédrale de Montpellier, et en grande pompe, par TROIS évêques !
La fragmentation de la société : témoin la loi sur les harkis
Il semble qu'une nouvelle loi (sous ce lien la "petite loi" qui peut encore être corrigée) vient d'être votée sur les "harkis", ces Algériens enrôlés dans l'armée française.
La diffamation envers les tribunaux, les corps constitués, les armées ou les administrations est réprimée par des peines spéciales (article 30 de la loi du 29 juillet 1881).
Cette distinction est justifiée puisque ces institutions rendent des services éminents à la société et doivent pouvoir garder leurs prestiges nécessaires à l'obéissance. Il n'existe aucune distinction fondée sur l'origine des détenteurs de l'autorité. Donc les personnes d'origine maghrébine (par exemple) sont aussi protégées par ces lois dans la mesure où elles font partie des ces institutions spécialement et justement protégées.
Mais si l'on inclut dans la liste de l'article des personnes en raison de leurs origines, on fragmente une nouvelle fois la législation. Elle devient un patch-work de privilèges. Les droits fondamentaux et universels de l'homme suffisaient.
Selon un article du Figaro cette loi est causé par une jurisprudence de la Cour de cassation qui avait décidé que l'injure proférée contre les harkis ne pouvait être réprimée sur la base de l'injure visant l'origine ethnique. Or en disant "harkis", on vise des personnes d'une certaine origine ethnique, il y avait donc, une erreur de la Cour. Cette erreur concernait George Frêche, provocateur en série, aujourd'hui décédé, qui, selon lui, gagnait tous ses procès. Cette erreur donne lieu à une nouvelle loi de fragmentation protégeant une ethnie particulière.
26.2.12
Pourquoi je ne peux voter pour madame Le Pen
Vu sur le Salon beige une interview dans laquelle madame Le Pen prétend être favorable à l'avortement et à son remboursement et aux campagnes pour la "contraception" (en réalité en faveur de la débauche) visant les mineures (pauvres gosses dont on violente la nature féminine) :
Madame Le Pen ne se contente pas de vouloir un gouvernement socialiste et totalitaire (lutte contre le "communautarisme") qui rappelle fâcheusement le communisme et le fascisme... En prônant l'avortement et les campagnes pour la contraception, les deux aux frais du contribuable, madame Le Pen prend de très lourdes responsabilités. Elle incite les jeunes filles (étant femme elle a plus d'influence sur les jeunes filles) à la contraception, aux relations hors mariage et à l'avortement. C'est affreux.
Je ne peux pas voter pour elle, car mes valeurs fondamentales sont en opposition diamétrales avec les siennes. Pour moi, elle est une adversaire.
Contre-sens dans la traduction française de Spe salvi
Les encycliques de Benoît XVI sont souvent difficiles à comprendre. Une des raisons est probablement la faiblesse des traductions française.
Par exemple voici la traduction française de Spe salvi § 21, vers la fin du paragraphe.
En latin :
"Marx omit non seulement d'imaginer les premiers éléments et les institutions nécessaires au monde nouveau"
Par exemple voici la traduction française de Spe salvi § 21, vers la fin du paragraphe.
"Marx n'a pas seulement manqué de penser les
institutions nécessaires pour le nouveau monde – on ne devait en effet plus en
avoir besoin. Qu'il ne nous en dise rien, c'est la conséquence logique de sa
façon d’envisager le problème. Son erreur est plus en profondeur. Il a oublié
que l'homme demeure toujours homme. Il a oublié l'homme et il a oublié sa
liberté. Il a oublié que la liberté demeure toujours liberté, même pour le mal.
Il croyait que, une fois mise en place l'économie, tout aurait été mis en
place. Sa véritable erreur est le matérialisme: en effet, l'homme n'est pas
seulement le produit de conditions économiques, et il n'est pas possible de le
guérir uniquement de l'extérieur, en créant des conditions économiques
favorables."
La traduction est, ici, mauvaise, elle conduit à un
contre-sens. Marx n'a pas manqué, Non ! mais il a manqué de penser. J'ai vérifié dans les langues que je connais un peu (allemand, anglais, italien, latin). Il y a bien un contre-sens dans le texte français. Un verbe négatif ("manquer" en est un) nié, c'est une affirmation. Donc Benoît XVI a voulu signifier "Marx n'a pas pensé" et on lit dans le texte français : "Marx a pensé".
En allemand qui doit être la langue originale :
"Marx hat nicht nur versäumt, für die neue Welt die nötigen Ordnungen zu erdenken"
"Marx n'a pas seulement manqué d'imaginer l'ordonnancement nécessaire à ce monde nouveau"
En anglais :
"Marx not only omitted to work out how this new world would be organized"
"Marx n'a pas seulement omis d'élaborer comment ce monde nouveau serait organisé".
En italien :
"Marx non ha solo mancato di ideare gli ordinamenti necessari per il nuovo mondo"
"Marx n'a pas seulement omis d'imaginer le système nécessaire pour le monde nouveau"
En latin :
"Marx non solum necessaria novi mundi excogitare elementa et instituta omisit"
"Marx omit non seulement d'imaginer les premiers éléments et les institutions nécessaires au monde nouveau"
25.2.12
Le mantra
Une intervention à propos d'une voiture ventouse a donné lieu à la publication d'une interview du propriétaire de l'encombrante auto . J'ai écouté l'interview et vu la fin de la vidéo, sans voir la policière, j'en avait conclu que le policier a agressé un individu sans raison. La manipulation avait réussi. J'en avais conclu que le policier avait été suspendu justement.
La chaîne BFM TV publie un reportage vidéo plus complet sur toute cette affaire qui fait mieux comprendre ce qui s'est vraiment passé. Une policière a été violemment agressée (cinq points de suture au visage) et les policiers étaient visiblement en danger. L'intervention du maître chien se comprend mieux.
Dans son interview, le propriétaire du véhicule invoque l'inusable "racisme". Le "racisme" vient, en pratique, sacraliser une catégorie d'humain, il bafoue donc l'égalité fondamentale.
Adolph Hitler (mort il y a environ 67 ans et ayant régné 12 ans environ et encore avec 4 ans de guerre totale...) est un thème omniprésent en France en 2012 dans tout ce qui politique, social ou culturel. La société répète "Hitler, racisme, chambres à gaz, Hitler, racisme, chambres à gaz, Hitler, racisme, chambres à gaz, Hitler, racisme, chambres à gaz..." Mais ce radotage n'est pas spontané. Le 9 février 2012, au dîner du CRIF, Sarkozy a accusé la France d'avoir eu "l'idée" de la shoah... Les accusations reprises contre tout bon sens et toute justice de la propagande communiste (qui accusait les nazis du massacre de Katyn, qui invente des massacres de toute pièce comme l'affaire des Algériens jetés dans la Seine en 1961) devrait se retourner contre ceux qui les portent, mais, pour l'instant, elles désignent les seuls Français de souche à la vindicte des autres ethnies et à la culpabilité intériorisée. Le policier suspendu ne l'est que parce qu'il appartient à une ethnie coupable, selon le mantra omniprésent, d'atrocités sans nom durant la traite transatlantique, la colonisation de l'Algérie et la shoah. "Hitler, racisme, chambres à gaz, Hitler, racisme, chambres à gaz, Hitler, racisme, chambres à gaz, Hitler, racisme, chambres à gaz...Hitler, racisme, chambres à gaz... "
Un jour viendra où ces diffamations (toutes ces diffamations) se retourneront contre ceux qui les commettent. Mais, pour l'instant, intériorisées par les Occidentaux, elles font perdre du temps et de l'énergie, et causent l'épuisement nerveux
24.2.12
A propos de l'avortement une déclaration de Mgr Tihagale
L'archevêque de Johanesburg en Afrique du Sud a fait une déclaration particulièrement claire sur l'avortement :
Clair, net, percutant.
« On estime à plus d´un million d´enfants qui auraient dû naître en Afrique du Sud, depuis 1997, et qui ont été privés du droit élémentaire à la vie », a déclaré l’archevêque. [...] l’archevêque de Johannesburg, réaffirme que « tout enfant à naître est créé par Dieu. Il a droit à la vie. Un droit qui doit être respecté par la mère et protégé par l´Etat »
Clair, net, percutant.
23.2.12
Plus de "Mademoiselle" = négation de la femme
Selon mes souvenirs de lecture, le cardinal Ratzinger dans "Entretiens sur la foi" dit que la femme a deux pôles dans sa vie : la virginité et la maternité. C'est ce qui explique la vénération particulière des femmes pour la Sainte Vierge, vierge et mère. La Sainte Vierge réunit miraculeusement en elle la virginité et la maternité, alors que la condition féminine oblige les femmes à choisir.
Le mariage étant orientée vers la maternité et le célibat vers la virginité, il était normal, qu'à la demande des femmes, les deux différents et exclusifs statuts statuts soient inscrits par la société au moyen des termes officiels de "mademoiselle" et de "madame" sur les formulaires administratifs.
Les idéologues du genre ne pouvaient supporter cette différence entre les sexes (les hommes étant plus tournés vers leurs professions, vers l'action, selon le même cardinal). C'est pourquoi le mot "mademoiselle" est supprimé et la mention du mariage également sur les formulaires administratifs, au grand regret des femmes et surtout des jeunes filles. Elles tiennent à leur statut de vierges et à leur problématique de femmes. Mais cette problématique est niée par l'idéologie communiste qui gouverne culturellement aujourd'hui en France (songer aux propagandes sur l'égalité des salaires et aux lois sur les régimes matrimoniaux et les droits successoraux du conjoint). (1)
Ce changement a pour but de faire changer la mentalité, supposée arbitraire, mais en réalité fondée sur la nature. L'idéologie sera-t-elle plus forte que la nature et la liberté ?
(1) Divini redemptoris
Le mariage étant orientée vers la maternité et le célibat vers la virginité, il était normal, qu'à la demande des femmes, les deux différents et exclusifs statuts statuts soient inscrits par la société au moyen des termes officiels de "mademoiselle" et de "madame" sur les formulaires administratifs.
Les idéologues du genre ne pouvaient supporter cette différence entre les sexes (les hommes étant plus tournés vers leurs professions, vers l'action, selon le même cardinal). C'est pourquoi le mot "mademoiselle" est supprimé et la mention du mariage également sur les formulaires administratifs, au grand regret des femmes et surtout des jeunes filles. Elles tiennent à leur statut de vierges et à leur problématique de femmes. Mais cette problématique est niée par l'idéologie communiste qui gouverne culturellement aujourd'hui en France (songer aux propagandes sur l'égalité des salaires et aux lois sur les régimes matrimoniaux et les droits successoraux du conjoint). (1)
Ce changement a pour but de faire changer la mentalité, supposée arbitraire, mais en réalité fondée sur la nature. L'idéologie sera-t-elle plus forte que la nature et la liberté ?
(1) Divini redemptoris
Les causes de Chouanneries de 1793
Les causes des soulèvements contre la Convention et ses troupes en 1793 sont controversées. Pourquoi ne pas demander aux documents authentiques de nous dire ce que pensaient les insurgés :
Le 15 mars [1793] , 5 000 paysans venus des environs de La Roche-Bernard, Pontchâteau, et Guérande se rassemblent devant La Roche-Bernard. Les insurgés envoient une proclamation expliquant aux "patriotes" auto proclamés les raisons de leur résistance à l'oppression :
C'est donc la résistance à l'oppression qui est le principe de l'insurrection. Cette résistance à l'oppression que l'on retrouve comme un droit de l'homme dans la Déclaration du 26 août 1789 dans son article 2 in fine... Cette déclaration de 1789 signée par Louis XVI n'est donc pas le propre des seuls républicains.
Il est vrai que le maurrassisme, qui est un positivisme, viendra soutenir intellectuellement les insurrections. Il aura et il a encore, le monopole de la "contre-révolution". Mais le maurrassisme étant un positivisme pour lequel "la société est tout" (selon la formule d'Auguste Comte), il rejette les droits individuels de l'homme, donc le "droit" de "résistance à l'oppression".
Voilà pourquoi des insurgés qui invoquaient la résistance à l'oppression pour défendre le droit à ne pas être enrôlés de force et le droit à la liberté religieuse se retrouveront enrôlés après leurs morts dans un combat qui n'était pas le leur, voire qui leur aurait fait horreur. On les fait combattre les droits universels de l'homme et pour la religion entendue totalitairement, alors qu'ils se battaient au nom des droits de l'homme pour la liberté religieuse contre l'esprit du républicanisme français.
Aujourd'hui les "traditionalistes" lefebvristes, influencés par le maurrassisme, invoquent la lutte des grands de la Vendée et de la chouannerie en combattant les principes au nom desquels les Chouans se sont battus et sont morts.
Le 15 mars [1793] , 5 000 paysans venus des environs de La Roche-Bernard, Pontchâteau, et Guérande se rassemblent devant La Roche-Bernard. Les insurgés envoient une proclamation expliquant aux "patriotes" auto proclamés les raisons de leur résistance à l'oppression :
« Nous ne sommes point armés pour nous entre-détruire les uns les autres, mais bien pour résister à l'oppression, et pour faire entendre nos justes plaintes qui, quoique vous en disiez, ont été souvent rejetées. Aujourd'hui que vous vous dites disposés à les écouter et même à les faire valoir, nous allons vous les retracer en peu de mots.
Écartez de nous le fléau de la milice, et laissez aux campagnes des bras qui leur sont nécessaires. Vous nous parlez d'ennemis qui menacent nos foyers: c'est là que nous saurons les repousser, s'ils viennent nous attaquer; c'est là que nous saurons défendre contre eux et contre tous autres, nos femmes, nos enfants, nos bestiaux et nos récoltes, ou périr avec eux.
Rendez à nos vœux les plus ardents nos anciens pasteurs; ceux qui furent, dans tous les temps, nos bienfaiteurs et nos amis; qui, partageant nos peines et nos maux, nous aidaient à les supporter par de pieuses instructions et par leur exemple. Rendez-nous avec eux le libre exercice d'une religion qui fut celle de nos pères et pour le maintien de laquelle nous saurons verser jusqu'à la dernière goutte de notre sang.
Rendez à nos campagnes ceux de ces dignes pasteurs que vous retenez dans vos murs, et permettez à ceux qui se sont exilés de revenir nous distribuer les consolations dont nous avons grand besoin; leur retour ramènera partout la paix, l'union, la concorde.
Telles sont nos principales demandes. Nous y joignons notre vœu pour le rétablissement de la royauté, ne pouvant vivre sous un gouvernement républicain, qui ne présente à nos esprits que des idées de division, de troubles et de guerres15. »
C'est donc la résistance à l'oppression qui est le principe de l'insurrection. Cette résistance à l'oppression que l'on retrouve comme un droit de l'homme dans la Déclaration du 26 août 1789 dans son article 2 in fine... Cette déclaration de 1789 signée par Louis XVI n'est donc pas le propre des seuls républicains.
Il est vrai que le maurrassisme, qui est un positivisme, viendra soutenir intellectuellement les insurrections. Il aura et il a encore, le monopole de la "contre-révolution". Mais le maurrassisme étant un positivisme pour lequel "la société est tout" (selon la formule d'Auguste Comte), il rejette les droits individuels de l'homme, donc le "droit" de "résistance à l'oppression".
Voilà pourquoi des insurgés qui invoquaient la résistance à l'oppression pour défendre le droit à ne pas être enrôlés de force et le droit à la liberté religieuse se retrouveront enrôlés après leurs morts dans un combat qui n'était pas le leur, voire qui leur aurait fait horreur. On les fait combattre les droits universels de l'homme et pour la religion entendue totalitairement, alors qu'ils se battaient au nom des droits de l'homme pour la liberté religieuse contre l'esprit du républicanisme français.
Aujourd'hui les "traditionalistes" lefebvristes, influencés par le maurrassisme, invoquent la lutte des grands de la Vendée et de la chouannerie en combattant les principes au nom desquels les Chouans se sont battus et sont morts.
22.2.12
Le scandale du journal La Croix contre l'humanité
Dans un de ses posts relativistes habituels, madame de Gaulmyn s'en prend à la loi naturelle qu'elle présente, conformément à la doxa relativiste, comme une option arbitraire de la foi catholique. Le blog s'intitulant "Une foi par jour", il est suggéré que le contenu de la croyance peut changer.
Il est matériellement exact de dire que l'Eglise réprouve les pratiques irrespectueuses de la vie humaine. Mais ce n'est pas la foi de l'Eglise qui réprouve ces pratiques, c'est la droite raison. De plus il est manifestement contraire à la justice élémentaire de stipuler que tout le monde financera des pratiques contraires à la raison, c'est encore le plus grave.
En réalité, obliquement, ne serait-ce que par l'emploi d'un ton badin dans cette affaire dramatique, madame de Gaulmyn milite pour le remboursement par la caisse commune des pratiques contraires à la raison et jusqu'aux homicides pratiqués à l'échelle industrielle.
Une disposition de ce plan veut en effet imposer à toutes organisations gérées par l’Église de rembourser 100 % des coûts d’assurance-maladie de leurs employés liés à la contraception (stérilisation, pilules contraceptives et abortives). Sans admettre d’exception, malgré la réprobation de l’Église pour l’usage de ces médicaments.
Il est matériellement exact de dire que l'Eglise réprouve les pratiques irrespectueuses de la vie humaine. Mais ce n'est pas la foi de l'Eglise qui réprouve ces pratiques, c'est la droite raison. De plus il est manifestement contraire à la justice élémentaire de stipuler que tout le monde financera des pratiques contraires à la raison, c'est encore le plus grave.
En réalité, obliquement, ne serait-ce que par l'emploi d'un ton badin dans cette affaire dramatique, madame de Gaulmyn milite pour le remboursement par la caisse commune des pratiques contraires à la raison et jusqu'aux homicides pratiqués à l'échelle industrielle.
21.2.12
Au début du carême l'image du Christ au désert par Kramskoï
Chris dans le désert pris sur wikipedia. Il s'agit de la reproduction de l'oeuvre du peintre russe Kramskoï (1837 - 1887).
http://www.wikiposter.fr/commande.aspx
Le Christ est présenté comme épuisé par le jeûne, mais gardant, une force divine. Le grand combat contre le royaume du démon qui tyrannise si cruellement les hommes va commencer. Le rajeunissement du monde, jusqu'alors atteint d'une sorte de sénilité, est en route.
http://www.wikiposter.fr/commande.aspx
Le Christ est présenté comme épuisé par le jeûne, mais gardant, une force divine. Le grand combat contre le royaume du démon qui tyrannise si cruellement les hommes va commencer. Le rajeunissement du monde, jusqu'alors atteint d'une sorte de sénilité, est en route.
Des magistrats contre la liberté... au Royaume uni
"La semaine dernière, la Haute Cour avait estimé que la pratique d’un conseil municipal du Devon de dire des prières pendant les séances n’avait pas de fondement légal. Le ministre va accélérer l’introduction d’une section de la loi sur les administrations locales, adoptée l’an dernier et qui donne « la compétence générale » aux conseils municipaux de faire tout ce qu’un individu peut faire à condition que ce ne soit pas illégal. Pickles a précisé qu’on ne pouvait pas « célébrer notre nation multiconfessionnelle en persécutant les chrétiens ». « En cassant la décision autoritaire (de la Haute Cour), nous faisons prévaloir (…) la liberté de pratique religieuse sur le laïcisme intolérant,
A la place de "autoritaire", j'aurais de préférence écrit "arbitraire", car ce terme évoque l'absence de motivation fondée sur la raison universelle de l'homme.
Il semble à la lecture de cet article du journal "Présent", vu le Salon beige, qu'un conseil municipal de Grande-Bretagne avait pour habitude de prononcer des prières probablement au début et à la fin des réunions. Cela avait entraîné l'invocation du sophisme habituel du laïcisme. "Il y a des gens qui n'ont pas la foi chrétienne, donc il est interdit de prier. Vous imposez votre foi." Des juges avaient donc imposé le sophisme laïciste dans leurs décisions. Or, il y a beaucoup de gens qui ne sont pas d'accord avec les décisions politiques de tout organe politique. Ces décisions ne s'en imposent pas moins à tous. Ce ne serait illicite que si ces décisions étaient contraires à la raison et aux droits universels de l'homme que ces décisions n'auraient absolument aucune validité.
Or, il n'est pas contraire à la raison d'invoquer Dieu, même dans une société politique. Il n'en serait pas de même si le texte des prières contenait des demandes ou des invocations contraires aux droits universels de l'homme (par exemple des imprécations).
Le 666 de Free et la liberté chrétienne
Selon le Salon beige, qui s'en indigne, l'opérateur téléphonique Free donne comme numéro pour accéder à la boîte vocale 666. Cette information est reprise d'un forum.
D'abord, selon un autre intervenant du forum, le nombre tapé 123 marche aussi.
Enfin, la foi n'est pas la superstition, au contraire, elle nous en libère parce que la superstition est contraire à la raison source de vérité. En soi ce numéro 666 n'a aucune signification. Il semble que, dans l'interprétation de la Bible, le chiffre 6 soit celui de l'imperfection (7 perfection naturelle, 8 perfection surnaturelle). 6 posé une fois puis répété deux fois serait donc l'imperfection absolue, dans la mesure où ce concept est cohérent (car l'imperfection suppose l'être et l'être est bon, donc il ne peut y avoir de mal absolu). Donc 666, c'est le chiffre de l'antéchrist.
Tout cela est bel et bon, mais ne doit pas nous faire oublier qu'en soi 666 n'est qu'un nombre parmi une infinité d'autres et n'a aucune importance en lui-même. Jésus est venu nous libérer de toute superstition.
Le P. Barbara, qui était Pied-noir, nous racontait que certains musulmans s'amusaient à croiser deux brindilles pour figurer une croix, à les déposer sur un trottoir et à attendre que des chrétiens viennent les piétiner sans même s'en apercevoir. Il nous disait de n'en tenir aucun compte.
D'abord, selon un autre intervenant du forum, le nombre tapé 123 marche aussi.
Enfin, la foi n'est pas la superstition, au contraire, elle nous en libère parce que la superstition est contraire à la raison source de vérité. En soi ce numéro 666 n'a aucune signification. Il semble que, dans l'interprétation de la Bible, le chiffre 6 soit celui de l'imperfection (7 perfection naturelle, 8 perfection surnaturelle). 6 posé une fois puis répété deux fois serait donc l'imperfection absolue, dans la mesure où ce concept est cohérent (car l'imperfection suppose l'être et l'être est bon, donc il ne peut y avoir de mal absolu). Donc 666, c'est le chiffre de l'antéchrist.
Tout cela est bel et bon, mais ne doit pas nous faire oublier qu'en soi 666 n'est qu'un nombre parmi une infinité d'autres et n'a aucune importance en lui-même. Jésus est venu nous libérer de toute superstition.
Le P. Barbara, qui était Pied-noir, nous racontait que certains musulmans s'amusaient à croiser deux brindilles pour figurer une croix, à les déposer sur un trottoir et à attendre que des chrétiens viennent les piétiner sans même s'en apercevoir. Il nous disait de n'en tenir aucun compte.
19.2.12
La truie électronique
Cité sur Le Salon beige, une expression humoristique à propos de l'idéologie post-conciliaire répandue dans l'Eglise :
En effet, le débat est souvent au niveau de la truie électronique, encore aujourd'hui. Cela a engendré le lefebvrisme, lui aussi témoin de l'effondrement intellectuel et moral des catholiques.
Pourtant, les textes du concile Vatican II sont des textes d'une très grande valeur intellectuelle et morale et pour moi, ils sont infaillibes en matière de foi et de morale. Ils n'en n'ont pas moins été dédaignés tant par les "progressistes" (qui les invoquent sans sembler les avoir jamais lus) que par les "traditionalistes" qui militent contre la Tradition et l'obéissance et même la droite raison. Ils ont pour excuse que le Saint Siège a violé et viole encore aujourd'hui les droits naturels des catholiques à leurs cultures et à leur liberté religieuse.
Pauvre Jacques Maritain ! Comme il a dû souffrir, manquant, lui, à l'heure du soir de sa vie, du recul que nous commençons à avoir. Quelles terribles épreuves Paul VI, qui pour être un génie n'en avait pas moins des côtés fanatiques, n'a-t-il pas fait vivre à ces chrétiens sincères ! Voir des imbéciles pontifiants se prosterner devant une truie électronique, et détruire sans titre ce que les ancêtres dans la foi ou la nation avaient édifiés devait être terrible. Mais, à la réflexion, cela était nécessaire pour la mise en œuvre du progrès de la liberté de conscience et de religion, même dans l'Eglise.
"Ce n'est pas le veau d'or qu'ils adorent, mais une truie en aluminium et à cerveau électronique."
En effet, le débat est souvent au niveau de la truie électronique, encore aujourd'hui. Cela a engendré le lefebvrisme, lui aussi témoin de l'effondrement intellectuel et moral des catholiques.
Pourtant, les textes du concile Vatican II sont des textes d'une très grande valeur intellectuelle et morale et pour moi, ils sont infaillibes en matière de foi et de morale. Ils n'en n'ont pas moins été dédaignés tant par les "progressistes" (qui les invoquent sans sembler les avoir jamais lus) que par les "traditionalistes" qui militent contre la Tradition et l'obéissance et même la droite raison. Ils ont pour excuse que le Saint Siège a violé et viole encore aujourd'hui les droits naturels des catholiques à leurs cultures et à leur liberté religieuse.
Pauvre Jacques Maritain ! Comme il a dû souffrir, manquant, lui, à l'heure du soir de sa vie, du recul que nous commençons à avoir. Quelles terribles épreuves Paul VI, qui pour être un génie n'en avait pas moins des côtés fanatiques, n'a-t-il pas fait vivre à ces chrétiens sincères ! Voir des imbéciles pontifiants se prosterner devant une truie électronique, et détruire sans titre ce que les ancêtres dans la foi ou la nation avaient édifiés devait être terrible. Mais, à la réflexion, cela était nécessaire pour la mise en œuvre du progrès de la liberté de conscience et de religion, même dans l'Eglise.
L'association "Liberté politique", monsieur Vanneste et l'homosexualité
Après l'interview de monsieur Vanneste par l'association "Liberté politique", je lui ai écrit un mot de soutien dans lequel toutefois, je contestais ses références à la psychanalyse. La notion de "narcissisme" me semble assez facile, mais gratuite.
En revanche quelle ne fut pas ma stupéfaction de lire l'interview de référencé sur le Salon beige sans aucune réserve !
L'interviewer interviewé y déclarait :
Moins cinq, "Liberté politique" militait ouvertement pour l'adoption par des couples homosexuels ! Dire que l'on "aime" lorsque l'on s'avilit mutuellement galvaude le terme d'amour.
Voici ce que dit saint Paul à ce sujet (traduction Fillion, sur le site magnificat)
En revanche quelle ne fut pas ma stupéfaction de lire l'interview de référencé sur le Salon beige sans aucune réserve !
L'interviewer interviewé y déclarait :
"Nous estimons que même si l’homosexualité est le signe d’un certain narcissisme il peut y avoir une certaine forme d’altérité et d’amour de l’autre même s’il n’est pas ouvert à la fécondité dans de nombreux couples homosexuels ; d’où leur frustration au regard du désir d’enfant."
Moins cinq, "Liberté politique" militait ouvertement pour l'adoption par des couples homosexuels ! Dire que l'on "aime" lorsque l'on s'avilit mutuellement galvaude le terme d'amour.
Voici ce que dit saint Paul à ce sujet (traduction Fillion, sur le site magnificat)
Rom 1,26. C'est pourquoi Dieu les a livrés à des passions honteuses; car leurs femmes ont changé l'usage naturel en celui qui est contre la nature.Rom 1,27. De même aussi les hommes, abandonnant l'usage naturel de la femme, se sont embrasés dans leurs désirs les uns pour les autres, les hommes commettant l'infamie avec les hommes, et recevant en eux-mêmes le salaire dû à leur égarement. (...)
Rom 1,32. Ayant connu la justice de Dieu, ils n'ont pas compris que ceux qui font de telles choses sont dignes de mort, et non seulement ceux qui les font, mais encore ceux qui approuvent ceux qui les font.
Saint Paul estime qu'ils sont coupables car ils ont vu que l'homme est un animal créé mâle et femelle et que s'il doit y avoir amour entre les hommes, même de même sexe, il ne peut y avoir de relations sexuelles qu'entre des personnes de sexe différent et encore unies entre elles par un légitime mariage.
Et dire que "Liberté politique" se prétend une association chrétienne !
18.2.12
Liberté, solidarité, amitié, égalité, libéralisme
Sur le Salon beige un texte de monsieur Philippe Nemo, contestant la quête d'égalité de monsieur Hollande, publié dans le "Figaro" attire mon commentaire :
"La première est qu'une redistribution égalitaire des biens ne serait juste que si l'on pouvait prouver que les biens des riches sont le fruit du vol de ceux des pauvres. Or c'est faux."
Bien sûr l'égalité mathématique dans la distribution de la valeur des biens n'est pas juste. Il y a des riches et des pauvres et c'est voulu par Dieu, ne serait-ce que pour les échanges existent. Mais la société n'est pas uniquement fondée sur un catalogue de droits. Elle est aussi, fondamentalement, amitié. Donc elle peut organiser une certaine solidarité. De plus, en cas d'extrême nécessité d'un membre de la famille humaine, le donc n'en n'est plus un, il s'agit alors de justice (voir Rerum novarum) et pourtant celui qui est en état de grande nécessité peut être dans cet état en raison d'une faute personnelle et pourtant ceux qui sont plus favorisés, peuvent l'être du fait de leur travail. Pourtant les plus favorisés devront EN JUSTICE, le secours au nécessiteux. Celui qui refuserait son aide, commettrait dans ce cas une injustice.
De même, les parents doivent aux enfants, alors même que les parents n'ont reçu aucun avantage économique des enfants. Pourtant ce droit des enfants existe sans aucune contrepartie.
A un autre point de vue qui est celui des relations professionnelles des acteurs économiques, je crains que monsieur Nemo soit trop rigide dans sa logique faussement juridique. Il laisse dans l'ombre des aspects essentiels du but de la société, but qui comprend la fraternité. Ce n'est donc pas au titre de l'égalité fondamentale, mais au titre de la fraternité humaine universelle que doit s'opérer une juste redistribution.
Le compendium (352) nous dit en outre à propos des relations économiques :
"Le devoir fondamental de l'État en matière économique est de définir un cadre juridique capable de régler les rapports économiques, afin de « sauvegarder (...) les conditions premières d'une économie libre, qui présuppose une certaine égalité entre les parties, d'une manière telle que l'une d'elles ne soit pas par rapport à l'autre puissante au point de la réduire pratiquement en esclavage »."
http://www.vatican.va/roman_curia/pontifical_councils/justpeace/documents/rc_pc_justpeace_doc_20060526_compendio-dott-soc_fr.html
L'Etat doit donc veiller à une "certaine égalité" entre les acteurs économiques et cela en vu de préserver une économie véritablement libérale ("une économie libre").
Le genre de discours de monsieur Nemo, conforme au libéralisme pur et dur du XIXe siècle, est contestable parce qu'il ne voit qu'un aspect de la réalité. Les gens sont dans l'erreur parce qu'ils ont raison (E. Gilson). D'autre part le discours de Hollande, selon ce que j'en sais, est trop flou : concerne-t-il les relations économiques de travail, ou tous les humains en général ? D'autre part, il ne peut s'agir d'une égalité absolue, mais d'une certaine égalité qui laisse aux acteurs économiques une certaine inégalité et les libertés fondamentales, dont le droit de propriété. Il ne s'agit ni d'instaurer l'égalitarisme, ni d'ignorer les besoins ou la réalité économique cachés par les raisonnements.
Bref, les choses ne sont pas si simples que ce que semble suggérer le texte cité.
En bref, ce qui me semble manquer aux deux discours, celui de Hollande et celui de monsieur Nemo, est la notion de solidarité et d'amitié. Instaurons la "civilisation de l'amour" (Paul VI) qui modèrera la société de revendications.
[Ce commentaire semble avoir été refusé par le Salon beige.]
[Ce commentaire semble avoir été refusé par le Salon beige.]
16.2.12
Déporté "en tant que" et nature humaine
Le Front national condamne les propos de Christian Vanneste
LEMONDE.FR | 15.02.12
Jean-Richard Sulzer, candidat FN aux élections législatives dans la 10e circonscription du Nord, a réagi dans un communiqué aux déclarations du député (UMP) du Nord Christian Vanneste sur "la légende de la déportation d'homosexuels". "Il y a eu de nombreux déportés qui ne sont jamais revenus, résistants, juifs, patriotes, tziganes, homosexuels, écrit-il. Ayant perdu de nombreux membres de ma famille dans cet épisode tragique, je ne puis qu'exprimer ma profonde indignation devant les propos de monsieur Vanneste. L'UMP vient de faire naufrage."
Un peu plus tôt, Louis Aliot, numéro 2 du Front national et directeur de campagne de Marine Le Pen, avait pour sa part suggéré à Christian Vanneste de "relire ses livres d'histoire".
Qu'il y ait eu des personnes homosexuelles (ce qui est une particularité psychologique) déportées est une évidence statistique, mais qu'il y ait eu des personnes déportées pour homosexualité est une question qui demande à être prouvée. Il ne suffit pas d'établir que des "homosexuels" ont été déportés, il faut l'établissement de preuves qu'il y a eu une politique, donc des textes généraux, ou au moins des décisions particulières prévoyant la déportation des homosexuels en raison de leur homosexualité ou motivée par l'homosexualité de la victime. Or, ni l'un ni l'autre n'existent. Jean Cocteau, ouvertement homosexuel, a été poursuivi pour collaboration, il a fait jouer une pièce (La Machine à écrire) avec l'accord exprès des autorités allemande de Paris.
En revanche, il est avéré que des Juifs ont été déportés au prétexte de cette qualité, alors que la confession d'une foi ou l'appartenance à une ethnie n'autorise aucune persécution et cela en vertu des droits universels de l'homme (c'est-à-dire droit que tout être humain peut opposer à tout être humain). Et même, à vrai dire, la déportation d'êtres humains est, de soi, contraire aux droits de l'homme.
En voulant interdire tout débat au nom de la lutte contre le "négationisme" ou "révisionisme", on en arrive à ce résultat absurde et même atroce qu'il devient illicite de discuter toute assertion accablant le régime national-socialiste, donc de, au nom des droits de l'homme, violer l'égalité de tous. De plus, l'admission au rang de "victime du national-socialisme" devient arbitraire parce que de par la loi illicitement discutable. Les droits de la raison sont bafoués par le "droit" anti-révisionniste.
Du point du vue du droit naturel, donc des droits universels de l'homme, les lois anti-révisionnistes n'ont aucune validité. Il est triste de constater que le clergé est ici encore complètement muet alors que ces lois portent préjudice aux victimes avérées et accusent faussement d'autres êtres humains (il vaut mieux absoudre un coupable que condamner un innocent) donc qu'elles sont viciées dans leurs principes même et contraires au droit naturel.
15.2.12
Monsieur Vanneste persécuté par les homosexualistes
Lu sur François Desouche. A l'occasion d'une interview donnée à « Liberté politique » Monsieur Vanneste qui se bat courageusement contre l'aberration anthropologique qu'est l'homosexualité a dénoncé le "hoax" de la déportation des homosexuels par les nationaux-socialistes. (1)
Son discours qui est un discours de vérité est qualifié de « dérapage ». Selon une technique utilisée systématiquement : il n'y aura pas de débat. Le « dérapage » est interdit, dire ce qu'a dit monsieur Vanneste est un dérapage. Point, c'est tout, si vous tentez de discuter, vous êtes disqualifié. Ce procédé lorsqu'il est employé par les médias d'État ou subventionnés, est contraire à la liberté d'expression pourtant garantie par la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme (article 10).
Sous l’Occupation Jean Cocteau et Jean Marais ont monté la pièce La Machine à écrire. Philippe Henriot, ministre de l'information de Pétain, très opposé à l'homosexualité, critiqua cette autorisation Mais les prises de position anti-homosexualité de Henriot faisaient l’objet d’une opposition sourde et quasi générale. On le considérait comme l'inévitable casse-pieds.
Voici ce que l’on lit sur wikipedia à la rubrique Jean Cocteau :
Ce qui est la preuve que les Allemands (La Reichswehr est accusée d'habitudes homosexuelles) 1) jouaient aux seigneurs et se permettaient de gouverner à la place des autorités françaises laissées en place, donc que les Français n’étaient pas libres et 2) que les Allemands favorisaient l’homosexualité contre les autorités françaises.
Les homosexuels en France ne furent jamais déportés. Un certain nombre d'entre eux étaient au gouvernement ou occupaient des places enviables dans le domaine de la culture. La prétendue déportation des homosexuels que la propagande mensongère difuse a pour but de sacraliser une catégorie de citoyens, sans égard à l'égalité fondamentale de tous les êtres humains quelles que soient leurs habitudes.
(1) Je ne partage pas les explications psychanalytiques de monsieur Vanneste, ni d'ailleurs beaucoup de ses autres arguments..
Son discours qui est un discours de vérité est qualifié de « dérapage ». Selon une technique utilisée systématiquement : il n'y aura pas de débat. Le « dérapage » est interdit, dire ce qu'a dit monsieur Vanneste est un dérapage. Point, c'est tout, si vous tentez de discuter, vous êtes disqualifié. Ce procédé lorsqu'il est employé par les médias d'État ou subventionnés, est contraire à la liberté d'expression pourtant garantie par la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme (article 10).
Sous l’Occupation Jean Cocteau et Jean Marais ont monté la pièce La Machine à écrire. Philippe Henriot, ministre de l'information de Pétain, très opposé à l'homosexualité, critiqua cette autorisation Mais les prises de position anti-homosexualité de Henriot faisaient l’objet d’une opposition sourde et quasi générale. On le considérait comme l'inévitable casse-pieds.
Voici ce que l’on lit sur wikipedia à la rubrique Jean Cocteau :
« En 1941, la décision du Préfet de police d’interdire sa Machine à écrire est annulée par la Propaganda Abteilung, soucieuse de ne pas trop museler la muse française. »
Ce qui est la preuve que les Allemands (La Reichswehr est accusée d'habitudes homosexuelles) 1) jouaient aux seigneurs et se permettaient de gouverner à la place des autorités françaises laissées en place, donc que les Français n’étaient pas libres et 2) que les Allemands favorisaient l’homosexualité contre les autorités françaises.
Les homosexuels en France ne furent jamais déportés. Un certain nombre d'entre eux étaient au gouvernement ou occupaient des places enviables dans le domaine de la culture. La prétendue déportation des homosexuels que la propagande mensongère difuse a pour but de sacraliser une catégorie de citoyens, sans égard à l'égalité fondamentale de tous les êtres humains quelles que soient leurs habitudes.
(1) Je ne partage pas les explications psychanalytiques de monsieur Vanneste, ni d'ailleurs beaucoup de ses autres arguments..
14.2.12
Critique réaliste des propos de Fillion sur les droits des personnes
Après la sortie sans aucun rapport avec la réalité de François Fillion contre la religion catholique, un lecteur de Salon beige "JPR" met les choses au point de façon très pertinente en comparant la critique de Fillion, les devoirs de l'État, ce pour quoi il est institué, et ce qu'il met en œuvre dans la réalité.
La citation est extraite du discours de Fillion :
"Nous n'acceptons pas que la religion vienne primer sur les droits des personnes...", cela est vrai surtout de la religion catholique ; pour l'islam, c'est différent : aucun moyen de savoir de façon certaine que l'on ne nous oblige pas à manger halal, mais dans ce cas, ce n'est pas un problème.
L'état, lui s'arroge bien le droit de "primer sur les droits des personnes", notamment le droit à la vie, le droit des parents à éduquer leurs enfants, le droit des français à circuler en toute sécurité dans tous les quartiers... (liste non exhaustive), mais là, rien à dire non plus.
Aucune religion ne peut primer sur les "droits des personnes", certes. Mais ce qui est en jeu en réalité, c'est plutôt que l'État viole les droits des personnes. Je ne pense pas que la religion catholique soit toujours exempte de viol des droits humains fondamentaux. D'ailleurs Paul VI a dit qu'il fallait la purifier avec constance de ces violations. Le haut clergé viole avec constance les droits des catholiques à leur liberté et à leur culture. Le cardinal Vingt-Trois a violé les droits des manifestants contre le spectacle de Castelucci en les insultant et en les vilipendant. Le haut clergé (à une ou deux exceptions près) est resté muet face à ce viol de la liberté de conscience que constitue la subvention de spectacles visant une croyance arbitrairement et aux frais de tous. Ne parlons pas de la crise pédophile... concomitante à l'affaire de la nouvelle liturgie laquelle, elle aussi, constituait un viol massif des droits des catholiques. Ce ne sont que des exemples. Mais l'État français, institutionnellement, viole les droits du peuple.Le droit à la liberté religieuse en particulier, qui est le droit pivot des droits de l'homme, est bafoué par l'État qui construit des mosquées aux frais de tous, ou ne restitue pas à l'Église les bien à elle volés par l'État en 1905 (la propriété est perpétuelle). La laïcité, qui interdit à l'État d'exclure les opinions religieuses du débat public, est violée avec constance par les politiciens français. Le droit des parents à la liberté d'éducation est violé par l'État qui institue l'école laïque aux frais de tous (l'école laïque n'est pas gratuite, elle est payée par les impôts). Le PACS et le futur "mariage homosexuel" sont des gouffres financiers organisés contre le droit au mariage et par conséquent contre l'avenir de l'humanité et violent le droit fondamental au mariage etc. Ces PACS et autres "mariage homosexuel" constitue donc des vols dans le Trésor public.
Donc, monsieur Fillion inverse les données du problème et, en vrai roublard, fait semblant de défendre les droits humains en organisant la perpétuation et l'expansion continue de leurs viols par l'État.
13.2.12
Le docteur Jean-Pierre Calot sanctionné contre tout droit
http://www.toutsurlatransfusion.com/actualite-transfusion-et-don-du-sang/medecin_EFS_suspendu.php
Le docteur Calot vient d'être suspendu de ses fonctions, toutes affaires cessantes, parce qu'il a explique pourquoi les personnes homosexuelles n'étaient pas admises au don du sang. Il a expliqué que l'anus n'était pas fait pour avoir des relations sexuelles, à la différence du vagin. On ne sait s'il a poursuivi ses explications puisque ce sont les seules phrases citées.
On ne refera pas les carabins (le docteur n'est plus un carabin, mais il l'a été). Ils auront toujours leur langage cru. Sa déclaration est une constatation d'un fait. Il ne peut y avoir rien de répréhensible dans cette déclaration claire et vraie, de plus émanant d'un médecin qui a donné une explication technique relativement à son art.
Priver la société des compétences d'un médecin, alors que les médecins font cruellement défaut à la société, est un véritable crime contre la santé publique. Selon les autorités homosexualistes françaises, il faut tout sacrifier aux relations sexuelles stériles. Même le droit de l'homme aux soins.
La France a des autorités criminelles.
Le docteur Calot vient d'être suspendu de ses fonctions, toutes affaires cessantes, parce qu'il a explique pourquoi les personnes homosexuelles n'étaient pas admises au don du sang. Il a expliqué que l'anus n'était pas fait pour avoir des relations sexuelles, à la différence du vagin. On ne sait s'il a poursuivi ses explications puisque ce sont les seules phrases citées.
On ne refera pas les carabins (le docteur n'est plus un carabin, mais il l'a été). Ils auront toujours leur langage cru. Sa déclaration est une constatation d'un fait. Il ne peut y avoir rien de répréhensible dans cette déclaration claire et vraie, de plus émanant d'un médecin qui a donné une explication technique relativement à son art.
Priver la société des compétences d'un médecin, alors que les médecins font cruellement défaut à la société, est un véritable crime contre la santé publique. Selon les autorités homosexualistes françaises, il faut tout sacrifier aux relations sexuelles stériles. Même le droit de l'homme aux soins.
La France a des autorités criminelles.
En matière d'avortement il faut aussi la fraternité universelle
Une femme médecin des Asturies (Espagne) a déclaré en substance qu'un médecin n'avait pas à se transformer en bourreau pour pratiquer les avortements. Madame Smits semble approuver cette déclaration. Une loi limitant la licence d'avortement vient d'être votée en Espagne. Cette loi est un progrès par rapport à la loi précédente, mais elle n'est pas admissible comme telle. Ce qui n'empêche pas des organisations "féminisites", (mais qui militent pour l'élimination des fœtus féminins) de manifester en faveur du "droit" de mort.
Voici donc ma réponse proposée et qui est pour l'instant en attente de publication éventuelle par madame Smits :
Voici donc ma réponse proposée et qui est pour l'instant en attente de publication éventuelle par madame Smits :
On ne peut sous aucun prétexte souhaiter un moindre mal ou demander que quelqu'un d'autre "fasse le travail" (on ne peut souhaiter à personne de devenir tueur à gages, c'est contraire à l'égalité fondamentale des êtres humains et à la fraternité humaine universelle). Même si, bien sûr, il vaut mieux une loi moins mauvaise, mais il ne faut pas perdre de vue, ni faire silence sur le souhait d'une loi bonne, donc qui interdise l'avortement universellement.
En conséquence, je ne suis pas d'accord avec le discours de cette dame, même si je le trouve accidentellement positif, il est substantiellement inadmissible. Désolé.
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