30.4.14

Les dictateurs judiciaires


Cartel de victimes du juge Thierry JOUVE par I-Fraude

Au tribunal de Toulon, j'ai moi aussi, été expulsé d'une salle d'audience par un juge (en 2004).

Récemment j'ai parcouru 2 000 km (aller et retour) environ pour exposer mon affaire comme la loi m'y autorise. Le juge ne m'a pas écouté plus de deux minutes à l'issue desquelles il m'a intimé l'ordre de m'asseoir et de me taire. Avant l'ouverture de l'audience, il avait a tenté de m'intimider en tournant en ridicule deux de mes demandes pour me faire passer pour un fou et un imbécile auprès du public. Je lui ai répondu et il s'est tu, car il avait tort.

Mes lecteurs peuvent juger si je suis un fou ou un imbécile dont les propos sont impossibles à écouter plus de deux minutes.

Ambiance judiciaire



À partir de 6 minutes, on entend un avocat se plaindre de la violation de la loi par une magistrate qui a un bon poste de professeur à l'École de la magistrature (ENM) en plus de son bon poste au tribunal de Paris. Une cumularde dont les fins de mois ne doivent pas être trop difficiles.

Il me semble probable que l'avocat fasse allusion à ce texte de loi:

« Lorsque la demande est présentée postérieurement à sa désignation, le juge de la mise en état est, jusqu'à son dessaisissement, seul compétent, à l'exclusion de toute autre formation du tribunal, pour :

1. Statuer sur les exceptions de procédure, les demandes formées en application de l'article 47 et sur les incidents mettant fin à l'instance ; les parties ne sont plus recevables à soulever ces exceptions et incidents ultérieurement à moins qu'ils ne surviennent ou soient révélés postérieurement au dessaisissement du juge ; »
(article 771 du code de procédure civile)


Je laisse mes lecteurs juger n'étant pas même certain que l'avocat fasse allusion à ce texte. Par hypothèse, si l'avocat avait saisi le juge de la mise en état qui n'aurait pas statué sur sa demande, il en résulte un grave problème dont la solution ne me semble pas évidente. Ces textes scribouillés par les anciens élèves de l'ENM compliquent les procédures. En application de la Constitution (article 34), ces textes idiots ne sont pas débattus au Parlement, alors qu'ils régentent des matières fondamentales. C'est politiquement injustifiable, c'est le résultat de la technocratie.

L'ambiance judiciaire est détestable, mais ce n'est pas un hasard. À l'égard de la magistrature française, les soupçons s'étendent.

Anniversaire de la mort d'Hélène Merlin-Poudré

Voici six ans que vers 9 heures 30, Hélène Merlin-Poudré, ma fille aînée rendait son âme à Dieu dans des circonstances non éclaircies.

Je demande à tous ceux qui l'ont aimée et à tous ceux qui m'aiment de prier pour elle en ce jour anniversaire.

Misère de la télévision

Via Nouvelles de France (je conseille de regarder à partir de 1' et 58"):


Double canonisation : "Le mensonge de l'Église... par rtl-fr


Les "péchés capitaux" ne vous conduisent pas en enfer. Les péchés capitaux sont des tendances mauvaises.


« Pourquoi ces péchés sont-ils appelés capitaux?
Ces péchés ou vices sont appelés capitaux parce qu'ils
sont la source des autres vices et péchés. »

http://jesusmarie.free.fr/catechisme_de_saint_pie_X_p52_p66.pdf

Ainsi la colère peut m'entraîner à l'homicide, mais aussi au mensonge etc.

Ce qui conduit en enfer, c'est un péché actuel en matière grave, avec plein consentement et avec pleine advertance avec lequel on meurt en l'ayant sur la conscience. C'est un péché qui, pour un baptisé, nécessite la conversion pour être effacé (confession).

Je peux ainsi avoir tendance à l'avarice, à la colère, à la gourmandise et à la jalousie sans commettre jamais un seul péché mortel. Mais il faudra que me méfie de ces tendances que je dois combattre par des actes contraires. La doctrine des péchés capitaux, c'est un peu pour que nous nous y retrouvions dans notre âme.

Voici ce que dit un texte plus récent, le Catéchisme de l'Église catholique:

« 1866 Les vices peuvent être rangés d’après les vertus qu’ils contrarient, ou encore rattachés aux péchés capitaux que l’expérience chrétienne a distingués à la suite de S. Jean Cassien et de S. Grégoire le Grand (mor. 31, 45 : PL 76, 621A). Ils sont appelés capitaux parce qu’ils sont générateurs d’autres péchés, d’autres vices. Ce sont l’orgueil, l’avarice, l’envie, la colère, l’impureté, la gourmandise, la paresse ou acédie. »

http://www.vatican.va/archive/FRA0013/__P67.HTM

Noter d'ailleurs que la source de cette doctrine est  « l'expérience chrétienne » et non d'un dogme défini...

Avant de critiquer, mon brave monsieur Apathie, il vaut mieux savoir de quoi on parle... et ne pas raconter "un peu n'importe quoi" comme vous le faites en le reprochant aux autres.

Quelle misère que cette télé !

29.4.14

La canonisation de Jean-Paul II est-elle la canonisation de la Shoah ?

Avec saint Jean-Paul II, c'est la croyance dans la Shoah qui est canonisée.

Voici à titre d'exemple un des nombreux textes de Jean-Paul II sur la question (12 mars 1998):

« En de nombreuses occasions au cours de mon pontificat, j’ai rappelé avec un sentiment de profonde douleur les souffrances du peuple juif lors de la Seconde Guerre mondiale. Le crime connu sous le nom de la Shoah a laissé une marque indélébile dans l’histoire du siècle qui s’achève.
Tandis que nous nous préparons à entrer dans le troisième millénaire du christianisme, l’Église est consciente que la joie d’un Jubilé est avant tout une joie fondée sur le pardon des péchés et la réconciliation avec Dieu et son prochain. C’est pourquoi elle encourage ses fils et ses filles à purifier leur cœur, à travers le repentir pour les erreurs et les infidélités du passé. Elle les appelle à se placer humblement face au Seigneur et à examiner leur part de responsabilité dans les maux de notre temps.
Mon souhait fervent est que le document: Nous nous souvenons: une réflexion sur la Shoah, que la Commission pour les Relations religieuses avec le Judaïsme a préparé sous votre direction, contribue véritablement à guérir les blessures provoquées par les incompréhensions et les injustices du passé. Puisse-t-il permettre à la mémoire de jouer le rôle qui lui revient dans l’édification d’un avenir où jamais plus l’indicible injustice de la Shoah ne sera possible. Puisse le Seigneur de l’histoire guider les efforts des catholiques et des juifs, ainsi que de tous les hommes et femmes de bonne volonté, dans leur œuvre commune en vue d’un monde véritablement respectueux de la vie et de la dignité de chaque être humain, car tous ont été créés à l’image et à la ressemblance de Dieu.
Du Vatican, le 12 mars 1998 »

Par ce texte saint Jean-Paul II, d'une part tout en proclamant les droits universels de l'homme sacralisait une partie de l'humanité. Car pendant la IIe guerre mondiale les souffrances furent presque universelles. À titre d'exemple je rappellerais que les souffrances d'un enfant allemand ne sont pas moins respectables et ne sont pas moins dignes de "mémoire" que les souffrances d'un enfant (par hypothèse) non-allemand. D'autre part en accusant les chrétiens la mémoire de Jean-Paul II fragmentait l'humanité, non en en sacralisant un fragment, mais en vilipendant un autre fragment de l'humanité. Ces discriminations sur les droits fondamentaux (droit à la réputation) ont les croyances pour "fondement".

En canonisant Jean-Paul II, le pape François a canonisé a semblé sacraliser une mémoire discriminante laquelle bafoue les droits universels de l'homme.

En canonisant Jean-Paul II, le pape François a subrepticement condamné les révisionnistes. Certes, la condamnation n'est pas officielle, ni même réelle. Cependant le monde entier percevra la canonisation de Jean-Paul II comme la canonisation de la Shoah. Pire, le peuple, catholique et acatholique, aura l'impression que les récits de la Shoah sont consubstantiels à la foi catholique. Combien de révisionnistes ne s'éloigneront-ils pas de la foi du fait des discours de saint Jean-Paul II ? Il est nécessaire que le scandale arrive, mais malheur à celui par qui le scandale arrive (Mt 18,7).

28.4.14

Sur la notion de "pratiquant" religieux

Être religieux chez les catholiques signifie (du moins en théorie), ne pas mentir, ne pas voler, aimer ses ennemis, être soumis au pape, SE CONFESSER de ses péchés graves, même de ses péchés honteux, communier. Normalement (en doctrine disons), celui qui ne veut pas se corriger de ses fautes graves, ne pas restituer le bien volé ne peut plus pratiquer pleinement... On m'a dit que l'on peut retrouver cela, plus ou moins, chez les orthodoxes (sauf la soumission au pape, évidemment). Certes, je sais d'expérience qu'il existe des pratiquants catholiques qui ne respectent pas cela tout en restant apparemment "pratiquants", mais ceux qui veulent rester cohérents en tirent les conséquences (et quittent la pleine "pratique").

Les autres que catholiques parfois gardent des règles morales de droit naturel ; mais pour eux la "pratique" ce seront des rites superstitieux, ou dans le meilleurs des cas, des études et l'audition de conférences plus ou moins respectueuses de la loi naturelle. Ils seront "pratiquants" dès lors qu'ils satisferont à des rites superstitieux. Pour le reste... Ils font ce qu'ils peuvent, sauf en matière de superstitions...

On le sait tous, les catholiques peuvent "pratiquer" sans en réalité pratiquer réellement (vivre dans des péchés graves particuliers qu'ils font tous leurs efforts pour cacher à leurs propres yeux ou justifier de mauvaise foi, comme l'escroquerie, la calomnie, la diffamation, l'oublie de la solidarité, la division des familles etc.)  Un catholique de toutes les façons est dépassé par la doctrine morale que sa religion prône, mais il me semble être le seul dans ce cas.

D'ailleurs un cas est particulièrement intéressant pour monsieur Reynouard. Si la Shoah est un mythe de propagande, répandre ce mythe est un péché dont la gravité se mesure au crime faussement imputé. Dès lors, si je répands ce mythe par haine des "nazis", je manque à la justice et à la fraternité universelle. Si je le fais par ignorance affectée, ou si je fais exprès de ne pas m'y intéresser je manque en tous cas à la fraternité universelle. Car il s'agit d'un crime particulièrement odieux et ayant une retentissement universel.

http://www.vatican.va/roman_curia/pontifical_councils/chrstuni/documents/rc_pc_chrstuni_doc_16031998_shoah_fr.html

Répandre la rumeur sans fondement de la Shoah est dès lors un crime abominable qui devrait m'interdire la pleine "pratique" de la religion catholique tant que je n'aurais pas réparé par une rétractation publique, si ma diffamation a été publique (si j'ai publiquement répandu cette diffamation). Naturellement plus ma dignité et mes responsabilités sociales seraient grandes, plus mon péché le serait aussi...

Cela donne le vertige... Mais aussi purifie le culte que nous devons au Pape.

Concluons:

La notion de "pratiquant" avait autrefois (j'en ai connu les dernières années) le sens de ceux qui au moins allaient à la messe le dimanche, se confessaient une fois l'an et communiaient au temps de Pâques, faisaient baptiser leurs enfants et les envoyaient au catéchisme et vivaient en cohérence avec leur "pratique". Bref, pratiquaient au moins le "service minimum" prescrit par l'Église sous peine de devenir "pécheur public". Ceux qui n'allaient pas tous les dimanches et jours de fêtes à la messe étaient, sont, des pécheurs publics. Mais l'automobile généralisée et l'institution de la messe du dimanche le samedi soir, la coexistence de deux rites latins a changé tout cela... Au moins dans la perception "publique" du péché "public".

On ne peut donc comparer que ce qui est comparable. Comparer la "pratique" religieuse entre catholiques et acatholiques n'a pas grand sens. La notion de "pratiquant" est une notion exclusivement catholique en définitive.

D'autant plus que le Christ est le roi de tous les hommes catholiques et acatholiques. Tous les hommes lui doivent donc un culte en vertu du 1er commandement. Ceux qui ne pratiquent pas ce culte ne sont donc pas "pratiquants", multiplieraient-ils les pratiques superstitieuses.

27.4.14

Condamnation de la « concurrence au sens du libéralisme économique » par Jean XXIII

Dans Mater et magistra (15 mai 1961) saint Jean XXIII condamne la concurrence « au sens du libéralisme économique »:

« Les ouvriers et les employeurs doivent régler leurs rapports en s'inspirant du principe de la solidarité humaine et de la fraternité chrétienne, puisque tant la concurrence au sens du libéralisme économique que la lutte des classes dans le sens marxiste, sont contre nature et opposées à la conception chrétienne de la vie. »

Jean XXIII d'une part enseigne que la fraternité chrétienne ne concerne pas que ceux qui ont foi au Christ, mais tous les hommes. Cette fraternité n'est pas unilatérale, mais elle concerne les concerne en leurs relations réciproques (C'est-à-dire que tous les hommes sont en même temps créanciers et débiteurs de fraternité chrétienne).

« Contre-nature », c'est-à-dire, selon moi, que la société de coopération et de solidarité lesquelles perfectionnent la justice, est naturelle à l'homme.

D'autre part, il enseigne que la concurrence au sens du libéralisme économique est « contre nature ». Donc sont « contre-nature » la  concurrence entre employés, la concurrence entre entrepreneurs, mais aussi la concurrence entre employeurs et employés (système actuel des syndicats français).

Malheureusement la rubrique wikipedia se dispense de mentionner cet enseignement à la rubrique Concurrence. Elle feint d'ignorer, conformément à la consigne rose-croix, la doctrine sociale de l'Église. C'est dommage de mutiler ainsi la culture et de, ce faisant, tromper les lecteurs...

24.4.14

Regina cæli K 108




À chanter pendant le temps de Pâques.

Mon blog avait relié la même version de madame Emma Kirkby, mais mise en ligne par un autre acteur de youtube, l'an dernier.

Je n'ai pas vu d'autres versions du Regina cæli K 108, sur le web.

Un peuple qui a besoin de compassion




J'ai commenté ainsi sur youtube:

Les gens ne sont pas d'accord avec vous car:

1) Ils croient ce que tout le monde croit. Ils ont peur. La terreur est faite pour terroriser.
2) Ils n'ont pas envie de terminer comme vous: apparemment dans la grande gène, ayant toutes sortes d'ennuis. On me dira le vote est secret: certes mais les sanctions contre les circonscriptions qui votent mal ne sont pas secrètes
3) Ils votent comme papa et maman leur ont dit de voter (même si leurs parents ne sont plus de ce monde).
4) Il votent aussi parce que tel politicien leur a promis tel avantage ou leur a procuré une bonne place de fonctionnaire et se moquent du reste...
3) ils sentent que la solution est dans un gouvernement mondial et pas dans un repli.
5) enfin et surtout, surtout ils n'ont sans doute pas envie de voter pour quelqu'un qui au nom d'un mystérieux "bien commun" veut les priver de leurs droits, car tout le monde veut voir Dieu et a le droit d'y parvenir.

D'ailleurs, je regrette d'avoir à vous le dire, malgré toute la sympathie que j'éprouve pour vous en raison de la persécution dont vous faites l'objet, de vos grands talents, de votre courage, et des services immenses que vous rendez à la société, je ne voterais certainement pas pour vous si vous vous présentiez aux élections et je vous combattrais si vous étiez au pouvoir.

Catholique, français, anti-national-socialiste, anti-socialiste en général d'ailleurs, pour une révision des institutions (notamment 1945-1946) en faveur des authentiques droits de l'homme. C'est la solitude absolue. Et pourtant je ne critique pas le peuple qui a besoin d'amour, de solidarité et de miséricorde et pas de critiques acerbes.
Moins
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23.4.14

L'indignation de l'abbé Loiseau



L'abbé Loiseau fait une grosse colère contre la Fraternité sacerdotale saint Pie X (FSSPX).

Voici un extrait de ce texte:

« Unité doctrinale et rectitude morale caractérisaient la Fraternité St Pie X, tandis que « l’Eglise conciliaire » étalait au grand jour ses turpitudes. Voilà le cliché souvent véhiculé par la dite Fraternité. Mais Internet dévoile aussi les difficultés de celle-ci : comme ailleurs, on y trouve des divisions entre les évêques de la FSSPX (et oui, les évêques sont aussi des pécheurs !). Prêtres qui quittent le ministère, des problèmes de mœurs exposés dans les médias ! Concubinages, infidélités, divorces progressent aussi chez les fidèles de la Fraternité St pie X. »

C'est vrai que les lefebvristes ont cru s'enfermer dans le camp des saints et ils découvrent qu'ils sont comme les autres... pire, que leurs fois les entravent et sert à certains de prétexte pour violer le droit naturel.

Mais, je doute que le texte de l'abbé Loiseau puisse convaincre qui que ce soit en raison de la grande indignation qui semble animer son auteur.

La FSSPX est certes incohérente. Tout le monde le sent. Les seuls qui présentent une certaine cohérence sont les sédévacantistes… si l'on accepte le constat préalable au raisonnement lefebvriste: que le Pape n'aurait plus la foi catholique.

Mais cette prémisse est contraire à la foi catholique (l'Église étant indéfectible).

Mais aussi elle est absurde, car personne n'a autorité en matière de foi, sauf le pape. Personne ne peut s'ériger en docteur de la foi. Ce discours rationnellement incohérent, se retrouve substantiellement chez les israélites, chez les musulmans, chez les orthodoxes et chez les protestants.

On peut leur objecter à tous: qui êtes-vous pour parler au nom de Dieu, qui êtes-vous pour parler des mystères divins et condamner la foi de votre prochain ?

D'ailleurs seul le Pape parle au nom de Dieu.

Dès lors, inutile de se perdre en attaques sur les difficultés, les désordres dont souffrent les lefebvristes en donnant l'impression (fausse sans aucun doute) que l'on s'en réjouit.

"Si Dieu n'existe pas, tout est permis". Si la raison n'a plus cours en matière métaphysique, tout se vaut. Si le pape a défailli dans la foi catholique, aucun dialogue n'est plus possible entre croyants, car il ne peut plus y avoir de critères communs en matière de foi. Si l'Église a défailli, plus rien n'est vrai en matière de foi.

Cela suffit, et rend inutile toute critique contingente fondée sur les difficultés de ces malheureux lefebvristes.

En revanche, pour ce qui est des droits universels de l'homme fondés sur la dignité inamissible de l'homme, elle même fondée sur la raison universelle de l'homme, on peut les opposer au pape. C'est la conscience, jugement rationnel moral sur les circonstances particulières que l'homme rencontre qui peuvent être opposés au Pape. En l'occurrence, par exemple, le droit à la liberté religieuse et le droit à la culture justifient l'usage du missel de Jean XXIII et interdisent l'interdiction de l'usage de ce missel.

Ce sont ces arguments, que le lefebvristes se refusent à invoquer par manque de foi et de culture, qui pourraient fonder une partie de leurs refus de la tyrannie disciplinaire ecclésiastique à l'égard des libres peuples chrétiens.

21.4.14

La France innocente du "génocide" Rwandais de 1994



Une vidéo qui permet de mieux comprendre ce qui se passe en Afrique et ce qui s'est passé au Rouanda. Je ne crois pas du tout aux guerres pour les matières premières. Les matières premières, on les achète, c'est moins cher.

Elle innocente la France du crime que certains lui imputent (comme ils lui imputent la "Shoah").

Pour mieux comprendre la vidéo, il est important de lire cet article du Figaro avant.

On a vu à l'occasion de ce massacre ethnique de 800 000 personnes en trois mois (printemps 1994), que de simples machettes sont plus efficaces que des "chambres à gaz".

20.4.14

Les églises appartiennent à l'État (aux communes)




Cette photo rappelle opportunément qu'en 1905 l'État a nationalisé les églises (et les temples et les synagogues) sans indemnités aux associations cultuelles.

La situation n'a donc rien à voir avec les financements publics des mosquées au profit d'associations musulmanes.

Quant à la laïcité, la saine laïcité, elle est respecté par la devise de la France. Cette devise est conforme à l'évangile.

19.4.14

Pâques: exultet



Exsúltet iam angélica turba cælórum:
exsúltent divína mystéria:
et pro tanti Regis victória tuba ínsonet salutáris.


Gáudeat et tellus, tantis irradiáta fulgóribus:
et ætérni Regis splendóre illustráta,
tótius orbis se séntiat amisísse calíginem.


Lætétur et mater Ecclésia,
tanti lúminis adornáta fulgóribus:
et magnis populórum vócibus hæc aula resúltet.


[Quaprópter astántes vos, fratres caríssimi,
ad tam miram huius sancti lúminis claritátem,
una mecum, quæso,
Dei omnipoténtis misericórdiam invocáte.
Ut, qui me non meis méritis
intra Levitárum númerum dignátus est aggregáre,
lúminis sui claritátem infúndens,
cérei huius laudem implére perfíciat.]

[V/ Dóminus vobíscum.
R/ Et cum spíritu tuo.]
V/ Sursum corda.
R/ Habémus ad Dóminum.
V/ Grátias agámus Dómino Deo nostro.
R/ Dignum et iustum est.

Vere dignum et iustum est,
invisíbilem Deum Patrem omnipoténtem
Filiúmque eius unigénitum,
Dóminum nostrum Iesum Christum,
toto cordis ac mentis afféctu et vocis ministério personáre.

Qui pro nobis ætérno Patri Adæ débitum solvit,
et véteris piáculi cautiónem pio cruóre detérsit.

Hæc sunt enim festa paschália,
in quibus verus ille Agnus occíditur,
cuius sánguine postes fidélium consecrántur.

Hæc nox est,
in qua primum patres nostros, fílios Israel
edúctos de Ægypto,
Mare Rubrum sicco vestígio transíre fecísti.

Hæc ígitur nox est,
quæ peccatórum ténebras colúmnæ illuminatióne purgávit.

Hæc nox est,
quæ hódie per univérsum mundum in Christo credéntes,
a vítiis sæculi et calígine peccatórum segregátos,
reddit grátiæ, sóciat sanctitáti.

Hæc nox est,
in qua, destrúctis vínculis mortis,
Christus ab ínferis victor ascéndit.

Nihil enim nobis nasci prófuit,
nisi rédimi profuísset.
O mira circa nos tuæ pietátis dignátio!
O inæstimábilis diléctio caritátis:
ut servum redímeres, Fílium tradidísti!

O certe necessárium Adæ peccátum,
quod Christi morte delétum est!
O felix culpa,
quæ talem ac tantum méruit habére Redemptórem!

O vere beáta nox,
quæ sola méruit scire tempus et horam,
in qua Christus ab ínferis resurréxit!

Hæc nox est, de qua scriptum est:
Et nox sicut dies illuminábitur:
et nox illuminátio mea in delíciis meis.

Huius ígitur sanctificátio noctis fugat scélera, culpas lavat:
et reddit innocéntiam lapsis
et mæstis lætítiam.
Fugat ódia, concórdiam parat
et curvat impéria.

In huius ígitur noctis grátia, súscipe, sancte Pater,
laudis huius sacrifícium vespertínum,
quod tibi in hac cérei oblatióne solémni,
per ministrórum manus
de opéribus apum, sacrosáncta reddit Ecclésia.

Sed iam colúmnæ huius præcónia nóvimus,
quam in honórem Dei rútilans ignis accéndit.
Qui, lícet sit divísus in partes,
mutuáti tamen lúminis detrimenta non novit.

Alitur enim liquántibus ceris,
quas in substántiam pretiósæ huius lámpadis
apis mater edúxit.²

O vere beáta nox,
in qua terrénis cæléstia, humánis divína iungúntur!¹

Orámus ergo te, Dómine,
ut céreus iste in honórem tui nóminis consecrátus,
ad noctis huius calíginem destruéndam,
indefíciens persevéret.
Et in odórem suavitátis accéptus,
supérnis lumináribus misceátur.

Flammas eius lúcifer matutínus invéniat:
ille, inquam, lúcifer, qui nescit occásum.
Christus Fílius tuus,
qui, regréssus ab ínferis, humáno géneri serénus illúxit,
et vivit et regnat in sæcula sæculórum.

R/ Amen.

18.4.14

Vendredi Saint:, Stabat Mater de Vivaldi




Monsieur Morelle diplômé de l'ÉNA, serviteur des États unis

Monsieur Aquilino Morelle haut fonctionnaire et homme politique de gouvernement (il fait partie des proches conseillers de monsieur Hollande) fait parler de lui.

Il constitue un exemple particulièrement parlant de la haute fonction publique française. On lit de lui sur wikipedia:

« Son premier poste le mène à l’Inspection générale des affaires sociales, où il se penche sur l’affaire du sang contaminé à travers une étude sur les collectes de sang en prison. Il tire de cette expérience l’ouvrage La Défaite de la santé publique.
De 1997 à 2002, il est la « plume » de Lionel Jospin, Premier ministre4. En 2001, il est candidat pour le PS dans la ville de Nontron en Dordogne6, où il est battu par le maire sortant, Pierre Giry.
Depuis 1998, il est membre de la French-American Foundation. »

Il est aussi diplômé de l’ÉNA (promotion Condorcet). Je trouve ces noms de « promotions » particulièrement ridicules, car sans rapport avec le service de l’État. On a quand même échappé à ce pauvre Voltaire dont le nom fut donné à une autre "promotion", ce qui est très parlant sur l'impartialité idéologique de la caste gouvernante.

Quant à lui, Condorcet fut un idéologue rationaliste et technocrate:

« En avril 1792, Condorcet présente un projet de réforme du système éducatif visant à créer un système hiérarchique, placé sous l’autorité d’hommes de savoir, qui agiraient comme des gardiens des Lumières et qui, indépendants du pouvoir, seraient les garants des libertés publiques. Le projet est jugé contraire aux vertus républicaines et à l’égalité, livrant l’éducation de la Nation à une aristocratie de savants. »

Ce projet était effectivement contraire à l’égalité de tous. Sans doute grisé par le sentiment de sa valeur intellectuelle (réelle sa valeur), il finissait par penser qu'il était d’une race destinée à éclairer le peuple. Mais le peuple n’a pas de leçon de morale à recevoir de part d’aucun maître-penseurs. Le peuple est libre de penser sans le concours des "grands" intellectuels ou de la franc-maçonnerie.

Les « hautes autorités » de 2014 (instituées notamment par monsieur Chirac) et des écoles comme l’ÉNA et l’ENM sont une résurgence de ce projet monstrueux bafouant la liberté, l’égalité et la fraternité.

Revenons à Morelle: pour être un serviteur de l’État, il n’a pas perdu le sens des affaires en faisant des droits d’auteur avec des dossiers qu’il a consultés dans le cadre de son travail déjà très bien rémunéré. D’une pierre deux coups financiers. C’est un homme avisé, prédestiné à être un maître à penser !

Membre de la French-american Foundation depuis 1998. Un agent de la CIA, quoi… travaillant à l'Élysée avec monsieur Hollande, lui-même membre de la même fondation depuis 1996.

On lit sur wikipedia à propos de monsieur Hollande:

« En 1996, François Hollande participe au programme Young Leaders organisé par la French-American Foundation43, une fondation franco-américaine fondée en 1976 sous l'égide des présidents Valéry Giscard d'Estaing et Gerald Ford dans le but de « renforcer les liens entre les deux pays en encourageant la rencontre et l’échange entre futurs leaders français et américains ».

17.4.14

Sexe ou genre ? Les sexes sont matériels, le genre est une idée

Lu sur un site de vente de chaussures en ligne pour donner des indications sur le type de clientèle concernée:

"Sexe/genre: " "Homme" ou bien "femme" ou encore "enfant".

Il existe des enfants des deux sexes.

Il m'étonnerait que celui qui serait homme et voudrait à force d'hormones devenir femme puisse chausser des chaussures de genre "femme" (et vice-versa). Le pied d'un homme ne sera jamais celui d'une femme (et vice-versa).

Le marxisme, fils du cartésianisme, montre ici son caractère inopérant pour rendre compte de la nature humaine. Tout homme a un squelette qui diffère selon le sexe.

Le marxisme est assez puissant en 2014 pour terroriser les commerçants et les faire agir contre la droite raison, contre l'évidence en exécution de théories de raisonneurs.

16.4.14

Réflexions sur la carrière de monsieur Hollande

http://vk.com/video231636035_168445976

On peut voir François Hollande se faire nourrir par Lionel Jopin et rire bêtement, comme un véritable magistrat français à la tête porcine.

Monsieur Hollande est diplômé de Hautes études de commerce, diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris, de l’École nationale d’administration (sorti 7e de la promotion Voltaire), magistrat à la Cour des comptes, maître de conférence à l’Institut d’études politiques de Paris, il sera membre de droit du Conseil constitutionnel si un jour il cesse de sévir à l’Élysée. Il est Grand-Croix de l’Ordre national de la Légion d’honneur. Il fait partie des Young leaders, organisation américaine d’influence qui sélectionne ceux qui exerceront des postes de responsabilité en France.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Hollande

Il a dû être choisi pour sa distinction et son intelligence, pas parce qu’il ancien (?) militant communiste. Tant de concours réussis ! Tant de sélections et de distinctions ! Pas de doute, la haute administration et l’administration américaine ne discriminent pas selon les convictions politiques, mais uniquement selon la valeur intellectuelle et morale. Comment en douter ?

Quand supprimera-t-on cette gangrène IEP, ENA, ENM, Légion d’honneur etc. Et se libérera-t-on de l’influence corruptrice américaine ?

En attendant, cette vermine de hauts fonctionnaires et de magistrats corrompus touche gros sur le Trésor public. (Madame Chirac se félicitait que son mari ait fait une belle carrière. Elle ne considérait ni le bien commun, ni le service de la France et de l'humanité. Ce n'était pas ce qu'elle considérait lorsqu'elle se souvenait de la "carrière" de son mari).

15.4.14

Mon message à mon sénateur sur le projet de "loi" sur la prétendue égalité entre les hommes et les femmes

Légèrement corrigé, voici la substance du message que j'expédie à "mon" sénateur par voie électronique:

Monsieur le Sénateur,

J'ai l'honneur de m'adresser à vous à la suite de la demande que m'a adressée la Fondation Jérôme Lejeune.

Que les hommes et les femmes soient égaux en droits fondamentaux, c'est une évidence. Mais que les hommes et les femmes soient égaux en tout, c'est une absurdité démentie par l'expérience de tous les jours.

Le projet de loi sur l'égalité est une injustice puisque les hommes ne pourront jamais être mères, ni porter les enfants pendant neuf mois, ni les allaiter. Les statistiques ne rendent pas compte de cette évidence.

Il ne peut exister de "droit" à l'avortement opposable à la collectivité, c'est-à-dire à vous et à moi et aux autres. Je ne suis pas responsable, ni les autres, ni la collectivité, des comportements ni de l'entourage, ni des convictions d'une certaine frange de la société (l'avortement ne concerne qu'environ 25 % des femmes, mais en concernerait-il 95 % que cela serait la même chose). Songez d'ailleurs que certaines femmes ne seront jamais enceintes pour diverses raisons. Elles auraient donc moins de "droits" que les autres femmes ?

D'autre part, en discriminant les "violences faites aux femmes", ce texte de loi bafoue l'égalité de tous les êtres humains. Des femmes sont violentes, des femmes tuent, des femmes volent, des femmes escroquent et profitent de leur sexe pour ce faire. Même si statistiquement, cela se constate moins, c'est une vérité certaine. Il n'y a donc pas lieu de distinguer ici selon le sexe, sauf à créer des privilèges selon le sexe. (Les statistiques sont évidemment faussées en raison des barrières psychologiques.)

Je relève encore dans le projet de loi gouvernemental l'extension du "droit" loufoque au "mariage" homosexuel.

En évitant de critiquer les dispositions valables (qui ne sont sans doute édictées que pour faire passer les dispositions contraires aux droits universels de l'homme), je vous prie de vous élever contre les dispositions discriminantes et contraires à la liberté, à l'égalité et à la fraternité et en général aux droits universels de l'homme.

Référence du projet de loi : http://www.senat.fr/leg/pjl13-444.html

Je vous prie de croire, monsieur le Sénateur, à mes très respectueux sentiments.

Denis Merlin

11.4.14

« Le piège des médias » selon le dissident Reynouard



Monsieur Reynouard soulève un problème très intéressant. Il est en effet, inutile de donner des interview parce que les institutions faussent le débat.

Cependant, le mode de raisonnement habituel de monsieur Reynouard. Il croit prouver la justesse de sa cause en démontrant la malhonnêteté de ses ennemis. Il pêche par un certain relativisme (pour lui des circonstances atténuant la responsabilité pénale deviennent des preuves de l'innocence).

Pour monsieur Reynouard, il ne semble plus y avoir d'absolu de la vérité et de la justice. C'est le mal qui serait la preuve du bien. Mais le bien ou le mal ne se confondent jamais avec un parti. Le bien et le mal sont toujours inextricablement liés dans tout être humain ordinaire.

Or la vérité, la justice sont des notions absolues. Les droits de l'homme, en le sens de l'article 30 de la Déclaration des droits de l'homme du 10 décembre 1948, sont également un absolu.

Ces notions sont institutionnellement bafouées par les textes fondamentaux de l'ordre juridique en vigueur en 2014.

Voici certains des textes qui me semblent fonder l'ordre public universel de 2014 : la Charte de l'Atlantique du 14 août 1941, la Déclaration des Nations unies du 1er janvier 1942, prolongées et aggravées par l'Accord de Londres du 8 août 1945 (la sanction pénale devient une nécessité absolue), le Préambule de la Constitution de 1946, la Résolution du 11 décembre 1946 de l'assemblée générale de l'ONU.

C'est pour cela que participer à un débat sous l'égide occultée de ces textes institutionnels manichéens et bafouant les droits universels de l'homme ne peut que conforter ces institutions de mensonge et d'injustice.

7.4.14

Louis XIV, père de la République ?

Comment ne pas penser que Louis XIV est le père de la Révolution en lisant cet extrait d'un texte de Louis XIV :

« La France est un État monarchique dans toute l’étendue de l’expression. Le roi y représente la nation entière, et chaque particulier ne représente qu’un seul individu envers le roi. Par conséquence, toute puissance, toute autorité résident dans les mains du roi, et il ne peut y en avoir d’autres dans le royaume que celles qu’il établit. Cette forme de gouvernement est la plus conforme au génie de la nation, à son caractère, à ses goûts et à sa situation. Les lois constitutives de l’État ne sont pas écrites, ou moins le plus grand nombre ne l’est pas. La nation fait corps en France. Elle réside tout entière dans la personne du roi, etc. (Lemontey, Mon. De Louis XVI p. 15, note). »

Cité par Rohrbacher (p. 223 col. 1 t. 11) Histoire générale de l’Église catholique extrait de Gallica.

Or la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789 décide:

« Article III
Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément. »

Louis XIV était un partisan de la souveraineté nationale. Il pensait qu'il était le seul représentant de la nation en vertu de la constitution de la France qu'il déclarait en partie non écrite.

Seulement en 1789, les rédacteurs de la Déclaration exigeaient que l'émanation de l'autorité souveraine de la nation ne soit plus le chef d'une famille, mais que cette émanation soit expresse et émane du peuple.

L'aspect virtuellement totalitaire de l'autorité souveraine était même atténuée en 1789 dans la Déclaration qui proclamait les droits de l'homme.

Seul Dieu est véritablement souverain (Compendium 383). Donc son représentant: le Pape est aussi souverain au-dessus, en certaines matières, de toute « souveraineté » laïque. Déclarer la nation souveraine, c'était déclarer implicitement, mais solennellement la volonté de refus d'obéissance au pape.

Les problématiques

1) de la constitution

2) de la souveraineté nationale

sont déjà présentes dans les écrits de Louis XIV (mort en 1715).

La Révolution était bien partiellement en germe dans les écrits de Louis XIV. Involontairement, il posait des problèmes auquel la Révolution apportera des réponses. Car en niant les droits de l'homme, par son silence, Louis XIV provoquait les Français à les énoncer et à les proclamer.

En 2014, reste encore en suspens la question de la souveraineté limitée de la Nation, face à l'autorité souveraine de Dieu et la liberté de la Nation de le proclamer et l'énoncer.

5.4.14

Le rôle des chrétiens dans le rétablissement de l'ordre

Lu sur le Salon beige un grande tirade, pas fausse d'ailleurs, bien que nécessitant quelques précisions :

« Je ne crois pas à un retour du christianisme sans le Christ lui-même. Un discours qui ne reposerait que sur la transmission des valeurs chrétiennes conduit à l’apostasie. C’est le Christ qui révèle à chaque homme sa valeur et sa dignité et lui seul peut nous sauver du désespoir assuré dans lequel nous place irrémédiablement notre condition humaine déchue. Mais il est vrai aussi que la découverte de la beauté et de la grandeur de l’anthropologie chrétienne peut être pour beaucoup l’occasion de découvrir le Christ, sa personne et son œuvre. »

Cependant, je relève sur le site du Vatican qu'à de nombreuses reprises le haut clergé parle de "nazi", de "nazisme" et qu'à aucun moment ce haut clergé de ne conteste l'ordre public frelaté de l'accord de Londres du 8 août 1945.

Or "nazi" en allemand signifie "syphilis". Est-il conforme à la dignité de l'homme de qualifier des hommes de "syphilis" ?

Même les nationaux-socialistes, puisqu'ils sont des hommes, ont droit aux droits universels de l'homme, donc à la présomption d'innocence, à un procès équitable et personnel etc. Il est dommage que le Vatican ne le rappelle jamais et, au contraire, hurle avec les loups...

Rétablir l'ordre



La provocation au mal n'est pas vertu. Monsieur Reynouard a donc tort de provoquer la magistrature à l'incarcérer. Car il y aurait des moyens de se défendre. Monsieur Reynouard conduit une politique perverse sous couvert de vertu.

D'autre part, le problème radical ne se situe pas au niveau de l'existence des chambres à gaz. Le problème se situe au niveau de la violation du droit par l'accord de Londres du 8 août 1945. Ce sont les droits de l'homme qui sont en jeu. Les institutions au niveau le plus élevé des institutions nationales et internationales bafouent l'ordre public. C'est l'ordre public frelaté du 8 août 1945 qui est à réviser en premier.

Quand l'ordre sera rétabli au niveau central, alors, par diffusion, l'ordre se rétablira aux périphéries.

4.4.14

Rohrbacher à propos du pape Formose et du prétendu "Concile cadavérique" d'Étienne VII


On raconte, comme une vérité certaine, que le pape Étienne VI (mai 896 août 897) aurait fait déterrer Formose (891- mai 896) son prédécesseur indirect (un très bref pontificat s'intercalant). Il l'aurait exhumé pour lui faire un procès sur la validité de son pontificat et sur la validité des ordinations qu'il avait conférées. On aurait même coupé deux doigts au cadavre apporté en concile pour le "juger". C'est dans sa logique de dissident et de refus du bien commun (qui n'exclut personne même pas les magistrats ou les ennemis).

Mais aucune pièce du procès ne semblent nous être parvenue. Rohrbacher écrit en effet (Histoire universelle de l'Église catholique t5 p 402 vue sur Gallica):

« Nous avons deux rescrits du pape Étienne VI »

Il ne semble donc pas que nous soit parvenu aucun autre document du même pape dont le pontificat ne dura que 15 mois environ.

Rohrbacher ajoute:

« Voilà ce qu'un auteur contemporain, ordonné par le pape Formose, raconte dans un écrit composé pour la défense de ce pape et de ses ordinations (Bibl. pat. t. VIII »

Il ne s'agit donc que d'un témoignage. Peut-être indirect. Le témoin en question, à qui Étienne VI avait fait des ennuis au sujet de son ordination, n'est, en outre, pas tout à fait impartial à l'égard du pape Étienne VI. Peut-être donc, mais peut-être pas aussi, en tous cas, nous n'avons aucune preuve authentique.

Cette histoire invraisemblable ne devrait pas être rapportée comme un fait historique incontestable, mais comme un anecdote à la façon dont Rohrbacher lui-même la rapporte et dont le lecteur pourra juger.

3.4.14

Les divorces suppriment-ils les mésententes ?



Quoiqu'un peu (trop) longue, cette émission sur un crime est intéressante quant à la réalité des familles recomposées et des divorces.

Sans préjuger de la possibilité d'une révision du procès, toujours possible, on peut du moins imaginer ce qui aurait pu se passer si la défense avait été moins volcanique. 

Sans que l'usage de l'imagination n'entraîne un jugement, ni des faits, ni des personnes, retenons de cette émission que, d'une part, lorsqu'une famille recomposée apparaît comme tranquille, elle peut en réalité cacher des haines. Une famille recomposée a quelque chose à prouver (notamment que l'Église a tort en condamnant le divorce).

Retenons d'autre part que l'accusée avait un mobile compréhensible (qui n'absout pas, mais excuse partiellement): la victime pouvait lui apparaître comme celle qui lui avait pris son mari, qui lui avait pris ses filles, qui l'avait réduite à la misère, et qui, c'était le comble, la narguait et l'humiliait. L'injustice provoque la haine. Ce n'était peut-être pas le cas. Je ne juge pas. J'imagine.

En l'occurrence, deux divorces ont conduit à des situations personnelles atroces et ont avivé les conflits et les drames: un suicide, des enfants sans père, une femme dans la détresse, une famille "recomposée" où les haines couvent et où, dans le secret de l'intimité familiale, on s'accuse d'un crime. Car une accusation injuste équivaut au crime, et si le crime a été commis... un crime est un crime. Survient alors un autre homicide probablement passionnel ; d'où une affaire criminelle inextricable...

L'abbé Meslier (1664-1729), un des pères du communisme, prétendait que l'institution du divorce supprimerait les mésententes conjugales. On vérifie dans les faits qu'il n'en est rien.

Le divorce n'est pas la solution aux mésententes familiales.

2.4.14

Si tu savais !


Nous avons besoin de la foi pour savoir que Dieu nous aime, car nous sommes plongés dans un monde très imparfait. Cette imperfection peut nous faire croire que Dieu nous a oubliés, nous a abandonnés.

"Nous avons cru en la charité." Nous fait dire l'Esprit-Saint par l'apôtre saint Jean (1er épître 4,16). Si nous y avons cru, c'est parce que ce n'est pas évident. Nous n'en aurons que plus de mérites, car Dieu, toujours humble, nous dit "Croyez-y, car je sais que ce n'est pas évident".

N'oublions pas non plus que Jésus sur la croix, juste avant de mourir récita un extrait du psaume 21. Et ce psaume disait : "Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m'avez-vous abandonné ?" Pourtant, Dieu lui-même, Jésus a voulu éprouver la déréliction complète.

Le valable et l'abject


Voici le commentaire que j'ai posté sur youtube:


Les gens ne sont pas d'accord avec vous car:
1) Ils croient ce que tout le monde croit. Ils ont peur. La terreur est faite pour terroriser.
2) Ils n'ont pas envie de terminer comme vous: apparemment dans la grande gène, ayant toutes sortes d'ennuis. On me dira le vote est secret: certes mais les sanctions contre les circonscriptions qui votent mal ne sont pas secrètes
3) Ils votent comme papa et maman leur ont dit de voter (même si leurs parents ne sont plus de ce monde).
4) Il votent aussi parce que tel politicien leur a promis tel avantage ou leur a procuré une bonne place de fonctionnaire et se moquent du reste...
3) ils sentent que la solution est dans un gouvernement mondial et pas dans un repli.
5) enfin et surtout, surtout ils n'ont sans doute pas envie de voter pour quelqu'un qui au nom d'un mystérieux "bien commun" veut les priver de leurs droits, car tout le monde veut voir Dieu et a le droit d'y parvenir.
D'ailleurs, je regrette d'avoir à vous le dire, malgré toute la sympathie que j'éprouve pour vous en raison de la persécution dont vous faites l'objet, de vos grands talents, de votre courage, et des services immenses que vous rendez à la société, je ne voterais certainement pas pour vous si vous vous présentiez aux élections et je vous combattrais si vous étiez au pouvoir.
Catholique, français, anti-national-socialiste, anti-socialiste en général d'ailleurs, pour une révision des institutions (notamment 1945-1946) en faveur des authentiques droits de l'homme. C'est la solitude absolue. Et pourtant je ne critique pas le peuple qui a besoin d'amour, de solidarité et de miséricorde et pas de critiques acerbes.

Monsieur Reynouard tient un discours qui est intéressant en ce qu'il permet d'échapper au mensonge de plomb, à la haine folle, au mépris hypocrite des droits universels de l'homme instillés dans les institutions d'abord internationales, depuis octobre 1943 environ (voir Déclaration de Moscou, à laquelle la France eut l'honneur de ne pas participer). Mais le fond du discours de monsieur Reynouard est très inquiétant. Curieusement, l'institution judiciaire le persécute pour ce que son discours a de bien et ne le critique pas pour ce qu'il a d'abject. Il est difficile d'être plus pervers.