31.5.14

31 mai, Marie-Reine

Pie XII a institué la fête de Marie Reine par son encyclique Ad cæli reginam le 31 mai. (Via le blog de M. Daoudal)

Il semble que Paul VI a déménagé la fête de la Visitation du 2 juillet au 31 mai.

Usant de ma liberté religieuse, je continue à célébrer cette fête et celle des Régine.

« 34 - De longues et mûres réflexions Nous ayant persuadé que si cette vérité solidement démontrée était rendue plus resplendissante aux yeux de tous - comme une lampe qui brûle davantage quand elle est placée sur le candélabre - l'Eglise en recueillerait de grands avantages, par Notre autorité apostolique Nous décrétons et instituons la fête de Marie Reine, qui se célébrera chaque année dans le monde entier le 31 mai. Nous ordonnons également que, ce jour-là, on renouvelle la consécration du genre humain au Cœur Immaculé de la Bienheureuse Vierge Marie. C'est là, en effet, que repose le grand espoir de voir se lever une ère de bonheur où régneront la paix chrétienne et le triomphe de la religion. »

Encyclique du 11 octobre 1954.

30.5.14

Otto Neururer, martyr de la liberté religieuse

Aujourd'hui l'Église fête le prêtre Otto Neururer:

« En 1938, les Nazis occupent le Tyrol et une persécution religieuse brutale s'abat sur la région.  Ayant déconseillé à une jeune fille d'épouser un divorcé, ami des nazis (en particulier du Gauleiter, chef des Nazis au Tyrol), il est arrêté pour 'diffamation du mariage germanique'.
Il est déporté au camp de concentration de Dachau, puis à celui de Buchenwald où il subit la torture. Conscient de ses devoirs, il enseigne la religion bien que ce fût formellement interdit par la direction du camp. Sachant qu'il risque d'être trahi, il accepte de baptiser un prisonnier. Effectivement, deux jours plus tard, il est conduit au 'Bunker' du camp (lieu de tortures), et , le 30 mai 1940, il y est pendu la tête en bas jusqu'à ce que mort s'ensuive. Ses cendres reposent à l'église de Gœtzens. »

Je n'aime pas le terme de "nazi". En allemand "nazi" signifie "syphilis". On ne peut charitablement appeler son prochain "syphilis". Appelons-les du terme dont ils usent pour se présenter: "national-socialiste". 

Neururer est bien un martyr de la liberté religieuse et de la liberté catholique. Il pouvait conseiller cette jeune fille comme il l'entendait.

Il pouvait ensuite baptiser qui il voulait sans que l'État n'ait rien à dire.

Il a exercé sa liberté, il fut donc assassiné en représailles contre cet exercice. 

En l'assassinant, les autorités nationales-socialistes agirent contre le bien commun de l'Allemagne. Le bien commun pour la société civile, c'était d'avoir un prêtre comme lui qui ne faisait que du bien. Il formait des citoyens responsables et probes, il rendait de grands services, gratuits, à l'État.

Le bien commun, c'est vérité, liberté, justice, donc droits de l'homme. Le bien commun est un bien qui s'étend et s'approfondit lorsqu'il est partagé. Donc, plus il est partagé, plus il s'étend et plus il s'approfondit.

Les bombardements alliés, crimes de guerre impunis



Film intéressant (via François Desouche).

Du point de vue du droit, les bombardements de populations civiles sont un crime de guerre. Que ce soit en France en Allemagne ou partout dans le monde.

La charte de Londres du 08 août 1945 définit ainsi le crime de guerre:

« Assassinat, (…) destruction sans motif des villes et des villages, ou dévastation que ne justifient pas les exigences militaires. »

Pour moi, toute mort voulue même indirectement de populations civiles à la suite d'opérations "militaires" sont des crimes de guerre.

L'accord (dit aussi "charte") de Londres du 8 août 1945 prévoyait cependant le jugement uniquement des crimes de guerre "nazis". L'ordre public de 1945 empêchait et empêche encore toute poursuite de crimes commis par les "alliés". Cet ordre public borgne n'est pas un ordre public réel. Il est partial et à ce titre, il doit être réformé. (Voir mes précédents posts sur la question de l'ordre public, de l'ordre public de 1943-1945-2014 et sujets annexes)

29.5.14

Ascension : « Dieu est monté au milieu des cris de joie »


Ant. ad Offertorium. Ps. 46, 6. Offertoire

« Ascéndit Deus in jubilatióne, et Dóminus in voce tubæ, allelúia.
Dieu est monté au milieu des cris de joie, et le Seigneur au son de la trompette, alléluia. »

On peut en conclure que le ciel est un lieu matériel où se trouvent les âmes des justes. S'y trouvent déjà les corps de Jésus et de sa mère. Certaines traditions y ajoutent le corps de saint Joseph et d'autres saints ressuscités le Vendredi Saint.

Mt 27,52. et les sépulcres s'ouvrirent, et beaucoup de corps des saints qui s'étaient endormis ressuscitèrent,
Mt 27,53. et sortant de leurs tombeaux après Sa résurrection, ils vinrent dans la ville sainte, et apparurent à beaucoup de personnes.



« La politique est à César, et tout est à Dieu, même César, même la politique »

Extrait d'un texte du docteur Dor au sujet de l'avortement:

«  Et comment ne pas citer cette déclaration récente de l’Evêque de Montpellier: « L’Eglise n’a pas à s’immiscer dans les lois civiles », définition même du laïcisme. Rappelons pour l’honneur du clergé, la définition de la saine laïcité par Mgr Hazeman, ancien Recteur du Sacré Cœur de Montmartre : « La politique est à César, et tout est à Dieu, même César, même la politique », charité politique dont parlait Pie XI. »

La citation de l'interview de l'évêque de Montpellier est extraite d'une interview dans laquelle il répondait à une question:

« Quel regard portez-vous sur le projet de loi concernant le mariage pour tous??
L'Église n'a pas à s'immiscer dans les lois civiles. C'est à nous, catholiques, de trouver les motivations de notre comportement. »
Commentaires:

D'une part, les catholiques peuvent avoir une opinion sur les lois et se réclamer, à tort ou à raison, de la doctrine catholique sur la foi et sur la raison (à condition qu'ils n'en fassent pas un thème d'exclusion). C'est leur liberté. Un prélat n'a donc pas à utiliser son autorité pour brider arbitrairement l'action des catholiques en politique. Les laïcs du fait de leur autonomie ont le choix de leur moyens d'action.

D'autre part, il me semble que tout est au Christ. L'Église peut et doit avoir une doctrine au sujet des lois, même civiles. D'ailleurs, sur le mariage, institution divine et sacrée, seule l'Église a compétence juridique pour enseigner une doctrine et même a le pouvoir judiciaire exclusif. Cette doctrine, s'applique à tous, même aux non-croyants. C'est pourquoi, dans le respect de la liberté religieuse, les sociétés civiles peuvent décider de s'en remettre à l'Église au sujet du mariage, même civil, même entre incroyants.

Enfin au sujet de la déclaration de Mgr Hazeman, elle est parfaitement vraie. On aurait tort cependant d'en conclure que n'importe qui, se réclamant de cette doctrine, pourrait imposer son opinion en politique ou en religion. Tout est organiquement prévu par la doctrine sociale. Les hommes sont les ministres de Dieu chacun en le rôle que Dieu leur a assigné.

28.5.14

Pas d'opposition entre le pape François et la pensée de saint Pie X

L'abbé Néri sur le Forum catholique oppose le pape François au pape saint Pie X:

« C'est devenu une sorte de refrain de ses responsables religieux de tous bords et repris en cœur hier par le Pape François et le Patriarche Orthodoxe Bartholomée :
« C’est notre devoir de chercher à construire une société juste et humaine dans laquelle personne ne se sente exclu ou marginalisé. » 
Quelle distance avec le jugement qui portait il y a un peu plus d'un siècle saint Pie X sur l’œuvre du Sillon (2) dont la chimère a été reprise par de là les frontières confessionnels par les zélateurs modernes d'un « nouvel ordre mondial » : 
« Il travaille, dit-il, à réaliser une ère d'égalité, qui serait par là-même une ère de meilleure justice. Ainsi, pour lui, toute inégalité de condition est une injustice ou, au moins, une moindre justice ! Principe souverainement contraire à la nature des choses, générateur de jalousie et d'injustice et subversif de tout ordre social. » 

Je ne vois pas en quoi une société humaine dans laquelle personne ne se sente exclu pourrait être une société sans hiérarchie et sans inégalités de condition.

Analogiquement il y a ceux qui croient que l'égalité dans les droits fondamentaux exige l'égalité absolue dans les droits contingents et l'autre opinion qui prétend que tout étant divers et inégal dans la nature, il n'existe pas de nature humaine donc pas d'égalité des droits fondamentaux.

Une société dans laquelle chacun, à sa place, participe à la vie politique ne signifie pas égalité absolue des conditions (économiques, salariales, matrimoniales, religieuses...) Elle signifie seulement que tout le monde est concerné par la vie politique et que chacun doit pouvoir y participer. Il n'y a donc pas opposition.

27.5.14

Question et réponses sur l'avortement et monsieur Reynouard

Voici une réponse à mon commentaire de M. Reynouard et mes réponses: 

badassmfckril y a 32 minutes

Je pense que VR a bien défendu son point due vue. Il n'est nullement pro avortement. Il met en avant les complaintes des mères pauvres de l'époques (ces mêmes qui militaient pour l'avortement c'est vrai). Pas pour dire que l'avortement est bénéfique mais pour montrer à quel point il a été rendu nécessaire.
Si on veut pouvoir interdire l'avortement, il faut d'abord le rendre aussi inutile que possible dans les conditions de vie de nos citoyens. Dans un système économique brillant comme sous Hitler, aucune mère n'aurait milité pour obtenir le droit d'empêcher la naissance de leur pauvres enfants. Je pense que ça se défends mêmes qui militaient pour l'avortement c'est vrai). Pas pour dire que l'avortement est bénéfique mais pour montrer à quel point il a été rendu nécessaire.
Si on veut pouvoir interdire l'avortement, il faut d'abord le rendre aussi inutile que possible dans les conditions de vie de nos citoyens. Dans un système économique brillant comme sous Hitler, aucune mère n'aurait milité pour obtenir le droit d'empêcher la naissance de leur pauvres enfants. Je pense que ça se défends.
Mes réponses:
Denis Merlin il y a 6 minutes

à badassmfckr On ne peut faire un mal pour qu'il arrive un bien. Aucun état de nécessité ne justifie un homicide.

Denis Merlin il y a 4 minutes

+Denis Merlin Mais sa prise de position est conforme à son idée du "bien commun" qui n'est pas commun (à tous). Le bien commun pour lui c'est le bien de quelques uns parce qu'ils sont les plus forts et les autres n'ont qu'à se soumettre au "bien commun" qui n'est pas leur bien.

Il est difficile de discuter avec fruit lorsque l'interlocuteur ne série pas les questions.

Mise à jour du 29 mai 2014: monsieur Reynouard a supprimé les commentaires, sauf le premier [mise à jour du 5 juin 2014: j'ai fait une erreur, il n'a pas supprimé mes commentaires]. Mes interlocuteurs avaient ajouté d'autres commentaires. J'y avais répondu... Tout a disparu. Il est vrai que nous parlions de la maçonnerie et de la probable adhésion de monsieur Reynouard à une société maçonnique ou para-maçonnique. J'y parlais de la maçonnerie dans le national-socialisme allemand. J'y parlais des assassinats et internements de prêtres par les nationaux-socialistes. J'y parlais aussi de la doctrine sociale de l'Église. Mais les rose-croix (ce qui signifie "silence sur la croix") ne font jamais mention de la doctrine du Christ. Ils ne la critiquent pas. Ils l'ignorent. Il affectent de vivre comme si elle n'existait pas... Tout a donc été effacé, y compris les commentaires de mes naïfs interlocuteurs. Monsieur Reynouard avait-il peur qu'ils ouvrent les yeux ?

Monsieur Reynouard plaide pour l'avortement


J'ai commenté ainsi sur son site youtube:

Votre esprit cartésien est le même que celui de vos adversaires. D'une part, la liberté religieuse est une doctrine traditionnelle et rationnelle, contrairement à ce que prétendent les lefebvristes qui sont incultes (saint Pie X plaidait pour la liberté religieuse, je l'ai prouvé). Cette doctrine ne contredit pas le Syllabus comme je l'ai démontré. Vous discutez des délires lefebvristes. Comme d'habitude vous pensez en relation avec un autre courant de pensée, vous ne pensez pas absolument. On ne raisonne pas sur ces sujets par des QCM et par oui et par non.
Vous plaidez pour l'avortement sous prétexte de dénoncer le complotisme ? Comme rose-croix et franc-maçon que vous devez être, vous plaidez pour l'assassinats d'enfants dans le sein des mères. Je suis soulevé d'indignation.

Cela se confirme, monsieur Reynouard n'est qu'un ennemi de l'ordre naturel, probablement franc-maçon. Car les francs-maçons trouvent grâce à ses yeux, alors que les conclusions certaines de la raison, confirmées par la foi catholique sont systématiquement traînées dans la boue.

D'ailleurs je lui ai écrit sur des sujets tels que la caducité (prétendue) des lois constitutionnelles de 1875 en 1939, sur le bien commun qui, dans sa conception, n'est pas commun à tous..., sur l'ordre public de 1943... Il n'a pas daigné répondre. Il pose en victime, mais il n'est pas intéressé par la vérité.

(Associazione dei genitori di omossessuali) AGEDO Foggia

On lit sur des sites traditionaliste ou lefebvriste que le pape a baisé la main d'un prêtre animateur d'une association AGEDO (de la ville de) Foggia. On présente ce prêtre comme un homosexuel militant.

Or il ne semble pas que ce soit le cas. L'association s'intitule "AGEDO" (acronyme), c'est-à-dire Association des parents (genitori) d'homosexuels. Si je traduis son titre complet: Association des pères et mères, parents proches, parents éloignés et amis d'homosexuels.

Cette association se donne pour mission d'instruire les parents d'homosexuels.

Certes sur son site (en italien), sous prétexte de conseils  et de consolations, l'association justifie et relativise l'homosexualité en énonçant un certain nombre de mensonges. Mais je n'ai trouvé nulle part sur Internet que l'abbé de Paolis serait un homosexuel militant. Il s'est occupé de l'association, mais cela ne veut pas dire qu'il soit lui-même homosexuel.

Il serait nécessaire que ceux qui accusent ce prêtre de prouver leurs accusations par des citations et des références. 

Pour l'instant donc, ils se sont fourvoyés. Présomption d'innocence oblige. 

D'ailleurs, il serait invraisemblable qu'un prêtre catholique soit un homosexuel militant sans avoir été sanctionné par l'autorité religieuse.

Monsieur Millière diffame l'Église

Monsieur Millière colporte une diffamation qui est aussi une incitation à la haine des catholiques. Voici ce que l'on peut lire sous sa plume dans Dreuz.info (via Nouvelles de France):

« L’Eglise a derrière elle deux mille ans, ou presque, d’antisémitisme. Elle a retiré des catéchismes il y a quelques décennies seulement la mention de « peuple déïcide ». Il lui faudra encore faire des efforts pour cesser d’être antisémite. »

Or, non seulement l'Église n'a JAMAIS enseigné dans ses catéchismes que le peuple juif était un peuple « déicide », mais encore dans son premier catéchisme en date (1564) (Catéchisme du Concile de Trente), elle a pris soin de combattre l'antisémitisme, c'est-à-dire non seulement d'innocenter le peuple juif, mais encore de qualifier les mauvais chrétiens et eux seuls (tous le chrétiens sont de mauvais chrétiens) d'avoir des mains « en quelque sorte » « déicides ».

« Il convient d’ajouter, pour donner plus de prix à son Sacrifice, que non seulement ce divin Rédempteur voulut souffrir pour les pécheurs, mais que les pécheurs eux-mêmes furent les auteurs et comme les instruments de toutes les peines qu’Il endura. C’est la remarque de l’Apôtre Saint Paul dans son épître aux Hébreux:   Pensez, dit-il, en vous-mêmes à Celui qui a Souffert une si grande contradiction de la part des pécheurs élevés contre Lui, afin que vous ne vous découragiez point, et que vous ne tombiez point dans l’abattement. 
Nous devons donc regarder comme coupables de cette horrible faute, ceux qui continuent à retomber dans leurs péchés. Puisque ce sont nos crimes qui ont fait subir à Notre-Seigneur Jésus-Christ le supplice de la Croix, à coup sur ceux qui se plongent dans les désordres et dans le mal crucifient de nouveau dans leur cœur, autant qu’il est en eux, le Fils de Dieu par leurs péchés, et Le couvrent de confusion. Et il faut le reconnaître, notre crime à nous dans ce cas est plus grand que celui des Juifs. Car eux, au témoignage de l’Apôtre,   s’ils avaient connu le Roi de gloire, ils ne L’auraient jamais crucifié. Nous, au contraire, nous faisons profession de Le connaître. Et lorsque nous Le renions par nos actes, nous portons en quelque sorte sur Lui nos mains déicides.  »

Monsieur Millière fait de l'incitation à la haine religieuse par ses calomnies et diffamations. Ses affirmations seront reprises avec gourmandise par les néo-nationaux-socialistes, trop heureux d'enrôler mensongèrement l'Église dans leurs infamies.

J'ai déjà posté plusieurs fois à ce sujet sur mon blog.

Responsabilité de la France pendant l'Occupation (Vidéo de monsieur Soral)



Mis à part l'imputation de l'idéologie de la faute héréditaire au Talmud (sans références), je pense que cette vidéo est intéressante sur dans sa dénonciation des infâmes accusations des sieurs Chirac et Hollande contre le peuple de France.

F. Mitterrand refuse d'imputer les déportations à la France, mais... Mais il a imputé ces déportations à l'État français du maréchal Pétain (voir le décret du 23 février 1993).

Or d'une part ce n'est pas au pouvoir politique d'imputer des responsabilités. Le Président de la République n'a donc pas à imputer une responsabilité historique quelle qu'elle soit.

J'ai démontré sur ce blog que ces lois mémorielles bafouaient la Déclaration des droits de l'homme et du citoyens du 26 août 1789 (articles 6 phrase deuxième) .

Ces lois bafouent en outre l'article 8 de cette même déclaration. Cet article 8 proclame que les sanctions pénales doivent être « strictement et évidemment nécessaires ». Ce qui s'oppose à la flétrissure collective.


26.5.14

Le vote blanc, suffrage exprimé

http://www.huffingtonpost.fr/2014/05/26/europeennes-vote-blanc-comptabilise-premiere-fois_n_5390601.html?utm_hp_ref=france

Depuis février 2014, les bulletins blancs sont comptabilisés à part des votes nuls. Le vote blanc représente environ 3 % des suffrages exprimés au élections européennes. Ce qui est considérable puisque le vote blanc n'est pas discuté dans les médias.

Monsieur Reynouard, qui, contre la morale, conseille de "déchirer sa carte d'électeur" devrait reconsidérer sa position.



Monsieur Reynouard semble ignorer l'adage : "comparaison n'est pas raison." Un autre de ses péchés est de former sa pensée en réaction aux autres pensées. Pourquoi ne pense-t-il absolument que rarement.

Pourquoi ne faudrait-il pas voter si la majorité n'est pas d'accord avec moi ? Pourquoi ne faudrait-il pas voter en considérant que, selon monsieur Reynouard, la majorité ne cherche que son plaisir immédiat sans chercher l'ordre transcendant du bien commun qui n'est pas commun ? Chacun se détermine selon sa conscience. Mon vote ne compte pas ? Mais j'aurais exprimé ce que je crois être le meilleur devant Dieu et devant les hommes. Je ne serai pas un dissident, mais je resterai respectueux des autres hommes. C'est pourquoi voter blanc est mieux que ne pas voter.

La masse a-t-elle une importance ?



Monsieur Reynouard, qui doit être un de mes plus implacables ennemis, comme le furent les nationaux-socialistes à l'égard des catholiques, poste cette nouvelle vidéo. Je sympathise avec monsieur Reynouard, car les droits de l'homme sont universels et le Seigneur a commandé d'aimer ses ennemis. Or il est injustement persécuté. De plus, il a un talent certain. J'apprécie qu'il ne soit pas antisémite.

Monsieur Reynouard est obsédé par le vote de la « masse ». Il constate un hiatus entre ce qui est vrai et la masse des votes pour les marxistes...

Ce que pensent les gens a peu, fort peu, d'importance. L'important est d'être dans la vérité. Nous n'avons évidemment pas les moyens de convaincre « les masses ». Mais nous avons les moyens de vivre dignement et de chercher la vérité sans acception de personne.

Les leçons de l'echec de Force vie

Force-vie n'a obtenu que 0,5 % des voix, on aurait tort de conclure que le combat pour la vie et pour le mariage ne préoccupe (presque) personne.

Force vie n'était pas clairement pour l'identité catholique et gauloise de la France, dès lors comment voter pour eux ? Il ne suffit pas d'avoir raison sur des points très importants, si l'on ne milite pas pour la France, donc pour l'ordre public français, un ordre public rationnel ferme et valable pour tous, on n'apporte rien de solide...

Si l'on ne milite pas pour cet ordre public universel et français, la militance pour la vie se fragilise par manque de cohérence.

La défense de la vie est une conséquence de la militance pour la vérité, pour la justice, pour la liberté, pour les droits universels de l'homme, pour la fraternité et pour la France gauloise. Les gens s'éloignent si l'on croit possible de tenir "la vie" naturelle pour la valeur suprême et quasi unique au mépris de l'amour pour les valeurs fondamentales de la vie politique qui fondent le respect de la vie: vérité de la dignité de l'homme, patrie et fraternité...

24.5.14

M. Robert Gates affirme que les Français sont des voleurs

Le mercredi 21 mai 2014, monsieur Robert Gates ancien directeur de la Central intelligence agency (CIA) et ancien secrétaire à la défense des États-Unis a dit (selon le site du Figaro):
« Et, juste après les Chinois, les espions «les plus capables», selon l'ancien ministre, sont les Français, rapporte The Diplomat . «Et ils espionnent depuis longtemps», affirme Robert Gates, qui fait apparaître le phénomène sous Louis XIV, au XVIIe siècle. Les services de l'État et les industriels travailleraient depuis «main dans la main». Selon Gates, les services de renseignement français auraient ainsi l'habitude de s'introduire dans les chambres d'hôtel des dirigeants américains pour télécharger les contenus des ordinateurs portables. »

Ces accusations très graves ne sont fondées sur aucune affaire précise. Quand ? Où ? Qui ?

Y a-t-il des Français sous les verrous ou y a-t-il eu des Français sous les verrous pour des faits d'espionnage industriel ? À ma connaissance, jamais.

La haine et le mépris arbitraire de la France s'expriment ici sans retenue. Cela conforte ma conviction que la deuxième guerre mondiale visait d'abord la France, pays des droits de l'homme.

Jacques Chriac contre le "négationisme"

Monsieur Chirac a prononcé cette phrase le 28 janvier 2007 dans son discours sur les Justes au Panthéon:

«  Et c'est aussi sans merci qu'il faut lutter contre le négationnisme, crime contre la vérité, perversion absolue de l'âme et de l'esprit, forme la plus ignoble, la plus abjecte de l'antisémitisme. »

Monsieur Chirac emploie l'hyperbole sans aucune retenue. Il ne dit pourtant pas l'essentiel: que le « négationisme » ou « révisionnisme » est contraire à l'ordre public de 1943-1945, toujours en vigueur aujourd'hui.

C'est un moyen de dissimuler l'arbitraire de l'ordre public actuel en le faisant passer pour une lutte, normale, contre le mensonge et la perversion de l'âme.

23.5.14

La compressibilité de la peine de prison à perpétuité

La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a statué par un arrêt du 20 mai 2014 sur un cas de condamnation à perpétuité « incompressible ».

Selon la cour, la perpétuité réelle sans possibilité d'élargissement constitue une peine inhumaine et dégradante.

Les tribunaux hongrois avaient condamné un individu à la perpétuité réelle pour une série de crimes particulièrement graves.

La Cour exige que la perpétuité réelle, soit assortie de possibilités de libération. Ces possibilités doivent être prévues par les textes. Il faut que le condamné en consultant la loi, puisse savoir à quelles conditions dépendant de lui, il peut être libéré.

La Hongrie avait objecté qu'il existait une possibilité de grâce présidentielle, qu'il existait donc une possibilité de libération. La Cour réplique que la grâce présidentielle n'est assortie d'aucune condition légale, qu'elle ne satisfait donc pas aux exigences de conditions objectives incombant au condamné et prévues par les textes.

Il est donc faux, selon moi, comme le fait Nouvelles de France relayé par Le Salon beige de faire croire que la CEDH interdit en général la perpétuité réelle (« incompressible »). Elle exige seulement qu'elle soit assortie de conditions de libération. Si ces conditions ne sont pas remplie, la perpétuité réelle est possible.

On peut seulement faire observer à la cour que la notion de perpétuité étant absolue (perpétuité = pour la durée de la vie), elle ne peut être qualifiée d'un adjectif qui la dénaturerait. Une perpétuité « compressible » est une notion contradictoire. La prison à perpétuité assortie de conditions de libération me semblerait plus exact.


22.5.14

Pour Robert Faurisson, derrière la Shoah: l'Église

Le Pr. Faurisson se prétend un homme d'exactitude, mais pas de vérité. Il n'aime pas ce mot, pourtant d'usage banal. Comme les francs-maçons n'aiment pas ce mot. Passons sur la contradiction du discours puisque l'exactitude suppose la vérité.

Autre point qu'il partage avec les francs-maçons c'est la diffamation de l'Église.

Sur son blog, il ressasse les hoax selon lesquels l'Inquisition condamnait au bûcher ou que Giordano Bruno fut torturé puis brûlé. Ce n'est pas l'Inquisition (qui ne s'intéressait qu'aux baptisés), ce sont les tribunaux civils qui, au vu des sentences de l'Inquisition, condamnaient à la peine de mort. Les tribunaux civils, instrument de l'État, État par définition laïc, voulaient que leur société restât parfaitement chrétienne, comme c'est la liberté collective d'une société de l'être. Quant à Giordano Bruno, il ne fut pas brûlé à Rome en 1600.

Dans une vidéo, le même professeur Faurisson, un brin cabotin, fait un exposé sur le mot "unreliable" :

http://youtu.be/0v7RtL0TYPA (vers 5 mn)

Unreliable signifierait que c'est "de la m...". Or, dans le droit anglo-saxon, le mot unreliable semble avoir un sens juridique technique. Le tribunal déclarerait un moyen de preuve "unreliable", c'est-à-dire sans valeur, non-concluant. Dès lors, le tribunal, du fait de sa décision sur ce moyen de preuve, enjoint au jury de n'en pas tenir compte, sous peine de sanctions pour les jurés qui auraient, au mépris de la décision de la juridiction, statué en tenant compte de cet élément de preuve. Donc, si un historien déclare un élément de preuve unreliable, il signifie, dans un sens non-technique que cette preuve est de peu de valeur, peu convaincante. Ce mot n'a dans le langage courant pas la même portée que dans le droit judiciaire pénal.

Monsieur Faurisson est un passionné.

Les valeurs d'après la seconde guerre mondiale et le rétablissement de la légalité républicaine

Le 21 mai 2014, le Premier ministre a déclaré (via François Desouche) en Espagne:

« L’extrême droite veut détruire l’Europe et ses valeurs qui ont été construites après la Seconde Guerre mondiale. ».

Or jusqu'à maintenant on ne parlait que de rétablissement de la légalité républicaine (voir l'ordonnance du 9 août 1944 qui en réalité ne rétablissait pas la République, mais constatait une dictature).

Cette déclaration conforte ma conviction qu'il n'y eut pas de « rétablissement de la légalité républicaine », mais un ordre nouveau, un nouvel ordre public, fondé en particulier sur les « chambres à gaz », autrement dit sur la déclaration de Moscou du 30 octobre 1943 signée par Staline:

« Prévenons ceux qui jusqu’à présent n’ont pas trempé leurs mains dans le sang innocent qu’ils craignent de rejoindre les rangs des coupables, parce qu’il n’est pas douteux que les trois puissances alliées [USA, Royaume uni et URSS] les poursuivront jusqu’aux confins de la Terre pour les remettre aux mains de leurs accusateurs de façon que justice soit rendue. »

Cette déclaration fait corps avec l'accord de Londres du 8 août 1945.

Le « rétablissement de la légalité républicaine » n'était donc qu'une façon de cacher l'établissement d'un ordre nouveau corrompant les droits de l'homme.

Cette corruption de l'ordre républicain doit conduire à un ordre nouveau dépassant les deux ordres publics: celui de 1789 et celui, encore plus corrompu, de 1943. 

Revendiquons donc l'établissement d'un véritable ordre nouveau fondé sur les authentiques droits de l'homme. 

En tous cas, au minimum et dans un premier temps, revendiquons la réforme des institutions stalino-anglo-saxonnes. Revendiquons l'abolition de la présomption de culpabilité qu'il a instituée à l'égard de certaines personnes de même que l'abolition de la présomption irréfragable d'innocence à l'égard d'autres personnes.

20.5.14

Les « lois » de mensonge

Le mensonge introduit dans la législation ne cesse de s'étendre.

Voici un communiqué du Printemps français qui l'explique à propos du prétendu "statut de beau-parent" (via le Salon beige).

« COMMUNIQUÉ DE PRESSE : Le Printemps Français refuse au parlement toute légitimité pour créer un nouveau statut parental !
Le Printemps Français s'est opposé et continue de s'opposer à la loi Taubira et à la prétention du législateur à créer un mariage entre des personnes de même sexe, au nom de l'évidence biologique qui institue le mariage. 
De même, le Printemps Français s'oppose à la prétention du législateur à créer un statut de tiers-parent, pour soit-disant donner des droits à la personne qui vit avec l'un des deux parents de l'enfant. Il est totalement faux de prétendre que cette proposition de loi réponde à une nécessité. Elle n'a qu'un objectif : faire rentrer dans la loi un statut du beau parent au profit des couples homosexuels. Cette loi, si elle est votée, ouvrira demain à toutes les dérives par la simple adjonction de droits nouveaux à ce que le législateur aura fait.
La loi est faite pour protéger l'enfant, pas pour donner satisfaction aux fantasmes des adultes. En instaurant juridiquement une confusion volontaire entre les parents et le tiers qui vit avec l'un d'eux, le projet socialiste et écologiste ne vise rien d'autre qu'à l'instauration légale de l'homoparentalité, sous couvert de résoudre des problèmes qui ne se posent que pour eux. En effet, la loi dispose déjà des moyens d'organiser la vie quotidienne entre des parents séparés pour préserver les intérêts de l'enfant. Dans cette proposition de loi, une fois de plus, ce sont les intérêts des adultes que l'on cherche à promouvoir au détriment de l'enfant.
Le Printemps Français demande aux parlementaires de cesser de mentir aux français. La cause de la famille et des enfant mérite mieux. »

Le Parlement ne peut voter une loi mensongère. Mais aujourd'hui la Constitution ment, l'ONU ment... les « lois » mentent.

19.5.14

De Paul VI à Benoît XVI sur le nouveau missel et la violation des libertés religieuse et de conscience dans l'Église

Selon Benoît XVI dans son motu proprio du 7 juillet 2007, les fidèles et les prêtres de l'époque avaient accepté ce nouveau missel "volontiers". C'est ce "volontiers" qui fonderait le titre que se reconnaissait Benoît XVI a interdire en général (et à autoriser exceptionnellement) l'usage du missel de saint Pie V.

Or le discours consistorial de Paul VI de 1976 dément ce terme.

« C’est au nom de la Tradition elle-même que nous demandons à tous nos fils et à toutes les communautés catholiques de célébrer avec dignité et ferveur les rites de la liturgie rénovée. L’adoption du nouvel Ordo Missae n’est certainement pas laissée à la libre décision des prêtres ou des fidèles. L’instruction du 14 juin 1971 a prévu que la célébration de la messe selon le rite ancien serait permise, avec l’autorisation de l’Ordinaire, seulement aux prêtres âgés ou malades qui célèbrent sans assistance. Le nouvel Ordo a été promulgué pour prendre la place de l’ancien, après une mûre délibération et afin d’exécuter les décisions du concile. De la même manière, notre prédécesseur saint Pie V avait rendu obligatoire le missel révisé sous son autorité après le concile de Trente. La même prompte soumission, nous l’ordonnons, au nom de la même autorité suprême qui nous vient du Christ, à toutes les autres réformes liturgiques, disciplinaires, pastorales mûries ces dernières années en application des décrets conciliaires. »
Ce n'est donc pas "volontiers" que le peuple a accepté le missel de Paul VI, c'est au moyen de menaces.

C'est très bien que l'on se prépare à canoniser Paul VI, cela montre que la perfection est facile. On peut ainsi mentir (par exemple le nouveau missel n'est en rien une application des décisions du concile Vatican II). On peut violer la liberté des fidèles en leur interdisant l'usage de prières éditées par un pape. On peut mentir encore en pratiquant un parallèle fallacieux entre l'interdiction de rites qui n'avaient pas reçu l'approbation du Saint-Siège et l'interdiction d'un rite conforme à un missel édité par un pape. On peut donc violer les droits fondamentaux à la vérité, à la culture religieuse, à la liberté de conscience et à la liberté religieuse de milliards d'individus et être un saint à miracles. 

Très bien, cela me rassure pour mon salut... Je me garderais toutefois, avec l'aide de Dieu, de ce mépris de l'humanité dans ses droits fondamentaux.

Le scandale fit trébucher les sédévacantistes et les lefebvristes, car Paul VI, qui restait pape, a, en même temps, enseigné des vérités très profondes et très utiles. 

Il aurait fallu que les lefebvristes comprennent que ce n'était pas la foi qui était en jeu, car seul le Pape est docteur de la foi, mais que c'était la raison. Car la raison fonde les droits de l'homme. Personne n'est juge du Saint Siège, sauf en ce qui concerne ses droits personnels fondamentaux fondés sur la raison, occurrence dans laquelle d'ailleurs on ne juge pas le Saint-Siège mais on juge de ses propres droits naturels (lire mon post sur Jean XXIII respectueux de la liberté religieuse des fidèles).

Les sédévacantistes et les lefebvristes se sont laissés scandaliser par Paul VI. Le Père Guérard des Lauriers avait sans doute raison en accusant Paul VI de "schisme capital", mais son opinion n'avait aucune conséquence pratique (il n'avait aucun titre juridique à donner des conséquences à son opinion), ce que le Père ne comprit pas. Les lefebvristes ne furent pas les seuls scandalisés car les épiscopats qui ont usé de violences en application des discours de Paul VI se sont rendus, eux aussi, coupables de graves fautes contre les droits culturels des nations et les droits naturels des fidèles.

18.5.14

Selon madame Pedotti, le don de la femme serait un mal

Lu sur Riposte catholique un extrait d'un texte de madame Pedotti:

« Le leader de Boko Haram va encore plus loin : les filles enlevées le sont à l’influence occidentale. Elles seront donc mariées de force ou vendues comme esclaves car, selon lui, elles n’ont nul besoin d’éducation pour remplir leur rôle d’épouse et de mère.
Dans leur excès, ces propos exposent, avec une arrogance impudente, une conviction plus partagée qu’il n’y paraît. En effet, quoi de plus naturel que d’assigner les femmes à leur genre qui est le service et le soin ? Jean Paul II n’hésitait pas à l’énoncer ainsi dans sa Lettre aux femmes en 1995 : « C’est en effet spécialement en se donnant aux autres dans la vie de tous les jours que la femme réalise la vocation profonde de sa vie. »
En fait d'impudence, madame Pedotti est une experte. Passons.

La vocation spéciale de la femme est de se donner ?

D'abord se donner à qui ? Mais à l'humanité donc aussi à d'autre femmes qui en ont besoin: handicapées, vieillardes, pauvres, mère de famille nombreuses...

Cela signifie-t-il que les autres ont le droit d'exiger que la femme se donne ? Pas du tout ! Se donner est la vocation de la femme. Conformément à sa nature de femme elle sera heureuse de se donner. L'expérience universelle montre que les femmes sont heureuses de faire plaisir en préparant un repas, par exemple. Cela n'implique pas que les femmes supérieures ne puissent aussi se donner dans d'autres œuvres.

Bref, quel point commun entre Jean-Paul II et Boko-Haram ? Aucun.

Madame Pedotti écrit pour provoquer des émotions, très souvent des émotions de culpabilité, donc d'inhibition, chez les cibles ennemies (en l'occurrence le pape et ceux qui ont foi en lui). Ce qui compte pour un marxiste, c’est que le texte fasse un effet, le reste (dont la vérité) n’est qu’accessoire au but recherché. Ici l'effet recherché est le sentiment de culpabilité chez la cible, l'indignation chez les autres marxistes et ultimement pour tous: la déconstruction culturelle.

Pour en revenir à la réalité, tout être humain est un être avec et un être pour. Ce caractère est seulement plus marqué chez la femme que chez son fils.

17.5.14

« La justice s'honorerait » dit Mgr Di Falco

Mon évêque Mgr Di Falco écrit à propos de l'affaire Kerviel:

« Parmi nos concitoyens, beaucoup ont compris que l’affaire dite « Kerviel », qui oppose depuis six longues années un ancien salarié de la Société Générale à son employeur, a fait de cet homme un bouc émissaire.
Dans ce contexte la Justice s’honorerait en faisant toute la lumière sur cette affaire qui dépasse à l’évidence la seule personne de Jérôme Kerviel.
Je me fais ici l’écho de nombre de nos compatriotes qui partagent avec moi le souhait de ne pas le voir incarcéré tant que la vérité ne sera pas faite quant aux responsabilités réelles encourues par la banque, dans la droite ligne de l’arrêt rendu par la Cour de cassation le 19 mars dernier. »

La Société générale poursuit un jeune homme l'accusant de la perte de plusieurs milliards d'euros. L'invraisemblance de pareilles accusations disqualifient les accusateurs et les juges qui les ont suivis. Ces milliards n'ont pas été perdus pour tout le monde (c'est l'évidence: rien ne se perd, rien ne se crée, les euros perdus pour les uns sont gagnés par les autres. Si ce n'est pas Jérôme qui se les appropriés, c'est qui ? Voilà la question à laquelle la "justice" reste indifférente). L'injustice de fond n'est pas traitée.

Il est non moins évident que la « justice » s'est ridiculisée et déshonorée (une fois de plus) en condamnant Jérôme Kerviel à rembourser plusieurs milliards, même si cette condamnation fut finalement rapportée.

Caritas in veritate pour le développement intégral, donc pour le progrès

La traduction française de Caritas in veritate sur le site de Vatican est souvent peu claire.

Comme Benoît XVI est germanophone, il est probable que la langue originale de l'encyclique ait été l'allemand.

Voici le texte allemand à propos des deux erreurs opposées sur le progrès technique Caritas in veritate § 14 in fine :

« Den technischen Fortschritt ideologisch zu verabsolutieren oder die Utopie einer zum ursprünglichen Naturzustand zurückgekehrten Menschheit zu erträumen, sind zwei gegensätzliche Weisen, den Fortschritt von der moralischen Bewertung und somit von unserer Verantwortung zu trennen. »

Voici la traduction officielle :

« Absolutiser idéologiquement le progrès technique ou aspirer à l’utopie d’une humanité revenue à son état premier de nature sont deux manières opposées de séparer le progrès de son évaluation morale et donc de notre responsabilité. »

Voici celle que je propose:

« Absolutiser l'idéologie du progrès technique ou bien rêver d'un utopique retour à l'état de nature originel, sont deux façons opposées de séparer le progrès [technique] du développement moral et, ce faisant, de notre responsabilité propre. »

Le pape (émérite) reprend l'idée générale de Paul VI sur le développement intégral de l'homme. Intégral, c'est-à-dire développement de tout l'homme, développement mental, corporel. Le développement intégral, c'est le développement de l'homme sous tous ses aspects que notre esprit distingue, mais qui sont unis dans l'individu: spirituel, religieux, philosophique, moral, juridique, scientifique etc. Le progrès technique est indissociable de notre développement moral qui comporte une responsabilité.

Ceux qui absolutisent le progrès technique aussi bien que ceux qui le refusent absolument prennent de lourdes responsabilités. J'en conclus que ces options intellectuelles sont moralement fautives, du fait de leurs conséquences. Il n'est donc licite moralement, ni de refuser le progrès, ni de le séparer de la moralité.

15.5.14

Les restrictions mentales de monsieur Hamon



Les députés veulent interdire à la députée à s'exprimer alors qu'elle dit la vérité. Mentalité totalitaire.

Le lien qui était donné vers l'affiche en .pdf est maintenant "mort". Les "autorités" ont décidé de supprimer la page pour donner du crédit à ce que ce menteur de Hamon déclare à l'Assemblée. Selon lui en effet, "il n'y a pas de demande aux lycéens de venir en jupes".

Belles restrictions mentales puisque cette « demande » n'était qu'une « invitation ». De plus l'autorité, devant le tollé, a finalement retiré son "invitation". Le présent est donc matériellement vrai puisqu'il y a eu une « invitation » et non une « demande », mais qu'elle a été retirée. Donc, il n'y a pas de « demande », il n'y a jamais eu de « demande ». Mais la députée n'avait pas parlé de « demande », mais d'invitation. Il répond donc à côté de la question.

On peut mentir par omission surtout quand on doit la vérité. Comme le ministre doit la vérité sur le fonctionnement de ses services.

Ce mensonge est destiné a protéger les fonctionnaires dévoyés de l'académie de Nantes des justes sanctions disciplinaires et pénales qu'ils encourent.

La liberté religieuse et le prétendu mandat étatique d'enseigner


Discours de Pie XII du 6 décembre 1953 à propos de du mandat d'enseignement et/ou de faire quelque chose de contraire au bien moral :

« che nessuna autorità umana, nessuno Stato, nessuna Comunità di Stati, qualunque sia il loro carattere religioso, possono dare un mandato positivo o una positiva autorizzazione d'insegnare o di fare ciò che sarebbe contrario alla verità religiosa o al bene morale. Un mandato o una autorizzazione di questo genere non avrebbero forza obbligatoria e resterebbero inefficaci »

Dans ce texte Pie XII enseigne que l'État ne peut donner mandat d'enseigner ou de faire ce qui serait contraire à la vérité religieuse ou au bien moral que Pie XII aurait condamné la liberté religieuse de Dignitatis humanæ.

Lisons attentivement.

Ce texte traite de mandat des autorités laïques. Pie XII enseigne que les autorités ne peuvent donner mandat positif.

D’une part ce mandat ne peut être « positif », donc il semble possible d’en conclure a contrario (en gardant à l’esprit la fragilité du raisonnement a contrario) que le mandat peut être tacite. Il ne serait pas illicite que les autorités ferment les yeux sur des activités accomplies en leurs noms, sans qu’elles en aient donné mandat explicite.

A fortiori, si quelqu’un, sans mandat de personne, veut se faire maître de vérités religieuses, l’État n’a aucun titre à le lui interdire dans la mesure de l’ordre public (vérité, justice, liberté) et des droits de l’homme. C’est la liberté religieuse.

Donc, à côté de la liberté religieuse existe une vérité religieuse. Il ne s’en suit nullement que tout un chacun, (pas plus que l’État qui est laïc par nature), ait un titre à se juger juge de la vérité religieuse. Seule l’Église et son chef visible, le pape, sont les oracles de la vérité religieuse. Donc personne ne peut se réclamer d’un mandat des autorités civiles pour enseigner une « vérité » religieuse. Le mandat émanant d'autorités laïques serait nul par défaut de titre.

C’est la liberté religieuse qui préside aux rapports humains laïcs. La vérité religieuse, c’est l’Église et, elle seule, qui la délivre.

Dans son enseignement infaillible, l’Église confirme avec Dignitatis humanæ que la liberté religieuse est une donnée de la raison universelle de l’homme. Ce qui implique qu'elle seule, en raison des motifs de crédibilité qui s'imposent à la raison universelle de l'homme, a un titre à enseigner la vérité religieuse.

14.5.14

En jupe François Hollande !

Monsieur Bernard Antony dans un de ses communiqués fait observer qu'à la suite de l'Académie de Nantes qui "invite" en réalité exige que les garçons déambulent en jupes (sinon, ils sont pour les discriminations et contre l'égalité), il fallait exiger que monsieur Ayrault, maire de Nantes lui aussi se fasse photographier en jupe et déambule dans les rues de Nantes en juge. Moi j'ajoute monsieur Hollande et monsieur Valls dans Paris.

Cette « invitation » de l'autorité (l'Académie de Loire atlantique) est une violation de la liberté du costume et de la liberté d'éducation dont les parents sont les titulaires par un droit/devoir qui leur est conféré DIRECTEMENT par Dieu.

L'État qui est en revanche laïc par nature viole sa laïcité par la simple existence d'un ministère de l'Éducation nationale. Voir l'affiche éditée avec les impôts des parents pour imposer l'idéologie marxiste sans titre.

Mais puisque l'État enseigne cela que les autorités montrent donc l'exemple (en juge et maquillé François Hollande), sinon elles démontreront une fois de plus leur hypocrisie.

« toute société élabore un système propre de justice. »

« Ubi societas, ibi ius : toute société élabore un système propre de justice. »


C'est d'un système de justice et non de droit arbitraire qu'il est question.

Si toute société élabore un système propre de justice, c'est que toute société est libre de ses institutions (dans la mesure du droit naturel lequel droit naturel, dans le même temps, enseigne et préserve la liberté de la même société).

Il suit de là encore que les dispositions de droit positif des législations notamment civiles en ce qu'elles édictent des règles conformes à la culture de la société et ne contredisent pas le droit naturel, sont obligatoires en conscience pour tous les sujets de droit. 

Certains lefebvristes pensent que seul le droit naturel compte et que les dispositions de droit positif n'ont aucun caractère obligatoire. (Sur ce sujet de l'obligation de conscience portée par le droit positif, toutefois, le droit pénal, le droit répressif doit être traité spécialement).

C'est faute d'avoir compris cela que de nombreux auteurs trouvent une contradiction absolue entre Dignitatis humanæ et le Syllabus

Le Syllabus est fondé sur la liberté religieuse des sociétés chrétiennes de s'organiser selon leur foi et leurs cultures propres. L'ensemble des citoyens doivent se soumettre à cet ordre public juste et ce, quelles que soient leurs fois ou leur absence de foi. Car toute société, même chrétienne, élabore un système propre de justice obligatoire en conscience pour tous.

C'est ce qu'avaient compris et approuvé la population juive d'Algérie lorsqu'elle avait (en 1830 confirmant en 1865) généreusement et avec enthousiasme accepté l'ordre public français excluant le divorce. Ce fut un des crimes des antisémites pétainistes, inspirés par l'infâme littérature d'extrême-droite, de les avoir privés de la nationalité française en rapportant le décret « Crémieux » ; et en instituant, pour la métropole, un statut des juifs inspiré par la méfiance et bafouant l'égalité de tous les êtres humains dans leurs droits fondamentaux et des Français devant la loi. Ce furent aussi des crimes contre la France, contre la culture juridique catholique et française.

« Raison de santé »

Monsieur Daoudal accuse l'Église de mensonge parce qu'un évêque vient de démissionner pour « raison de santé ». Or il semble bien que la raison de la démission n'est pas la santé de l'évêque mais une autre raison que les autorités veulent maintenir cachée.

Un mensonge est fait pour tromper. On invoque un prétexte pour ne pas avoir à décliner les véritables raisons. Saint Thomas More (7 février 1478 - 6 juillet 1535) a démissionné de son poste de Premier ministre pour "raison de santé". En réalité, c'est parce qu'il désapprouvait le divorce du roi et sa révolte contre le pape... Mais il ne pouvait le dire officiellement...

Donc, quand on invoque une « raison de santé » qui ne trompe personne, on ne ment pas. On signifie: « je ne dirais pas officiellement pourquoi je démissionne. » Saint Thomas More n'a pas fait autre chose. Il ne voulait ni offenser, ni provoquer le roi.

Benoît XVI a lui aussi démissionné pour "raison de santé" (fatigue due à l'âge). Plus d'un an plus tard, il se porte bien même s'il affecte de se déplacer avec un canne. Selon moi, il a dû être forcé à la démission par divers procédés dont certains étaient d'ailleurs publics. Ses enseignements sur le Logos, contre le relativisme et l'islam déplaisaient fortement dans les milieux dirigeants. « On » lui a demandé de prendre la porte...

13.5.14

Paul VI, criminel contre l'humanité ?

« Paul VI est surtout le pape qui avait décidé de détruire la liturgie de l’Eglise latine, et qui l’a fait. Il l’a fait de façon résolue, n’hésitant pas à interdire la messe de saint Pie V, ce qu’il n’avait pas le pouvoir de faire comme l’a constaté Benoît XVI, et à interdire le latin et le grégorien, ce qui est contraire à l’enseignement même de Vatican II. Et il a fait cela comme le pire des dictateurs, se rendant responsable de toutes les odieuses persécutions qui s’en suivirent. Au niveau de l’Eglise, il s’agit d’un crime contre l’humanité. »

Par sa destruction effroyable de la culture religieuse occidentale, Paul Vi m'apparut comme le plus sans cœur des hommes sans cœurs. En cette occurrence, il agit sans aucun titre, puisque le titre qui nous confère le droit à la culture nous le détenons directement de Dieu.

Je ne sais si les canonisations sont "infaillibles" (?), mais ce que je sais, c'est que Paul VI fut l'homme le plus cruel dont j'ai eu à subir les cruautés (avec des centaines de millions d'autres fidèles catholiques et même non-catholiques). Le saccage des églises fut l'œuvre de ce pape qui fit souffrir tous les hommes de goût.

Un maire refuse la commémoraison raciste, critique des Le Pen

La famille Le Pen critique le maire qui, à juste titre, a refusé de participer à la commémoration de la "Journée de l'esclavage".

Mais ce maire a eu parfaitement raison.

D'ailleurs si on commémore l'esclavage, pourquoi ne pas commémorer les exécutions par estrapades, par écartèlements, par la roue, les maintiens en détention au-delà du temps de la peine du temps de Louis XIV, les travaux forcés à Cayenne et la guillotine, hein  ?
«Le 14 septembre 1924, Londres écrit dans Le Petit Parisien que le bagne est supprimé, mais la réalité est tout autre : le cachot est supprimé, les peines de cellules réduites, la nourriture améliorée, des salaires sont octroyés et les forçats sont désormais séparés en fonction de la gravité de leur peine, mais le bagne existe toujours. »

Donc, on commémore parce que les esclaves auraient été exclusivement des Noirs ? Ah ! C'est raciste alors.

Merci et bravo, monsieur le maire, assez de la propagande communiste anti-française ! Les esclaves du Code noir étaient mieux traités que les forçats de Cayenne.

Juillet 1795, les révolutionnaires Billaud-Varenne et Collot d'Herbois sont déportés en Guyane.

Ils n'étaient pas les seuls Blancs et catholiques à être déportés. C'est pas grave la déportation et travail non-rémunéré. Il n'y aura pas de commémorations. Il n'y aura pas d'indemnisation pour les Blancs catholiques. Belle discrimination !

12.5.14

Maître Éric Delcroix a pris une retraite anticipée

Trouvé sur wikipedia:

« Pourtant, dans un premier temps, disons la première décennie qui a suivi la promulgation de la loi Pleven, ils ont été rétifs. Puis, au fur et à mesure de la montée de magistrats des nouvelles générations, saoulés à la moraline, le sens de la préservation des libertés s'est effiloché. Dans les années 2000, mes plaidoiries devenaient inaudibles et insupportables aux magistrats de moins de cinquante ans. Les derniers résultats positifs restaient, ces derniers temps, obtenus en Cour de cassation. Je crois, là encore, que c'est une question de génération... Comme dit la chanson, il n'y en a plus pour très longtemps... Là réside la raison essentielle qui m'a fait prendre ma retraite prématurément et, bien sûr sans trouver de successeur... »

A propos de la loi Pleven et de son application par les magistrats.

Je peux, moi aussi, apporter mon témoignage en tant qu'ancien d'Ordre nouveau comme maître Delcroix: il est impossible à un avocat de plaider devant ses ennemis.

À la différence de maître Delcroix, je milite pour les droits universels de l'homme. Les magistrats loin d'être "saoulés à la moraline" sont au contraire fanatisés par l'immoralisme marxiste et capables de tout. Le procès "équitable" prévu par la Convention européenne des droits de l'homme (article 6) n'existe pratiquement pas en France, y compris dans les procès civils. J'ai été spolié par des jugements qui constituent de véritables, ouvertes et cyniques escroqueries.

« Le loup coûte cher à l'agriculture »


Lu un article d'aujourd'hui sur le site du Dauphiné (extrait):
« Pour René Laurans [Président de la Fédération départementale des exploitants agricoles des Hautes Alpes ], « il faut agir, et vite ». (…) Mais selon lui, « il n’y a pas de volonté pour en sortir au niveau national » (…) Un dialogue nécessaire pour lui mais avec un constat tout de même : « Le loup coûte cher à l’agriculture. »

Non, monsieur Laurans, le loup coûte cher à l'agriculture, certes, mais il coûte à tous ! Il existe une solidarité entre les toutes les activités humaines. Les hommes son tous solidaires.

À une époque où tout le monde ne mange pas à sa faim, la protection du loup est un crime. Parlons franchement: il faut exterminer cette sale bête, ennemie de l'homme.

10.5.14

Commémoration de l'esclavage selon la "loi" mémorielle Taubira

Cérémonies du 10 mai 2014:

« Le 10 mai est la date retenue pour la Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions, célébrée depuis 2006 et issue de la loi Taubira de reconnaissance de la traite et de l’esclavage comme crime contre l’humanité (2001).
François Hollande, comme l’an dernier, présidera, lui, une cérémonie au jardin du Luxembourg samedi après-midi. des droits de l'homme et du citoyen 26 août 1789 »

Déclaration des droits de l'homme et du citoyen (26 août 1789)

« Article premier
Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune. »

Certains naissent plus égaux que les autres. Par exemple "les descendants d'esclaves"™ ne sont que certains descendants d'esclaves (exclusivement Noirs ou métis, y compris les descendants de possesseurs d'esclaves !)

En réalité nous sommes tous descendants d'esclaves...

Ces lois mémorielles sont la sacralisation de la sociologie marxistes, mais s'opposent aux droits universels de l'homme. Une loi ne peut traiter d'événements particulier. Elle est nécessairement abstraite. Les hommes naissent égaux. J'ai démontré que cette "loi" raciste bafoue la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789.

Aliénation parentale, une chanson




(Via le blog Affaires familiales)

« Chanson sur le thème de l’aliénation parentale »

« Elle te fait dire des choses
Que tu ne penses pas
Des mots qu’elle t’apprend, qu’elle t’impose
Des mots contre papa
Avec cette peur qu’on suppose
Si tu n’obéis pas.
Mais ne t’inquiète pas
Tout ça ne me touche pas
Rassure-toi !
Je vis pour toi
Mon garçon ne pleure pas
Non, je ne t’en veux pas
Le temps aura raison
De notre séparation
Un jour, tu comprendras
Tu seras libre de tes choix
Et je sais que ce jour là
On se retrouvera.»
Éric Manceau

Bien trop optimiste cette chanson. Les petits pervers qui mettent en place l'aliénation parentale avec l'aide des juges français auront le dernier mot.

Mais c'est la preuve qu'il y aura un autre monde, où les comptes se règleront, sauf repentir des criminels parjures en toges. Il n'y aura plus, dans cet autre monde, d'usurpateurs, d'équipes de pervers qui la "ramènent". Leurs diffamations, leurs manipulations, leurs violences cesseront et tout sera rétabli. La justice règnera enfin.

En attendant, patience...

8.5.14

Maître Alexis Dubruel et Moïse



Selon un article de Métro, un Conseil de discipline a prononcé la radiation à l'encontre de maître Alexis Dubruel. Il était reproché à maître Dubruel d'avoir suspecté l'impartialité d'un juge nommé Lévy. Ce juge avait à juger une affaire où le père d'une des parties se prénommait Moïse.

À l'appui de sa requête, il avait fourni une photocopie de l'article wikipedia intitulé « Moïse ». Cet article prétend que Moïse était issu de la "maison de Lévi". On voit le rapprochement… qui n'était pas nécessairement "antisémite".

Cependant maître Dubruel aurait pu (dû ?) savoir qu'il n'y a pas que les juifs qui puissent se prénommer Moïse. Les chrétiens peuvent aussi se prénommer Moïse, tant en référence au personnage biblique "le plus sage des législateurs" au dire de Bossuet, qu'au moine, saint Moïse. Ils peuvent aussi se référer aux deux personnages historiques inégalement célèbres (d'ailleurs sans doute, le moine s'appelait-il Moïse en référence au grand Moïse).

Manque de culture, manque de délicatesse, est-ce une raison pour prononcer la radiation d'un jeune avocat en invoquant les chambres à gaz ?

Maître François Dangléhant fait le point sur la justice française


François Dangléhant - Meta TV - Révélations... par metatvofficiel

Maître François Danglehant parle avec bon sens de nombreux problèmes judiciaires dont celui du « Mur des cons », dont celui de la franc-maçonnerie. Il apporte des réflexions que l'on ne peut faire semblant d'ignorer. Je confirme que la justice française est capable d'escroqueries. Je peux en témoigner et j'ai des décisions qui le prouvent à leurs simples lectures.

Malaise dans la justice (affaire de maître Dangléhant)



Tentative de jugement d'un avocat par ses "pairs".

Moi-même sujet de persécutions de l'Ordre des avocats de Marseille, puis privé du droit/devoir d'élever mes enfants, puis spolié de mes biens par la magistrature et par le fisc. Récemment, dans une audience judiciaire civile me concernant, j'ai été "invité" avec violence à me taire non sans avoir, dès avant l'évocation de mon affaire, fait l'objet d'une tentative d'intimidation par le président de l'audience. En effet au moment de l'appel des causes, le président s'employait laborieusement à trouver un moyen de se moquer de moi (affaire faisant suite au mystérieux décès de ma fille Hélène), pendant que "mon" avocat cherchait à m'enfoncer en faisant assaut d'obséquiosité à l'égard du président qui m'agressait.

Ceux qui sont curieux de connaître une partie des procédés antérieurs des magistrats à mon encontre peuvent consulter ce blog (surtout en ses débuts 2007-2009, époque à laquelle j'avais encore quelques illusions).

Maître Danglehant est beaucoup plus audacieux et beaucoup plus pugnace que moi. Il semble qu'il a eu raison sur plusieurs points, dont notamment l'anonymat des juges disciplinaires. Ceux-ci auraient dû décliner leurs identités comme ils y étaient invités. Dans les grandes métropoles anonymes, il est normal que les juges déclinent leurs identités.

À la fin de la vidéo, l'avocate, que je suppose être celle de Me Danglehant, prétend que la décision était rédigée avant l'audience et qu'elle l'a vue dans le dossier. Il aurait été intéressant de le photographier.

Je constate que la confiance dans la "justice" est profondément entamée dans la population.

7.5.14

Jesu rex admirabilis de Palestrina par le chœur Montecastello



Intéressante interprétation de cette œuvre sublime de Palestrina. On ne regrettera pas de l'avoir écoutée.

« Jésus roi admirable
Et noble triomphateur
Douceur ineffable
Entièrement désirable. »
« Restez avec nous Seigneur
Éclairez-nous de votre lumière
L'obscurité de notre esprit une fois chassée,
Remplissez le monde de douceur. »

La liberté, droit fondamental des droits fondamentaux de chaque homme selon saint Jean-Paul II

Saint Jean-Paul II enseignait à propos de saint Stanislas, dont c'est la fête aujourd'hui:

« [Saint Stanislas] défendit la liberté, qui est le droit fondamental de chaque homme et qu'aucun pouvoir, sans violer l'ordre établi par Dieu lui-même, ne peut ôter à personne sans raison. »

 Vérité, liberté, justice, fraternité sont à la base de toute vie sociale. Pris individuellement, et si l'on prend la formule de Jean-Paul II, la liberté est le droit fondamental des droits fondamentaux. La liberté s'analyse en trois éléments nécessaires 1) pouvoir de choix, 2) droit de ne pas être contraint 3) avoir les moyens de mise en œuvre (exemple si vous avez le droit de partir en vacances sans avoir les moyens de partir de en vacances, vous ne jouissez pas de la liberté de partir en vacances).

Cette liberté doit être mieux respectée dans l'Église.

Mgr Williamson "définitivement" condamné

Selon radio Notre-Dame (30 avril 2014), la décision des magistrats allemands de Nürnberg qui avaient condamné Mgr Williamson pour propos "négationnistes" serait devenue définitive.

Voici les propos condamnés qui ont donné lieu à la condamnation de Mgr Williamson:

« Mgr Williamson avait déclaré que "200.000 à 300.000 juifs étaient morts en camps de concentration nazi, mais aucun par gaz". »
Selon cet article (en allemand du 10 avril 2014) l'avocat de Mgr Williamson conseillait à son client de se pourvoir contre le jugement de Nürnberg. Toujours selon cet article, Mgr Williamson avait un mois pour introduire un recours constitutionnel. Mgr Williamson a dû décider de ne pas formaliser son recours. La décision de Nürnberg serait donc devenue définitive, sans que toutefois j'ai pu trouver la date de la décision judiciaire.

Saint Jean XXIII, pape de la liberté religieuse dans l'Église ?

À propos de saint Jean XXIII on lit sur le site Paix liturgique dans un article du 6 mai 2014:

« Dans son article, Andrea Morigi rappelle qu'en 1959 Jean XXIII tint à célébrer la Semaine Sainte selon les livres liturgiques d'avant la réforme permise par son prédécesseur, Pie XII. »

Je n'ai pas retrouvé cette formule dans l'article de Andrea Morigi (J'y lis seulement qu'il aurait voulu - simple velléité si je comprends bien - "corriger" la liturgie édité par Pie XII, mais nullement qu'il l'aurait célébrée).

La réforme fut "permise". Donc, les textes et rites selon l'ancienne forme ne furent pas interdits du fait de la permission des nouveaux rites.

À cette époque, le pape témoigna de la liberté religieuse dans l'Église. Depuis, aucun pape ne l'osa plus.

Au nom de la cohérence, je demande, moi aussi, que le pape ne se contente pas, comme il le fait dans sa lettre aux évêques de 2007,  d'enseigner que :

« Ce qui était sacré pour les générations précédentes reste grand et sacré pour nous, et ne peut à l’improviste se retrouver totalement interdit, voire considéré comme néfaste. »

Mais qu'en pratique le pape célèbre selon le missel de saint Pie V, au moins une fois, pour montrer qu'il respecte la liberté religieuse et la liberté de conscience dans l'Église et que la « réforme » de Paul VI ne pouvait obliger en conscience en ce sens qu'elle aurait déclaré néfaste l'usage des formes de prières et des rites édités par les papes antérieurs à leurs règnes.

Sinon, on pourrait soupçonner les souverains pontifes de schisme par refus de communion avec les générations qui les ont précédés.

6.5.14

Droit des parents à élever leur enfant selon son sexe

L'idéologie du genre, idéologie marxiste elle-même suite logique des "Lumières", serait enseignée dans les écoles. Selon cette idéologie, le choix du sexe serait imposé culturellement et devrait donc amener l'enfant à choisir lui-même son sexe en vue de le « libérer » des déterminations familiales comme monsieur Peillon croyaient en avoir la mission.

Or, la vie en tant que telle, comme le sexe biologique sont des données de la nature, autrement dit de Dieu. Le fait de 1) naître 2) mâle ou femelle s'impose à l'homme. C'est la volonté de Dieu signifiée.

La culture peut et doit cultiver ces données de la nature. Les cultures sont différentes selon les nations. Elles discriminent d'autre part les sexes. Les comportements culturels transmis par la famille seront différents selon les sexes. Ces différences sexuelles entremêlent indissociablement nature et culture).

L'État, qui est laïc par nature, n'a rien à enseigner sur cette question. Elle est un fait pour lui. Il ne peut a fortiori enseigner une théorie qui ne respecte ni la vérité, ni la nature, ni la culture.

Donc l'État n'a aucun titre à imposer cette idéologie du genre. Les parents ont le droit/devoir d'élever leur enfant selon la culture de leur pays et selon le sexe de l'enfant et la culture adaptée au sexe de l'enfant qui leur est confié. L'État ne peut annihiler cette liberté des parents, liberté qu'ils tiennent directement de Dieu.

L'idéologie du genre bafoue les droits fondamentaux de l'homme.