2.5.14

Le pape François parle du bien commun et de la dignité de l'homme


Pourquoi l'oublieraient-ils ? 

Ils ne sont d'ailleurs pas les seuls à devoir agir en vue du bien commun et conformément à la dignité humaine. Tous, absolument tous, doivent agir ainsi.

Excellente occasion de nous resouvenir du Compendium dont voici un extrait sur le bien commun et les droits de l'homme (l'homme dont la destinée n'est pas de ce monde):

« b) La responsabilité de tous à l'égard du bien commun
166 Les exigences du bien commun dérivent des conditions sociales de chaque époque et sont étroitement liées au respect et à la promotion intégrale de la personne et de ses droits fondamentaux. Ces exigences concernent avant tout l'engagement pour la paix, l'organisation des pouvoirs de l'État, un ordre juridique solide (1), la sauvegarde de l'environnement, la prestation des services essentiels aux personnes, et dont certains sont en même temps des droits de l'homme: alimentation, logement, travail, éducation et accès à la culture, transport, santé, libre circulation des informations et tutelle (2) de la liberté religieuse. Il ne faut pas oublier l'apport que chaque nation est en devoir de fournir pour une véritable coopération internationale, en vue du bien commun de l'humanité tout entière, y compris pour les générations à venir.
167 Le bien commun engage tous les membres de la société: aucun n'est exempté de collaborer, selon ses propres capacités, à la réalisation et au développement de ce bien. Le bien commun exige d'être servi pleinement, non pas selon des visions réductrices subordonnées aux avantages partisans que l'on peut en retirer, mais à partir d'une logique visant à prendre les (3) responsabilités aussi largement que possible. Le bien commun découle des inclinations les plus élevées de l'homme, mais c'est un bien difficile à atteindre, car il requiert la capacité de réaliser le bien des autres comme si c'était le sien et de le rechercher constamment. » 

(1) J'aurais traduit: « un ordre juridique ferme ». Un ordre juridique qui ne varie pas selon les humeurs ou les croyances (etc.) de ceux qui l'établissent ou le mettent en œuvre ou en sont les sujets.

(2) Lire: « protection » à la place de « tutelle ». « Tutelle » en ce sens est un italianisme, une erreur de traduction.

(3) "Les" ? Ne doit-on pas plutôt lire : "ses" ou "des" ? 

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