« Dans son article, Andrea Morigi rappelle qu'en 1959 Jean XXIII tint à célébrer la Semaine Sainte selon les livres liturgiques d'avant la réforme permise par son prédécesseur, Pie XII. »
Je n'ai pas retrouvé cette formule dans l'article de Andrea Morigi (J'y lis seulement qu'il aurait voulu - simple velléité si je comprends bien - "corriger" la liturgie édité par Pie XII, mais nullement qu'il l'aurait célébrée).
La réforme fut "permise". Donc, les textes et rites selon l'ancienne forme ne furent pas interdits du fait de la permission des nouveaux rites.
À cette époque, le pape témoigna de la liberté religieuse dans l'Église. Depuis, aucun pape ne l'osa plus.
Au nom de la cohérence, je demande, moi aussi, que le pape ne se contente pas, comme il le fait dans sa lettre aux évêques de 2007, d'enseigner que :
« Ce qui était sacré pour les générations précédentes reste grand et sacré pour nous, et ne peut à l’improviste se retrouver totalement interdit, voire considéré comme néfaste. »
Mais qu'en pratique le pape célèbre selon le missel de saint Pie V, au moins une fois, pour montrer qu'il respecte la liberté religieuse et la liberté de conscience dans l'Église et que la « réforme » de Paul VI ne pouvait obliger en conscience en ce sens qu'elle aurait déclaré néfaste l'usage des formes de prières et des rites édités par les papes antérieurs à leurs règnes.
Sinon, on pourrait soupçonner les souverains pontifes de schisme par refus de communion avec les générations qui les ont précédés.
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