31.12.11

"Te Deum", action de grâce pour 2011



Exécution du Te Deum de Mozart : une vidéo enregistrée en 2010 (temps de Noël).

Te Deum laudamus,
Te Dominum confitemur.
Te aeternum Patrem,
Omnis terra veneratur.


Dieu, nous te louons
Toi Seigneur nous te confessons
Toi Père éternel
Toute la terre te vénère


Dernière strophe :


Fiat misericordia tua, 
Domine, super nos,
quemadmodum speravimus in te.
In te, Domine, speravi :non confundar in aeternum.


Que ta miséricorde soit sur nous
Comme nous avons espéré en toi.
En toi, Seigneur, j'ai espéré
Que je ne sois pas couvert de confusion à jamais


Demeurons dans l'action de grâce pour l'année qui s'achève.

Afghanistan : le positif de l'intervention militaire



En Afghanistan l'éducation des filles pose beaucoup de problèmes, vu qu'une partie de la population lui est hostile. Toutefois la situation s'est améliorée depuis l'intervention militaire occidentale. Voici le témoignage émouvant d'une militante d'organisation humanitaire OXFAM :


Quel restera votre souvenir le plus marquant de l'Afghanistan ?
 Mon premier voyage hors de Kaboul était dans une zone isolée du Nord du pays où j'ai visité une classe d'alphabétisation pour les femmes. Je me souviens avoir parlé à une femme qui devait avoir une cinquantaine d'années et de lui avoir demandé ce que cela faisait d'apprendre à lire si tard dans sa vie. Elle m'a dit que c'était comme être aveugle et retrouver la vue. Elle pouvait aller au marché et acheter des choses en sachant qu'elle ne se faisait pas avoir. Elle m'a dit que sa plus grande joie en tant que grand-mère était d'aider ses petits-enfants à lire car elle savait que, quoi qu'il advienne à l'avenir, personne ne pourrait leur enlever ça. 

Cependant les progrès restent très fragiles (graves risques du fait du retrait prévu des troupes de la coalition). D'autre part, selon la même personne, il y a eu une aggravation de l'insécurité depuis 2001. L'insécurité s'étend dans le territoire de la "République islamique d'Afghanistan" qui reste un des pays les plus pauvres du monde.
L'armée afghane n'offre aucune garantie pour la protection des droits de l'homme, selon la même organisation humanitaire.

Fermeture des spas aux Maldives



Le Salon beige (encore lui !) publie complaisamment une information selon laquelle le gouvernement des Maldives a fait fermer des "spas", des centres de massage et de soin esthétique. Le gouvernement les accuse d'être des lieux de prostitution.

Il est possible que cette mesure d'interdiction soit inappropriée ( trop générale ? inapplicable ?). Je ne connais pas le dossier, je ne juge donc pas.

En revanche, cela n'a rien à voir avec l'islamisme, ni avec la laïcité. Il est normal que le gouvernement lutte au nom des droits de l'homme contre la prostitution. Il doit le faire avec des moyens appropriés et raisonnables, mais c'est son devoir de le faire qu'il soit musulman, chrétien ou athée. C'est l'application d'une saine laïcité.

Note du 1er janvier 2012 :

Il semble selon la revue de presse de "François Desouche" que les revendications étaient beaucoup moins raisonnables que ne le laissait entendre le "Salon beige".

On lit en effet sur cette revue de presse :

Des milliers de manifestants ont réclamé également la fin de toutes les activités jugées contraires à l’islam : interdiction de la vente d’alcool dans tout l’archipel et démolition des monuments offerts par d’autres pays au motif qu’à leurs yeux, ce sont des idoles. Adhaalath a aussi proclamé son opposition au projet du gouvernement d’autoriser des vols directs vers Israël.
Ces manifestations n'ont rien à voir avec le "rigorisme", contrairement à ce que prétend le journaliste. Le rigorisme respecte la liberté.


Nul ne  peut annihiler la liberté humaine au nom d'une foi. Quant aux monuments, ils ne sont naturellement pas idolâtriques. L'idolâtrie a disparu depuis longtemps grâce au progrès de l'esprit humain.

Toutes ces revendications contraires à la raison universelle de l'homme n'ont aucune valeur.

Vu sur le Salon beige : Gilbert Collard

Un post du Salon beige tient à nous faire part de la prose de maître Gilbert Collard relatant son expérience de fidèle de la messe de minuit.

Maître Collard est officiellement franc-maçon. Les francs-maçons et les satanistes sont protéiformes (ils changent d'apparence, de discours, de personnalité selon leurs interlocuteurs -cela s'est vérifié chez Castellucci ou chez Mitterrand ou Sarkozy qui devient un dévot de Jeanne d'Arc, maintenant !). C'est la consigne de Lénine : "Mais dites-leur donc ce qu'ils veulent entendre !"

La conclusion de maître Collard relativise les persécutions subies par les chrétiens en Europe. Il prétend que les violations très graves par l'État de la liberté religieuse, de la liberté de conscience et du droit de propriété à l'occasion des pièces anti-croyants, subventionnées par l'argent volé aux contribuables ne feraient que mourir de rire. Ainsi, les justes revendications des hommes pour le respect du droit naturel sont déconsidérées.

Le petit coup de publicité pour l'inénarrable Collard et pour sa fourbe prose relativiste ne pouvait être commenté par les lecteurs du "Salon beige"...

Il n'y a pas de droit à l'homosexualité (document du Vatican)

Lu sur le site du Vatican

"quand on introduit une législation civile pour protéger un comportement pour lequel nul ne peut revendiquer un droit quelconque, ni l’Église ni la société dans son ensemble ne devraient s’étonner que d’autres opinions et pratiques déviantes gagnent également du terrain et que croissent les réactions irrationnelles et violentes» (n. 10)."

A vraie dire notre société discriminait depuis 1975 déjà les enfants en laissant désigner ceux à tuer et en volant l'argent des contribuables pour faire pratiquer des avortements. C'est peut-être l'inverse qui se produit aussi, cette première loi irrationnelle et ultra-violente préparait d'autres aberrations intellectuelles. 

En France les infractions commises à l'égard des homosexuels en raison de leur homosexualité sont plus sévèrement réprimées que celles commises à l'encontre d'une victime attaquée pour motif crapuleux, ce qui constitue une discrimination injuste. Par exemple l'article 225-1 du code pénal dispose que la discrimination d'une personne en raison de son "orientation sexuelle" tombe sous le coup de la loi. Cette disposition légale constitue une discrimination illicite, car l'homosexualité qu'elle soit en tendance ou en acte ne confère aucun droit particulier. Une grand'mère qui se fait assommer pour être volée est moins protégée qu'un jeune homosexuel qui serait attaqué en raison de son homosexualité. Nous en somme là.

Bien plus, le document doctrinal du Vatican précise que la discrimination est obligatoire par exemple lors du placement d'enfants dans les famille, d'adoption, de recrutement des professeurs des écoles, des militaires et des entraîneurs sportifs. La discrimination pour motif d'homosexualité est moralement, donc juridiquement obligatoire dans certains cas. L'État fonctionne donc à l'envers des droits de l'homme (voir 11 et 12 du document). Il promeut et protège ce qui devrait être réprimé et réprime ce qui devrait être protégé.

Violer les droits de la raison en toutes matières ouvre les portes à tous les abus et à toutes les violences, ce n'est pas moi qui le dit...

29.12.11

Les magistrats pour l'ours contre l'homme


Lu dans "Le Figaro" à propos de la découverte de ce qui semble être un acte de protestation qualifié faussement de "piège à ours" pour pouvoir entamer des poursuite,

"Ce que je peux dire [déclaration de monsieur Lacube] c'est qu'on est dans un processus de confiscation du territoire, on en fait un territoire réservé à l'ours, pas à l'homme (...).
(...) L'ours avait pratiquement disparu, mais l'État a mené une campagne de réintroduction d'ours slovènes pour assurer la survie (sic) de l'espèce dans les Pyrénées. C'est sur un chemin fréquenté, en bordure d'une forêt du Couserans, une zone montagneuse qui jouxte l'Espagne et la Haute-Garonne, que des récipients contenant du miel et de petits morceaux de verre, ainsi qu'un éventuel poison en cours d'analyse ont été retrouvés le 16 décembre, indique le procureur de Foix Olivier Caracotch.
Les pièges à ours ont été découverts le jour où le tribunal administratif de Toulouse annulait partiellement l'arrêté de chasse en vigueur dans l'Ariège, estimant qu'il ne protégeait pas suffisamment l'ours (...). 
Le tribunal administratif et le procureur Caracotch pour l'ours, contre l'homme.

Réflexions sur l'assassinat de de Flesselles le 14 juillet 1789


Lu sur wikipedia à la rubrique "Jacques de Flesselles" le récit de la mort de Jacques de Flesselles. Comme souvent, wikipedia reprend, sans aucune critique, les thèses révolutionnaires et maçonniques.

Le prévôt des marchands de Paris (équivalent à maire de Paris), Jacques de Flesselles fut assassiné le 14 juillet 1789 alors que l'on venait de "découvrir" un billet qu'il aurait adressé à de Launay le gouverneur de La Bastille où il aurait écrit :

"J’amuse les Parisiens avec des cocardes et des promesses ; tenez bon jusqu’au soir et vous aurez du renfort."

On se demande bien quel renfort pouvait promettre le Prévôt à un homme qui livra La Bastille aux émeutiers contre promesse qu'il n'y ait pas de violence et qui fut aussitôt massacré par les "Parisiens" dès qu'il fut en leur pouvoir.

Le texte même du billet est des plus curieux  puisque les émeutiers sont qualifiés de "Parisiens". Le texte même du billet "colle" trop à la propagande révolutionnaire pour qu'il soit de la main de de Flesselles ou qu'il l'ait librement écrit. Car il est bien évident que tous les "Parisiens" n'étaient pas à la Bastille. Les émeutiers de La Bastille était une troupe de vauriens capables de dépecer les cadavres de leur victimes pour en promener les têtes aux bouts de piques. Désigner les émeutiers sous le terme de "Parisiens" trahit le véritable auteur du billet.

Jacques de Flesselles n'a eu aucun moyen de discuter ce qui lui était reproché.

D'autre part, il est étrange qu'un individu trouve un billet destiné à de Launay dans les affaires de de Flesselles. D'autre part le message ne "colle" pas du tout avec ce que l'on  connaît du caractère de de Flesselles grand honnête homme philanthrope qui fit du bien partout où il passa (à Lyon en particulier).

Il est très curieux qu'une bande de voyous soient présentés comme des gens dévoués au bien public, alors qu'un homme dont le passé démontrait la vertu, soit présenté comme un menteur.

Il est beaucoup plus vraisemblable que les révolutionnaires, qui avaient des buts criminels bien précis, voulaient, dès le début, frapper les populations de terreur par des crimes qu'il fallait "justifier" en présentant leurs victimes comme des menteurs et des hypocrites. Le procédé est toujours utilisé.

28.12.11

La liberté religieuse ne se partage pas : encore des magistrats contre la liberté française

La séparation des Églises (des diocèses) et de l'État ne signifie pas que les autorités ne pourraient pas confesser une foi ou décorer l'espace public comme elles l'entendent.

La liberté religieuse et la laïcité commandent que les autorités ne puissent ni enseigner une foi, ni subventionner un culte sur le Trésor public, mais les autorités peuvent ériger les œuvres d'art, sous réserve que ces œuvres ne soient pas évidemment contraires à la raison universelle de l'homme (donc à ses droits à la vérité).

Les magistrats de Bordeaux ont eu à résoudre le cas suivant : une croix a été érigée aux frais d'un particulier et avec l'accord de la mairie, apparemment sur un terrain communal. Il y a eu un recours devant le Tribunal administratif contre l'érection de cette croix (à noter que s'il s'était agi d'un crucifix dans un bocal d'urine ou de se moquer du Golgota, selon la doctrine sataniste et/ou maçonnique, le tribunal n'y aurait vu aucune objection, même et surtout si ces "œuvres" avaient été subventionnées avec les impôts de tous).

Nous sommes encore une fois devant un viol cynique de la justice élémentaire et de l'égalité de tous.

Certains disent, oui en France, il y a des problèmes, mais quand même on n'en n'est pas à tuer les gens dans les églises ! Mais ce qui compte, c'est le principe, le principe des droits de l'homme et de la liberté religieuse. Ceux qui relativisent ce genre de situation sont en fait complices de ces persécutions magistratiques qui, si elles ne sont pas immédiatement combattues, peuvent dégénérer. Le fanatisme est, d'abord, dans une tête mal organisée.

26.12.11

Le Pape a-t-il déploré une "fête commerciale" ?



Le Pape a dit à propos de la fête de Noël, lors de son homélie (sous le lien le texte intégral sur le site du Vatican) du 24 décembre 2011 pour la messe de minuit :

"Tout ceci n’a rien d’un sentimentalisme. Dans la nouvelle expérience de la réalité de l’humanité de Jésus se révèle justement le grand mystère de la foi. François aimait Jésus, le petit enfant, parce que, dans ce fait d’être enfant, l’humilité de Dieu se rendait évidente. Dieu est devenu pauvre. Son Fils est né dans la pauvreté d’une étable. Dans l’enfant Jésus, Dieu s’est fait dépendant, ayant besoin de l’amour de personnes humaines, en condition de demander leur – notre – amour. Aujourd’hui Noël est devenu une fête commerciale, dont les scintillements éblouissants cachent le mystère de l’humilité de Dieu, et celle-ci nous invite à l’humilité et à la simplicité. Prions le Seigneur de nous aider à traverser du regard les façades étincelantes de ce temps pour trouver derrière elles l’enfant dans l’étable de Bethléem, pour découvrir ainsi la vraie joie et la vraie lumière."

A vrai dire, il ne me semble pas condamner la "fête" commerciale. Il demande qu'au delà de la transparence de la fête commerciale, nous plongions nos regards sur la vraie signification de Noël, fête de la pauvreté et de l'humilité.

C'est un grand mystère que Dieu se soit fait inoffensif comme un bébé nouveau né, gardé par des parents sans fortune et sans pouvoir (mère au foyer et père putatif artisan charpentier, tous deux en voyage... au 1er siècle). Mais ce bébé est un cadeau merveilleux et c'est pourquoi nous imitons Dieu en nous faisant des cadeaux (ceux qui le peuvent). Mais il ne faut pas nous laisser leurrer par ce "scintillement" toutefois parfaitement licite et bon (sous réserve de ne pas en abuser, selon sa condition).

25.12.11

Un enfant est né à Betlehem


1. Puer natus in Bethlehem, Alleluia.
Unde gaudet Jerusalem. Alleluia.
2. Hic jacet in præsepio, Alleluia.
Qui regnat sine termino. Alleluia.
3. Cognovit bos et asinus, Alleluia.
Quod puer erat Dominus. Alleluia.
4. Reges de Sabâ veniunt, Alleluia.
Aurum, thus, myrrhum offerunt. Alleluia.
5. Intrantes domum invicem, Alleluia.
Novum salutant principem. Alleluia.
6. De matre natus virgine, Alleluia.
Sine virili semine; Alleluia.
7. Sine serpentis vulnere, Alleluia.
De nostro venit sanguine; Alleluia.
8. In carne nobis similis, Alleluia.
Peccato sed dissimilis; Alleluia.
9. Ut redderet nos homines, Alleluia.
Deo et sibi similes. Alleluia.
10. In hoc natali gaudio, Alleluia.
Benedicamus Domino: Alleluia.
11. Laudetur sancta Trinitas, Alleluia.
Deo dicamus gratias. Alleluia

1 Un enfant est né à Betlehem, alleluia.
C'est pourquoi Jérusalem se réjouit. alleluia.
2. Il gît ici dans la mangeoire, Alleluia
Celui qui règne sans fin, Alleluia.
3. Le bœuf et l'äne ont su 
que cet enfant était le Seigneur, alleluia.
4. Les rois de Sabâ sont venus, alleluia.
Ils ont offert de l'or, de l'encens et de la myrrhe 

Que cette croyance est inoffensive !

24.12.11

Chantons Noël, chantons l'Emmanuel



Emmanuel, en hébreu signifie, paraît-il, "Dieu parmi nous".

L'homme est fait à l'image de Dieu depuis le début comme nous l'enseigne Moïse.

Mais cette nuit Dieu s'est fait l'un d'entre nous en revêtant notre nature qui résume toute la nature minérale, végétale, animale et spirituelle.

Chantons Noël et chantons l'Emmanuel. C'est Noël !

Les véritables droits de l'homme

Dans son encyclique "Au milieu des sollicitudes" dont le texte original est en français (wikipedia en français retraduit le titre en latin...), le pape Léon XIII parle des droits de l'homme en ces termes :

"Dès que l'Etat refuse de donner à Dieu ce qui est de Dieu, il refuse, par une conséquence nécessaire, de donner aux citoyens ce à quoi ils ont droit comme hommes; car, qu'on le veuille ou non, les vrais droits de l'homme naissent précisément de ses devoirs envers Dieu."

Ce texte démontre que l'expression "droits de l'homme" ne date pas de Vatican II, ni de Jean-Paul II (l'encyclique est du 16 février 1892).

Mais surtout il suit de ce texte que l'homme a des droits parce qu'il a des devoirs envers Dieu. Le débiteur de ses droits en même temps que le créancier est donc l'homme. En un sens, le sens spirituel, l'homme n'a de compte à rendre qu'à Dieu.

Mais les lefebvristes et assimilés déduisent de ce texte que l'homme n'a de droits que dans la mesure où il satisfait ses devoirs envers Dieu. C'est évidemment faux, car à cette aune, aucun homme ne jouirait jamais des droits de l'homme puisque nous sommes tous pécheurs.

Juridiquement, il ne suit pas du texte de Léon XIII que l'homme détiendrait un titre à priver ses semblables de droits dans la mesure où il jugerait que certaines opinions priveraient leurs confesseurs des droits découlant de ses devoirs envers Dieu (devoirs que par hypothèse, l'opinion en question nierait). L'homme est ordonné à Dieu et nulle créature, même raisonnable, ne peut s'immiscer à titre de créature, dans les relations de l'homme avec Dieu. Nulle créature, même raisonnable, n'y a de titre. De cela on peut déduire l'article 30 de la Déclaration universelle des droits de l'homme).

En revanche, il est bien spéculativement établi, selon le Pape, que si l'on nie mentalement ses devoirs envers Dieu, on n'a plus aucun frein, au moins intellectuels, dans l'irrespect des droits de l'homme. Mais c'est une question spirituelle et philosophique et non juridique.

23.12.11

Un magistrat, s'il n'est pas un héros...

http://www.ledauphine.com/france-monde/2011/12/23/un-magistrat-poursuivi-pour-le-vol-d-une-pendule-durant-le-proces-carlos

Selon cet article du Dauphiné, une pendule en laiton du XIXe siècle avait disparu après le dernier procès Carlos.

Les soupçons se portent sur un magistrat trahi par les caméras de surveillance.

Ce n'est pas la première fois qu'un magistrat est surpris en train de voler le mobilier du tribunal (un autre cas avait défrayé la chronique il y a quelques années à la Cour d'appel d'Aix en Provence).

Maître Massis fait le point sur la liberté religieuse



Selon "Le Salon beige" un article d'un avocat, maître Massis, du barreau de Paris, est paru dans "Le Monde" et il fait le point sur le droit positif en matière de liberté d'expression et de liberté religieuse. Maître Massis est avocat à Paris, mais il est surtout l'"avocat de l'Église" (?) et intervient à ce titre. "Avocat de l'Église" (sic) semble vouloir signifier qu'il est avocat de l'archevêché de Paris. Il est un avocat qui n'a, semble-t-il, pas été sollicité lors du scandale des pièces subventionnées pour vilipender la foi catholique.

Cet article est bon en ce qu'il montre que, même en restant dans le droit positif, la liberté d'expression n'est pas une liberté arbitraire, que la liberté de religion est protégée par la législation positive et la jurisprudence. L'auteur invoque l'article 9 de la "Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme", ce qui est bien certes, mais il omet de montrer qu'une disposition de cette Convention (l'article 17 "Interdiction de l'abus de droit") est une disposition de droit positif reprenant le droit naturel qui fonde la coexistence de tous les droits de l'homme. Cette disposition (voir aussi l'article 30 de la Déclaration universelle de 1948, d'une rédaction plus percutante) insère tous les droits de l'homme dans un ensemble infrangible (qui ne peut être brisé). Et cette insertion n'est pas arbitraire, elle n'est pas de droit positif, mais de droit naturel.


A l'origine de la crise financière : la crise démographique

Un article de "Civiltà cattolica" désigne les origines de la crise financière : la démographie. La baisse du nombre des naissances, entraîne une augmentation des charges de retraite et de soins médicaux, une augmentation des besoins de main d'œuvre. Car il faudrait une expansion de 3 % 4 % l'an pour permettre de résorber la crise, ce qui est impossible, vue la démographie déficitaire. Tout le reste découle de ce problème.

Le reste (niveau insoutenable de la dette et des déficits, défaut de crédibilité du personnel politique relativement aux mesures financières et fiscales à prendre) n'est que secondaire par rapport au vrai motif, à la vraie cause qui est la crise démographique. Merci aux fanatiques de l'"environnement" et aux chauds partisans de l'avortement de nous avoir mis dans cette situation. Ceux de ma génération qui ont eu des enfants paient pour ceux qui les ont avortés.

Noël et joie d'exister





Voici la conclusion du discours de Benoît XVI adressé aux cardinaux à l'occasion des vœux de Noël (Vatican information service VIS VIS 20111222 (1430) :


Enfin, a conclu Benoît XVI, il convient de souligner une dernière caractéristique dans la spiritualité des JMJ: la joie. D'où vient-elle? Comment s'explique-t-elle? Son facteur décisif est "la certitude qui provient de la foi: je suis voulu. J'ai une mission. Je suis accepté, je suis aimé... L'homme peut s'accepter lui-même seulement s'il est accepté par quelqu'un d'autre. Il a besoin qu'un autre lui dise, et pas seulement en paroles : il est bien que tu existes... C'est seulement s'il est accepté que le moi peut s'accepter lui-même. Celui qui n'est pas aimé ne peut pas s'aimer lui-même. Ce fait d'être accueilli vient d'abord de l'autre personne. Mais tout accueil humain est fragile. En fin de compte, nous avons besoin d'un accueil inconditionnel. C'est seulement si Dieu m'accueille et que j'en deviens sûr, que je sais définitivement : il est bien que j'existe. Il est bien d'être une personne humaine. Là où l'homme a moins la perception d'être accueilli par Dieu, d'être aimé de lui, la question de savoir s'il est vraiment bien d'exister comme personne humaine ne trouve plus aucune réponse. Le doute à propos de l'existence humaine devient toujours plus insurmontable. Là où le doute au sujet de Dieu devient dominant, le doute au sujet de l'être même des hommes suit inévitablement et nous voyons aujourd'hui comment ce doute se répand. Nous le voyons dans le manque de joie, dans la tristesse intérieure qui peut se lire sur tant de visages humains. Seule la foi me donne la certitude de l'existence. Il est bien d'exister comme personne humaine, même dans des temps difficiles. La foi rend heureux à partir de l'intérieur".

Celui qui a la foi sait que si les hommes lui crient "- tu n'es pas voulu, tu n'es appelé à rien, tu n'es pas aimé, je ne t'aime pas, tu es une gêne." Dieu lui dit "- je t'ai voulu, je t'aime, tu as une mission. Il est bien que tu existes." Et en définitive, seul Dieu peut dire cela, les humains sont trop fragiles pour pouvoir le dire inconditionnellement. C'est pourquoi, il est très bon d'être dans une certaine indépendance, au moins psychologique, à l'égard des hommes. Et il est très bon d'avoir la foi et de nous éloigner des méchants, même chrétiens, même hiérarques (ceux qui nous traitent d'"idiots"), des prédicateurs des exercices de saint Ignace en cinq jours qui veulent nous persuader que Dieu nous hait et que nous sommes faits pour l'égoïsme. Ils veulent nous fermer toute espérance, à toute solidarité, à toute charité. Mais la foi catholique nous fait comprendre qu'il est bien que j'existe.

A Noël, Jésus qui vient parmi nous, n'est pas reçu. Il est en surnombre. L'hôtellerie est bondée, il n'y a plus de place pour lui. Il nous montre l'exemple, mais il nous laisse vivre ce que Lui n'a pas vécu, des situations parfois plus cruelles. Dans ce monde qui nous crie : "il n'est pas bon que tu existes.", nous savons que Dieu nous a voulus, même si nous sommes un démon.

En cette avant veille de Noël, j'ai une pensée pour madame Bibi injustement emprisonnée et dont la raison semble chanceler du fait de ses épreuves (elle est séparée de son mari et de ses cinq enfants depuis maintenant plusieurs années, menacée de mort, on lui crie au moins implicitement : il n'est pas bon que tu existes.). J'ai aussi une pensée pour tous ceux, moins connus, qui sont aussi dans une situation difficile ou désespérée. A eux aussi le monde crie : "Il n'est pas bon que tu existes." qu'ils sachent que Dieu a voulu qu'ils existent et que cela est bon.



22.12.11

Procès de l'assassinat d'un détenu en prison la thèse de la défense





L'État s'il prive les gens de liberté, doit leur assurer la sécurité. La mort de Johnny Agasucci en prison après deux semaines de tortures gratuites, donne à réfléchir. Le procès de première instance s'est tenu récemment et le Figaro en fait le compte rendu. En fin d'article le journaliste donne la version de la défense (le tribunal a condamné le directeur de la prison pour homicide involontaire) :


Après sept années de procédure, la famille de Johnny Agasucci vient d'obtenir le renvoi du directeur de Charles-III, l'une des prisons les plus vétustes de France à l'époque des faits, devant les juges. «Monsieur Scotto et moi-même [le directeur de la prison et son avocate] sommes abasourdis par cette décision et ses motivations», explique auRépublicain Lorrain l'avocat de l'ancien directeur. «La prison Charles-III n'était pas équipée de cellule individuelle. Le transfert [à  la prison en question] de Sébastien Simonnet [auteur de l'homicide] a été demandé par le procureur général, j'espère que celui-ci connaissait l'état de la prison et la dangerosité du détenu». Pour l'avocate, le drame est dû à une défaillance du système pénal, et non à un seul homme. «On a envoyé au directeur une bombe humaine. Un chef d'établissement ne décide de rien. Le directeur est un fusible, toute la chaîne pénale a failli, mais il est le seul à en répondre pénalement.»
Ce sont de très graves accusations de l'avocate contre les magistrats, y compris ceux qui ont condamné son client.

Les Lumières ont-elles combattu le "pouvoir" de l'Église ?


Monsieur Jean Sevilla écrit dans "Valeurs actuelles" que les Lumières ont combattu le pouvoir de l'Église.

"Pour faire court, l’histoire est instrumentalisée, en Occident, depuis les Lumières : encyclopédistes et philosophes tressent une légende noire de l’Église, dont ils combattent le pouvoir. "

Ils ne combattent pas le "pouvoir" de l'Église, ils combattent la liberté des peuples d'être chrétiens. Ils ont effectivement forgé une légende noire pour détacher les peuples de l'Église et leur faire avoir honte de leurs ancêtres.

Il est vrai que l'histoire a été instrumentalisée, mais contre la liberté. Les croisades l'Inquisition ont été l'objet de dénaturations en vue de faire horreur aux peuples de leur foi. Et pour cela d'ailleurs les "Lumières" ont utilisé la doctrine chrétienne et la liberté naturelle confirmée par la foi chrétienne pour les retourner contre les peuples, contre la liberté des peuples. La liberté religieuse, l'égalité fondamentale des êtres humains se sont transformées dès lors qu'elles étaient soumises au pouvoir d'enchantement des sectaires. La liberté s'est transformée en acide corrosif contre la liberté des peuples, l'égalité a été utilisée contre l'hérédité et l'organisation inégalitaire de la société (car si les  hommes sont égaux dans leurs droits fondamentaux, ils sont inégaux dans leurs droits contingents, y compris du fait de leur naissance).

L'Église n'exige aucun pouvoir, mais les hommes sont libres de lui soumettre leurs problèmes doctrinaux. C'était et c'est encore donc le droit et la liberté des Français d'être catholiques et de consulter l'Église ou de déclarer vouloir se soumettre à l'évangile.,Ce n'est pas contraire à la raison.l. On ne se libère pas de l'évangile, c'est l'évangile qui libère la raison.

Affaire Chirac, la "justice" selon la sociologie



Sur le "Salon beige" est repris un article de maître Trémolet de Villers sur la condamnation de monsieur Chirac. Comme on pouvait s'y attendre, vu le public auquel s'adresse cet article, maître de Villers ose se plaindre de ce jugement "dérisoire". Quel avocat !

Pas un mot naturellement sur l'impossibilité de juger une personne si affaiblie qu'elle ne peut se défendre, même avec l'aide d'un avocat. Si la personne ne peut être entendue réellement, elle ne peut donc être jugée. Monsieur Chirac est si faible qu'il dit renoncer à l'appel en raison de sa faiblesse ! Le jugement rendu contre monsieur Chirac n'a donc aucune valeur, ni juridique, ni morale.

Le droit pénal est une anomalie (il est dû à une difformité morale, il n'est pas l'homme), il ne doit en conséquence recevoir application que dans des cas nécessaires à la préservation et au rétablissement de l'ordre public (c'est-à-dire des valeurs communes nécessaires à la vie en société). Mais on ne peut violer l'ordre public pour le préserver.

Je suis d'autant plus à l'aise pour écrire cela que je n'étais pas un chaud partisan de monsieur Chirac, loin de là ! Je suis opposé à l'avortement qui est un crime et je pense que la France et l'Europe sont chrétiennes, je suis opposé à la condamnation de la France comme complice de la Shoah. Je suis donc très, très éloigné politiquement de ce qu'a été monsieur Chirac comme homme politique. Mais la justice passe évidemment bien avant la logique de parti et les réalités sociologiques. Si le tribunal n'avait pas condamné, il se serait fait traîner dans la boue par la gauche et l'extrême-droite, ils auraient tous crié à la magouille ! Certes. Mais les magistrats, qui doivent être des héros, ne doivent pas se laisser impressionner par le vulgaire. Ils disent le droit quoi qu'il en coûte. Le curé d'Ars a dit dans un de ses sermons qu'un curé qui aurait quelque chose à dire, serait-il certain qu'en descendant de chaire, ses paroissiens lui feraient un mauvais parti, devrait dire la chose malgré tout. Analogiquement, c'est la même chose pour les magistrats qui doivent rendre leurs jugements comme des héros qu'ils doivent être.

21.12.11

AZF, le juge Bruguière contre l'institution

Selon une dépêche publiée sur le Figaro, le juge Bruguière a déposé en faveur de Total au procès AZF. L'ancien juge anti-terroriste serait devenu "consultant" du groupe Total.

"Dans un rapport commandé en mai 2010 par 13 anciens salariés d'AZF et leurs avocats, Jean-Louis Bruguière avait estimé que la piste terroriste avait dénoncé une «orientation univoque de l'enquête, celle de l'accident chimique». Il mettait aussi en cause la «méthodologie d'enquête et des orientations» qui, selon lui, «sont grandement à l'origine de l'échec» des huit années d'instruction. Et il pointait également «l'extrême difficulté rencontrée par les magistrats instructeurs pour contrôler la marche des investigations policières qui ont largement échappé à leur contrôle»."


L'ex Procureur de Toulouse (actuellement en poste à Bordeaux, il semble avoir pris du grade) avait d'ailleurs déclaré publiquement, dès le 24 septembre 2001, que l'explosion était à 99 ou 90 % (peu importe) d'origine accidentelle. Cela faussait évidemment toute l'enquête.

J'invite aussi à lire l'article de monsieur Marc Mennessier, journaliste, il est très édifiant sur les mœurs de la magistrature. On pourra ensuite se moquer des "républiques bananières" !

20.12.11

Encore une "perle" de madame Boutin, cette fois-ci c'est sur la religion

Via le Salon beige, lisons la citation d'un article de madame Boutin. Cet article parle des religions et de leurs valeurs :




"Toute religion a des conséquences morales. La plupart des religions prêchent des vertus violemment combattues aujourd'hui, le respect de la vie, la maîtrise de soi, la considération d'autrui, le choix, pour les puissants, de réfréner leurs appétits afin de ne pas écraser les petits et les faibles.Le libéralisme libertaire, qui a pour but de jouir sans entrave et de soumettre au diktat de l'argent l'ensemble des activités humaines, s'est lové comme un ver dans les rouages de l'Etat. Les religions sont le caillou (et quel caillou!) dans sa chaussure. D'où la férocité des attaques...."

Il y a des religions niant les droits de l'homme, des religions contre la liberté religieuse (droit pivot des droits de l'homme), il y a des hommes religieux qui sont des menteurs, des escrocs, des assassins (exemple : la crise pédophile dans l'Église). Il y a des athées ou des agnostiques respectueux des droits de l'homme. Il y a donc des religions nuisibles et des athéismes respectueux des droits de l'homme.

Toutes les religions ont besoin d'être purifiées de leurs négations théoriques ou pratiques des droits de l'homme, elles en sont en aucun cas des garanties contre leurs violations.

La liberté religieuse est un droit individuel et collectif de vivre et de manifester sa foi religieuse, dans le respect des autres droits de l'homme (article 30 de la Déclaration universelle des droits de l'homme). Les religions ont un rôle social qui doit être reconnu, mais ce rôle se tient dans les limites des droits de l'homme, il n'est pas non plus arbitraire et attaché au seul caractère religieux du groupement. Comme si le caractère religieux d'un groupement le rendait vertueux du seul fait qu'il est religieux. Absurde !

Madame Boutin prend la pose de celle qui se retrouve parfois du côté de la gauche à lutter contre l'argent (mais l'argent est une bonne chose), à lutter contre les puissants supposés vouloir assouvir leurs appétits (mais il y a des puissants vertueux et le fait d'être puissant n'est pas synonyme d'abus). Ça fait très "humaniste", mais c'est trompeur et inepte. Car les libéraux libertaires jouissent aussi de la liberté d'expression de leurs opinions.

Car si son intention de lutter contre la marginalisation des religions est valable, les arguments agressifs employés contre les opinions libérales libertaires et sa sacralisation arbitraire des religions la discréditent.

Ce discours venant d'une personne agressive envers les manifestations pour la liberté religieuse, dénote un certain chaos mental.

Le Pape en prison parle aux détenus, mais ce discours s'adresse aussi aux juristes

Le Pape a visité les prisonniers de "La Rebbibia", une prison de Rome.

Voici un extrait du discours qu'il leur a adressé selon Vatican information service (VIS) VIS 20111219 (730) , qui concerne non seulement les prisonniers, mais encore tous les juristes :

« Le système de détention, a poursuivi Benoît XVI, a le double but de protéger la société et de punir le coupable, "mais pour le rééduquer sans mettre en cause sa dignité ni l'exclure de la vie sociale. Ces deux aspects importants tendent à ne pas créer un fossé entre la réalité carcérale et le but de la loi qui prévoit le caractère rééducatif de la peine comme le respect des droits et de dignité de la personne... Je sais que la surpopulation et la dégradation des prisons rendent la détention plus amère encore... Il est donc important que les institutions prennent sérieusement acte de la situation, vérifient l'état des structures carcérales, revoient les moyens et les besoins en personnel, afin que les détenus n'effectuent pas une sorte de double peine. Tout en respectant la justice, il convient de développer un système carcéral adapté aux besoins de la personne, avec notamment des peines alternatives à la prison. Chers amis, Noël est tout proche. Que l'espérance rallume l'amour en vos cœurs. La naissance du Seigneur Jésus doit nous rappeler que sa mission est de porter le salut à tous les hommes, sans exclusion... Dans le silence et dans la prière, demandons lui d'être libérés de la prison que sont le péché, la superbe et l'orgueil. Nous avons tous besoin de sortir de notre prison intérieure afin d'être libérés du mal, de l'angoisse et de la mort... L'Eglise soutient et encourage toute initiative garantissant à chacun une vie digne. Sachez que je vous suis proche, ainsi que de vos familles, de vos enfants et de vos parents âgés. Je vous porte tous dans mon cœur".»


Punir le coupable, sans le nier sa dignité, ni l'exclure de la vie sociale mais le punir afin de le "rééduquer"...


Préalablement le Pape avait dit, dans le même discours :


"Les erreurs de justice doivent être éliminés, ainsi que le mauvais traitement des détenus, l'inapplication chronique des lois qui constitue une violation des droits de la personne, comme les incarcérations sans procès ou prolongées sans raison."


Erreurs de justice, il faut sans doute lire "erreurs judiciaires". Les incarcérations sans procès (détentions provisoires) doivent être vraiment exceptionnelles et jamais utilisées comme moyen de pression pour "faire parler" le prévenu. C'est une atteinte aux droits de l'homme. Il faudrait songer à accélérer les procès pénaux, surtout ceux où des personnes sont détenues sans avoir été jugées (détention provisoire).

Fragmentation de la société par l'"homophobie", exemple du "Refuge" soutenu par Mme Boutin

Selon le site "Nouvelles de France", madame Boutin soutient une association dite "Le Refuge" qui prétend recueillir les jeunes personnes "homosexuelles" chassées de chez elles parce qu'elles sont homosexuelles.

Si l'on comprend bien cette association refuse de recueillir les jeunes non homosexuels qui auraient pas hypothèse été expulsés de chez eux, par exemple, parce qu'il refusaient les agressions sexuelles subies, ou du fait de l'avarice de leurs parents, ou du fait de la maltraitance, ou leur conversion à une religion différente de celle du foyer. Non, il faut que l'expulsé ait été expulsé pour un mobile "homophobe". Il est bien évident que le mobile "homophobe" ne peut être contrôlé. "Le Refuge" se moque du monde.

Donc cette association est une parodie d'associations luttant contre la maltraitance. En réalité elle fragmente la société, elle refuse les droits universels de l'homme pour les réserver à une catégorie d'ailleurs quasi impossible à définir (catégoriser l'homosexuel, c'est enfermer un individu dans un comportement, ce qui entraîne une stigmatisation de l'individu, contraire aux droits de l'homme). Cette affaire est un moquerie.

Le plus atroce dans cette parodie, c'est que madame Boutin soutient l'action du "Refuge". Peut-on être aussi moralement déchue et intellectuellement fausse que madame Boutin ? Madame Boutin est "consulteur" du Conseil pontifical pour la famille ! ! !

Non seulement je ne voterai pas pour madame Boutin, mais je la considère comme une ennemie de l'humanité, avec sa "bombe atomique" et sa nudité, la voici maintenant, et la situation devient plus claire, du côté des diviseurs de l'humanité.

Le discours manquant de cohérence de Bernard Lugan


Lu sur le blog de monsieur Bernard Lugan (via François Desouche), l'interview par monsieur Robert Ménard du Pr. Bernard Lugan. Cette interview n'a pas été diffusée par la chaîne de télévision employant monsieur Ménard.

Monsieur Lugan est un "africaniste", un professeur spécialisé dans les problèmes de l'Afrique. Manifestement, il milite contre les droits universels de l'homme. Il est partisan d'une philosophie nominaliste qui ne voit dans le concept qu'un outil pour, dans le discours, rassembler des individus présentant certains caractères communs. Il nie en conséquence l'universalité du concept d'être humain, donc le concept de droit universel de l'homme qui en découle.

Mais monsieur Lugan ne peut en même temps réclamer la liberté d'expression et dire que les "droits de l'homme" sont un concept fumeux. Il y a contradiction dans les termes.

Ce qu'il dit de la Libye et du défunt Kadhafi est exact (encore que je ne sois pas certain que le colonel Kadhafi ait été un despote). Mais cela contredit ses prises de position idéologiques qui condamnent le texte juridique et moral fondamental de l'ONU : la Déclaration de 1948. Ce qui ne l'empêche pas d'invoquer comme motif de crédibilité de mettre en avant qu'il un expert de la même ONU !

Bref, ce qu'il dit n'est pas cohérent, ni même poli.

Cela dit, bien que n'étant absolument pas d'accord avec le noyau des propos de monsieur Lugan, je juge déplorable que la direction de la chaîne de télévision ait refusé la diffusion de ce texte car il gardait un certain intérêt informatif, notamment sur les viol des droits de l'homme par la France en Libye...

19.12.11

Pronostic sur la "bombe atomique" de Madame Boutin

Dans son interview à Europe 1, madame Boutin, prétend qu'elle va lâcher une bombe atomique. Au préalable elle dit qu'elle est une femme responsable qui a toujours été de  droite et qu'elle ne s'est jamais trompée de camp.

En réfléchissant à son préambule... Je me demande, si sa future bombe atomique ne sera pas tout simplement l'annonce future qu'elle fera campagne pour Hollande dès le premier tour. Je parierais, que ce doit être cela sa "bombe atomique". Si c'est le cas, je crois qu'elle confond bombe atomique avec gros pétard à 2 euros.

L'enigme de madame Boutin

Pour l'instant, madame Boutin n'obtient pas les 500 signatures en sa faveur pour se présenter à l'élection du Président de la République. Elle attribue sont échec à un mot d'ordre de l'actuel Président : monsieur Nicolas Sarkozy.

En vue de l'intimider elle promet une "bombe atomique" contre Nicolas Sarkozy (selon Francetvinfo), ou contre  "Je vais lancer une bombe dans la campagne de Nicolas Sarkozy", puis "je menace le système" (les deux expressions, l'une remplaçant l'autre, sur Europe 1), pour le mois de février pour le cas où elle n'obtiendrait pas "ses" signatures.

A moins que quelque chose ne m'échappe (mais je ne crois pas) : si elle sait des choses utiles sur l'actuel Président, il faut que les électeurs le sachent pour se déterminer en connaissance de cause, il faut donc qu'elle révèle ce qu'elle sait tout de suite et sans condition. Si elle obtenait satisfaction (obtention des signatures) il restera dès lors le soupçon qu'elle sait des choses utiles mais qu'elle se tait parce qu'elle obtenu satisfaction (égoïste).

Elle prétend en même temps se battre pour la démocratie, c'est à dire pour l'expression de son courant de pensée. Mais la démocratie, c'est l'expression de la volonté libre du peuple qui implique l'information. Il me semble que cela est aussi important que la possibilité de s'exprimer pour chacun des partis.

Si elle ne révèle rien au mois de février, elle aura instillé du poison dans la vie politique.

18.12.11

Dommages culturels importants en Egypte

L'Institut d'Egypte fondé par Napoléon en 1798 au Caire a fait l'objet de vandalisme. Des manuscrits et des livres très rares en ont été la cible.

"Dimanche, des manifestants pénétraient dans le bâtiment encore fumant de l'Institut d'Egypte, incendié la veille, pour en extraire des manuscrits anciens, dont une partie était brûlée.

Le ministre de la Culture Chaker Abdel Hamid a qualifié ce sinistre de "catastrophe pour la science", et annoncé la "formation d'un comité de spécialistes de la restauration des livres et des manuscrits quand les conditions de sécurité le permettront".

"Le bâtiment contenait des manuscrits très importants et des livres rares dont il est difficile de trouver l'équivalent dans le monde", a-t-il déclaré samedi soir, faisant état d'efforts associant "des jeunes de la Révolution, du Conseil supérieur de la Culture et des restaurateurs pour sauver ce qui peut l'être".
L'établissement a été fondé en 1798 au cours de l'expédition en Egypte de Napoléon Bonaparte afin de faire progresser la recherche scientifique."


http://www.elwatan.com/depeches/poursuite-des-affrontements-entre-forces-de-l-ordre-et-manifestants-au-caire-18-12-2011-151502_167.php

Si les faits sont confirmés, il s'agit d'une sorte de catastrophe culturelle.

Viol de la liberté religieuse à Vienne (France)

A Vienne dans le Dauphiné, un groupe de "jeunes" âgés d'environ 12 ans, après avoir chahuté, a mis le feu à des crèches exposées dans la cathédrale.

http://www.ledauphine.com/isere-nord/2011/12/17/a-12-ans-il-met-le-feu-a-deux-creches-exposees-dans-la-cathedrale

J'ai moi-même assisté, il y a quelques années, à un chahut provoqué par de tous jeunes enfants dans une église de Marseille.

Ces chahuts sont des viols de la liberté religieuse, nul n'a accès à un édifice religieux pour perturber le culte, c'est de droit naturel.

Ils trahissent une mauvaise éducation dans les familles auxquels appartiennent ces enfants. On ne devrait pas se contenter de simples parlottes, mais il faudrait sanctionner les familles, les parents, pour ces faits graves de troubles à l'ordre public. Dans les familles auxquels appartiennent ces jeunes il est évident que le respect des opinions religieuses de tous et de chacun n'est pas enseigné. Il faudrait contraindre les parents à assister à des instructions sur les droits de l'homme qui se résument à : "Ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu'ils te fassent" et cela quelles que soient les opinions religieuses dont la validité est conditionnée par cette règle.

Aucune opinion religieuse ne peut valider une violation de la liberté religieuse (article 30 de la Déclaration universelle des droits de l'homme).

Droit d'être entendu, condition de la légitimité du jugement pénal (affaire Chirac)

Lu dans le

"Traité de législation criminelle en France par Le Graverend 1830" (éditeur madame veuve Béchet, Paris) t.2 p 6 : Sous le titre "Dispositions fondamentales"

http://books.google.fr/books?id=q7c-AAAAcAAJ&hl=fr&pg=PA1#v=onepage&q&f=false

"Nul ne peut être jugé, en quelque tribunal que ce soit, sans avoir été entendu ou légalement appelé."

On lit en note :

"Ce principe est de tous les temps et de tous les lieux, en l'énonçant on le justifie, voyez au surplus l'article 14, titre II de la loi du 26 août 1790. Voyez aussi un arrêt de la cour de cassation du 7 août 1822 dont un des considérants est ainsi conçu : "Attendu que le droit de se défendre en toute discussion judiciaire est un droit sacré naturel et sacré dont personne ne peut être privé." Bulletin officiel de cassation, partie civile, pages 224 et suivantes).

Si l'on rapproche de cette règle "sacrée" de droit naturel, la récente condamnation de Jacques Chirac alors qu'il est impossible de l'entendre pour raison médicale évidente, on mesure l'affaissement intellectuel et moral de la France. Monsieur Chirac dit qu'il ne veut faire appel parce qu'il est trop faible pour se défendre (fait pour moi d'ailleurs est évident), laisse tout le monde indifférent, alors que cela devrait soulever une indignation générale contre les magistrats qui ont rendu un jugement aussi inique.

On mesure aussi la cruauté voire la barbarie, de la disposition de loi qui prévoit d'entendre des prévenus couchés sur leurs lits de malade. Car prévoir d'entendre un prévenu à "domicile" "en raison de son état de santé, est bien de prévoir de l'entendre, le cas échéant sur son lit de malade. (Article 416 du Code de procédure pénale).

L'affaire Chirac démontre également l'injustice des dispositions de loi permettant de juger le prévenu sans l'entendre s'il le demande. Dans un cas comme celui de monsieur Chirac, on voit que la personne affaiblie et ne pouvait exprimer une volonté éclairée par sa raison, choisit de ne pas être entendue. Cette disposition de loi est au regard du droit naturel d'être entendu avant d'être jugé, est illicite et est susceptible de favoriser de nombreux viol des droits de l'homme comme on le constate dans l'affaire Chirac. L'esprit positiviste de débrouillardise, conduit à la barbarie.

A ma connaissance aucune voix ne s'élève contre ce forfait judiciaire relatif à monsieur Chirac, ni contre ces dispositions de loi barbares. Je suis un groupuscule à moi tout seul et j'en suis fier !

Aujourd'hui visite du Pape à une prison de Rome

Un article (en italien) de L'Osservatore romano rappelle que Benoît XVI se rend aujourd'hui visite à des prisonniers de la prison romaine de Rebbibia.

Voici l'introduction de l'article de L'OR (traduction personnelle et non autorisée) :
"Il est habituel que durant cette période de l'année le Pape se rende là où il y a des gens qui souffrent. Les occasions précédentes il y a eu la rencontre avec les personnes hospitalisées dans les hôpitaux romains, avec les malades en phase terminales hospitalisés à l'hospice, avec les enfants dans les quartiers pédiatriques. Le choix de se rendre en maison de détention à la périphérie de Rome a été dictée par la gravité de la situation des prisons, et non seulement des italiennes, où la désespérance est compagne quotidienne."

La détresse des prisonniers est souvent intense. La situation semble très préoccupante en Italie, mais aussi en France. Les prisons de France sont "surpeuplées" surtout pour les hommes adultes. (Les hommes sont proportionnellement beaucoup, beaucoup plus nombreux en prison que les femmes, mais personne ne demande la parité...)

Le nombre de morts recensés en prison (suicides, assassinats, morts suspectes...), en France, au 4 décembre 2011 pour l'année 2011 était de 90. Selon L'Osservatore romano le nombre de morts en Italie au 17 décembre est de 60.

Le 16 décembre, la ministresse de la justice, madame Paola Severino a fait adopter (lien en italien) par le Conseil de ministres italien, un ensemble de décrets surnommé décret "svuota-carceri", "décret vide-prisons", prévoyant un recours plus fréquent et sous certaines conditions, à la détention à domicile ("arresto domiciliare").

En cette période de Noël, je me souviendrai dans mes prières particulièrement de ceux qui souffrent en prison ou dans les hôpitaux, des vieillards seuls,des enfants sans défense menacés dans le sein de leurs mères et de ceux qui souffrent de la faim dans la "Corne de l'Afrique" ou au Yemen où la "Révolution" a apporté avec elle le chaos, donc la famine.

17.12.11

"Groupuscules" pour les droits de l'homme ?

Un des thèmes actuellement "dans l'air" repris par à peu près tous les médias est que les manifestations contre les pièces s'en prenant à la liberté religieuse avec l'argent soustrait au Trésor public, seraient le fait de "groupuscules intégristes". Les "catholiques" patentés et subventionnés ajoutent que ces initiatives auraient occulté l'importance de la prise de position des évêques français.

Il est certain que les prises de position agressives de certains évêques français contre "les intégristes" alors que les mêmes évêques n'étaient en même temps que sucre et miel pour les voleurs-persécuteurs, joint à la position digne, de certains autres évêques (au premier rang desquels figure Mgr Centène) n'a pas aidé à clarifier les débats. Mais de cela, l'Institut Civitas n'est pas responsable, ni les évêques dont les prises de position sont restées dignes et conformes aux droits de l'homme.

En outre, il est ridicule de qualifier la Fraternité saint Pie X (FSSPX) et sa succursale,  l'Institut "Civitas", imitation de la "Cité catholique" oussetiste, de "groupuscule". Certes, sont importance intellectuelle est faible, car ses raisonnements et ses textes sont confus (comme l'étaient ceux de la "Cité catholique") et d'assez bas niveau par rapport à ses prétentions et aux sujets traités. Mais, numériquement, la FSSPX est importante, elle n'est pas un "groupuscule". De plus, la FSSPX n'est pas catholique contrairement à ses prétentions et aux qualificatifs des médias. (Curieux tout de même que traitée autrefois avec agressivité de "schismatique", la FSSPX soit maintenant qualifiée par les mêmes médias et tout aussi agressivement, de "ultra-catholique")

En pratique, ce débat occulte que les manifestations ont été le fait de toutes les opinions métaphysiques (il y avait des musulmans bien visibles dans ces manifestations). Les sous-entendus préalable à ce débat intimide donc tous les hommes de bonne volonté ne partageant pas les obscures options de l'institut Civitas. Il faut donc dénoncer cette tentative d'intimidation et cette fragmentation de la société dont se rendent coupables les médias, y compris d'extrême-droite en promouvant ce débat faussé.

Ce débat rend plus facile la répression contre des personnes, qui, quels que soient leurs mobiles, manifestaient pour la liberté. Il a pour effet, sinon pour but, d'intimider et de diviser les manifestants. Il dénature la juste lutte populaire contre le vol et le viol de la liberté religieuse, en authentifiant une doxa mensongère occupant tout l'espace social, y compris judiciaire.

Un "recentrage" permanent sur les positions défendant la dignité donc la liberté de l'homme me semble fondamental pour celui qui veut lutter contre la répression maçonnique. Car si la lutte pour les droits de l'homme est le fait d'un groupuscule, je préfère faire partie de "groupuscule" que de hurler avec la meute nombreuse des loups.

Origine et valeur du concept de "christianophobie"

J'ai trouvé dans une interview de monsieur Introvigne parue le 16 décembre sur zenit, une indication historique au sujet du concept de "christianophobie".

"Comme l’a rappelé durant la rencontre moscovite Mgr Erwin Josef Ender, le pape a fait sienne l’expression «christianophobie» inventée par le juriste juif des Etats-Unis Joseph Weiler, justement à propos de l’Occident."


On en arrive à n'utiliser que trois concepts en matière de discriminations religieuses : antisémitisme, islamophobie et christianophobie (dernier en date des trois concepts). On exclut ainsi les indous, les shintoïstes, les athées etc. des victimes de la discriminations. En réalité, il manque à ces notions le caractère d'universalité (universel : qui embrasse toute l'humanité et non une catégorie spéciale extraite arbitrairement de l'humanité). Ces notions ont, peut-être, une validité sociologique, car la "sociologie" fragmente, mais en matière juridique ces concepts particuliers, qui s'opposent à celui de droits universels de l'homme, fragmentent la pensée juridique au point de lui enlever sa nature. Le droit est par principe égalitaire et non discriminatoire, il n'y a pas la justice pour les juifs, la justice pour les musulmans, la justice pour les chrétiens, la justice pour les autres, il y a la justice universelle.

C'est analogiquement le même problème en ce qui concerne le "racisme". Le "racisme", c'est la discrimination fondée sur la race en matière de droits fondamentaux. C'est pourquoi, il n'y a pas plus de racisme anti-blancs, que de racisme anti-noirs. Il y a le racisme s'opposant aux droits fondamentaux et universels.

La notion de "droits fondamentaux universels" qui unit, interdit ces concepts sociologiques qui divisent.

16.12.11

Juger au pénal une personne très affaiblie ?

Ses ennemis se réjouissent de la condamnation de l'ancien président de la République, Jacques Chirac à deux ans d'emprisonnement. Monsieur Chirac a décidé de ne pas interjeter appel car il n'e se sent pas la force de comparaître encore devant la Cour d'appel...

Comment peut-on condamner une personne qui ne jouit plus de toutes ses facultés ? La condamnation pénale n'a pas pour but de réjouir les ennemis du condamné. Comment une personne présumée innocente peut-elle se défendre, même avec un avocat, si elle n'est en mesure ni de comprendre ce que l'on lui reproche, ni d'organiser sa défense, ni même de se souvenir des faits ?

Pour moi, la condamnation pénale est impossible, car la condamnation pénale n'est pas d'une nécessité de absolue de justice, elle a d'autres but que  la justice commutative ou la justice générale. D'ailleurs l'action pénale s'arrête en cas de décès de la personne poursuivie, elle doit donc s'arrêter en cas de grande fatigue, de grande maladie, de grand âge...

Il ne peut donc y avoir de "procès équitable" parce qu'il n'y a pas de respect des droits de la défense (en réalité la défense devient impossible) en cas de démence ou de grande infirmité de la personne poursuivie.

Une condamnation dans ce cas, non seulement ne défend pas l'ordre public, mais lui est contraire. Et un jugement pénal, ni aucun jugement d'ailleurs, ne peut violer l'ordre public.

Bien sûr l'article 416 du code de procédure pénale semble prévoir la possibilité d'entendre un prévenu gravement malade, mais je ne pense pas que ce texte soit conforme aux principes généraux du droit pénal, ni au droit de la défense.

Pour moi la condamnation de monsieur Chirac n'a aucune valeur car elle est contraire aux droits fondamentaux de l'homme.

15.12.11

Hymne à Jésus à l'occasion de la fête de saint Jean de la croix (14 décembre)


Viens bientôt, Sauveur du monde,
Lève-toi, clarté d’en haut ;
Vrai soleil du jour nouveau,
Viens percer la nuit profonde.

Ta naissance dans l’histoire
Transfigure nos tourments
En douleurs d’enfantement
Où, déjà, surgit ta gloire.

Vois le mal et la souffrance
Et tant d’hommes chancelants
Dans l’immense enchaînement
Du mépris et des violences.


Il semble que cet hymne est une traduction pour la fête de saint Jean de la Croix; fêté dans le calendrier de Paul VI au 14 décembre, (24 novembre dans le calendrier traditionnel). Cet hymne est extrait du site Association épiscopale liturgique pour les pays francophones (AELF).

Je suis intimement persuadé que Jésus est le défenseurs des droits de l'homme et ses ennemis le confessent (Marc 12,14). Il pratique l'égalité ("Tu ne fais acception de personne") Il enseigne ce que son prédécesseur Moïse a annoncé dans les dix commandements.

Lutter contre le mépris et les violences, donner un sens à la souffrance et en même temps la soulager (par le fait même qu'on lui donne un sens), sont ce dont cet hymne loue Jésus. Jean de la Croix penseur profond est lui aussi un défenseur des droits de la conscience.

"Hautes autorités" et autres "Conseils consultatifs" et égalité fondamentale

Les "hautes autorités" et autres "Conseils consultatifs" laïcs (en réalité il violent la laïcité de l'État), violent le principe d'égalité des citoyens. Aucun citoyen n'a d'autorité doctrinale sur un autre citoyen. Nous sommes tous égaux. Aucun de ces organismes n'a donc de légitimité au regard des droits de l'homme qu'ils violent par fondation. Seuls les tribunaux ont mission de dire le droit laïc pour trancher des litiges particuliers. Les autorités démocratiquement élues qui doivent tout simplement, et comme tout le monde, consulter leur consciences qui leur dit, comme à tous : "Ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu'ils te fassent". Donc ces organismes sont illégaux,illégitimes et contraires à l'égalité fondamentale des citoyens.

Il en est de même du "défenseur des droits". On lit sur le site de ce "Défenseur"

"Le Défenseur des droits est une autorité constitutionnelle indépendante qui veille à la protection de vos droits et de vos libertés."


Il ne peut y avoir d'"autorité indépendante" en dehors de l'autorité judiciaire qui elle est spécialement déléguée à la défense des droits de l'homme.


Par exemple ce "Défenseurs des droits" milite à mes frais pour la possibilité donnée aux homosexuels de donner leur sang en vue des transfusions. Cette question médicale n'est évidemment de la compétence de personne au-dessus de la conscience des médecins qui le décident, selon des critères de santé publique. Ce sont eux les responsables de leurs décisions et pas une autorité arbitraire sans compétence médicale.


Conformément à la doctrine naturelle, je ne reconnais aucune autorité morale au-dessus de ma conscience, par conséquent aucune autorité morale au-dessus de la conscience des autres.


La constitution de la France en instituant ce "Défenseur des droits" viole l'égalité fondamentale des êtres humains, et spécialement des droits de la conscience humaine, telle que Jean-Paul II l'a définie dans "Veritatis splendor" (57 à 61 et surtout 61).

13.12.11

La Conférence des procureurs se rebiffe

La Conférence des procureurs de la République a pris une résolution votée à une écrasante majorité de 126 sur 163.

Dans cette "Résolution" qui peut être lue in extenso grâce au journal "La Croix" (qui a donc des avantages aussi !) les procureurs se plaignent de ne pas être reconnus comme de véritables magistrats en raison de leur mode de désignation. Ils demandent que le Conseil supérieur de la magistrature voie ses compétences étendues dans le processus conduisant à leur nomination et au contrôle de leurs fonctions.

En effet, la Cour européenne des droits de l'homme, dans un arrêt du 29 mars 2010 refuse aux procureurs français le qualificatif de magistrat au sens de l'article 5 § 3 de la convention, en raison de leur dépendance du pouvoir exécutif.

"114.  Le Gouvernement estime, s'agissant des caractéristiques et pouvoirs du magistrat, que si la Cour a jugé qu'un procureur ou un autre magistrat ayant la qualité de partie poursuivante ne pouvait être considéré comme un « juge » au sens de l'article 5 § 3 (Huber précité), une telle hypothèse ne correspond aucunement au juge d'instruction."
(...) 
"124 Le magistrat doit présenter les garanties requises d'indépendance à l'égard de l'exécutif et des parties, ce qui exclut notamment qu'il puisse agir par la suite contre le requérant dans la procédure pénale, à l'instar du ministère public, et il doit avoir le pouvoir d'ordonner l'élargissement, après avoir entendu la personne et contrôlé la légalité et la justification de l'arrestation et de la détention (voir, parmi beaucoup d'autres, Assenov et autres c. Bulgarie, arrêt du 28 octobre 1998, Recueil 1998-VIII, §§ 146 et 149)."


 Les procureurs souffrent de cette situation.


L'ntijudaisme chrétien selon monsieur Sénèze et "La Croix"

Dans un article intitulé avec modestie "La faute du cardinal Castrillon Hoyos", du 18 mars 2009 Monsieur Nicolas Sénèze, journaliste important à "La Croix", écrit à propos du cardinal Castrillon de Hoyos :

"En Europe, l’Église catholique a pris à bras le corps la question de la Shoah. À la suite de Jean XXIII, de Paul VI, de Jean-Paul II, les responsables catholiques, et une bonne partie des fidèles, ont compris combien l’antijudaïsme chrétien a, pendant des siècles, servi de ferment à l’antisémitisme."


D'abord, il n'y a pas, au moins du point de vue des papes et du Saint Siège, il n'y a pas eu d'"antijudaïsme chrétien". Il n'y a pas et il n'y a jamais eu de doctrine antijudaïque chrétienne.


Le Saint Siège n'a jamais prêché un antijudaïsme doctrinal. Cette assertion est fondée sur des faux, probablement utilisés par la propagande nazie à destination des milieux chrétiens. Les bulles de Paul IV et de Innocent III font l'objet de fausses traductions et la thèse du déicide n'a jamais été soutenue par la papauté, mais au contraire combattue par elle.


Tout est donc faux dans ce dit monsieur Sénèze. Ce n'est pas à partir de Jean XXIII que l'antijudaïsme a été combattu, car il n'a jamais existé, du moins de la part du Saint-Siège. Dans le catéchisme du concile de Trente (1566) déjà les évêques et le Pape s'élevaient contre l'idée du "déicide" imputé aux juifs. Ce n'est donc pas en 1958 que l'Église se réveilla pour condamner l'antijudaïsme, elle le faisait déjà en 1566 et probablement avant. 


Le Talmud a été considéré (et il l'est toujours évidemment) comme une source intéressante de la culture chrétienne. En témoigne la traduction de la Bible, commentée par l'abbé Fillion que l'on peut consulter et télécharger sur le site jesusmarie.com (éditions de 1888 à 1904) qui, dans ses commentaires, cite TRES SOUVENT le talmud et toujours avec honneur. Or cette traduction commentée est "approuvée officiellement pas l'Église catholique romaine" selon le site jesusmarie.  Le talmud fait donc partie de la culture chrétienne, mais depuis bien avant Jean XXIII ou la Shoah. Jean XXIII n'a donc rien innové en ce sens et la Shoah n'a rien infléchi sur ce point.

On constate que cette thèse mensongère de l'antijudaïsme chrétien prétendument infléchi par la Shoah sert à étayer deux thèses elles-mêmes mensongères et agressives :

1) Thèse de la rupture doctrinale à partir de Jean XXIII (thèse commune aux intégristes et aux "progressistes"
2) Thèse de la complicité, au moins involontaire, des chrétiens dans la Shoah