9.12.11

Dialogues avec les protéiformes ?

Les satanistes d'où qu'ils soient, de droite ou de gauche (des anarchistes de gauche ou la Nouvelle droite) sont tous protéiformes. C'est-à-dire qu'ils changent le fond de leurs discours selon les personnes avec lesquelles ils parlent. Avec les libéraux, ils diront : "vive la liberté" ; avec les catholiques, ils diront qu'ils sont pour Jésus-Christ dont ils parlent d'ailleurs dans leurs œuvres, avec les juges ils parleront d'ordre public et avec les rose-croix, leurs maîtres, ils diront : "nous sommes pour la subversion de tout ordre chrétien donc naturel pour la violation de tous les droits.". Sauf la dernière affirmation, tout le reste n'est que mensonges fondés sur cette conviction qu'il n'y a pas de vérité et que le principe de non contradiction est fait pour être violé.

C'est l'application du mot d'ordre de Lénine : "Mais dites-leur donc ce qu'ils veulent entendre !"

Dans son "spectacle", Garcia multiplie les exhibitions choquantes pour la sensibilité. Cela ne l'empêche pas de dire qu'il veut l'interdiction de l'iconographie chrétienne parce qu'elle offense la sensibilité. C'est contradictoire, mais c'est, comme dit à peu près de Benoist, très bien comme cela, la vie est faite de contradictions.

Dialoguer, selon ce que proposent madame Frigide Barjot ou Michael Lonsdale ou des évêques n'a plus aucun sens et il est évident que monsieur Ribes dira qu'il est pour le Christ, mais aussi pour la liberté etc. dès qu'on lui demandera de dialoguer. Tout cela ne rime à rien ou plutôt si, cela lui permet de désorienter ses interlocuteurs en leur faisant perdre leur temps et surtout cela les plongera dans la perplexité, les tourments de conscience, ce qui est le but.

En réalité, seuls les droits fondamentaux de l'homme peuvent faire l'objet d'un dialogue constructif. Car les droits fondamentaux doivent être respectés par la société, c'est la vérité et personne ne peut le nier, ni les évêques, ni les satanistes.

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