4.12.11

Les fanatiques du doute

L'Osservatore romano dans un numéro de 2007 cite un professeur de philosophie du droit de Turin, le Pr. Gustavo Zagrebelski, met en garde contre le "fanatisme du doute" dans ces termes :


"Il pourrait arriver que le sceptique considère que combien ne sont pas sceptiques des êtres barbares, puérils ou sous-humain, et il pourrait se faire qu'il les traite mal comme un zélote traite mal le non croyant. Alors le scepticisme apparaît comme aussi intolérant que le fanatisme, il devient le fanatisme du doute."

"Libertà et vérità" article de Piero Viotto in "Osservatore romano" 2007 (p. 3 numéro 228 du 06 octobre 2007 (traduction personnelle de l'italien).


Ce n'est qu'une application particulière du fameux paradoxe du sceptique ("La vérité, c'est qu'il n'y a pas de vérité", ou ce qui revient au même : "La vérité, c'est que la vérité est inconnaissable").


Le relativisme moral n'est donc pas moins dangereux que le fanatisme religieux dont à mon avis il n'est qu'une espèce parmi d'autres. C'est bien prouvé par la Révolution française, la révolution russe et leurs innombrables crimes.

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