31.7.14

Atoinistes ou antoniens ? Souvenir de ma grand-mère Antoinette

Selon le blog de monsieur Daoudal:

« Il ne subsiste plus d’église ni même un seul chrétien dans la ville égyptienne de Qumans, connue par le passé sous le nom de Coma, dans la province centrale de Beni Suef, où naquit, en 251, saint Antoine le Grand, le père du monachisme. C’est ce que révèlent des sources égyptiennes consultées par l’Agence Fides. Les dernières familles chrétiennes ont fini par quitter les environs du village, alors que certains fonds agricoles sont encore indiqués comme antiques possessions de la famille d’origine de saint Antoine. »

Voici ce que cela m'a inspiré, me souvenant qu'une de mes grands-mères avait "Antoinette" pour prénom:

Ma grand-mère était d'une région desservies religieusement par les antoinistes ou antoniens.

D'ailleurs j'ai trouvé des antonins qui ont disparu de France au XIXe siècle. Ils avaient pris ce nom (selon wikipedia qui est sujet à caution en matière de religion) car leur fondateur avait rapporté des reliques de saint Antoine.

Référencé sur wikipedia qui est la meilleure et la pire des choses:

http://www.olivierchaudouet.com/notice-historique.pdf

Une histoire de l'ordre en français avec vie de saint Antoine l'Égyptien et l'ordre des frères antonins, dont je suis très content d'avoir retrouvé la trace. Ma grand-mère m'a sans doute guidé...

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_hospitalier_de_Saint-Antoine

Il subsiste un monastère de l'ordre au Liban.

« L'ordre des Antonins disparaît complètement d’Europe en 1803. Il continue pourtant à subsister au Liban, où les Antonins maronites possèdent vingt-un monastères ainsi que de nombreuses écoles et séminaires1. »

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_hospitalier_de_Saint-Antoine

Dans ma région, il subsiste des ruines d'un prieuré que je crois antonin dont la façade principale est ornée de pierres gravées de devises devenues presque toutes illisibles (la Casa delle lapidi à Bousson).

Silence pontifical sur les massacres de Gaza

Le silence de nos évêques et du pape sur les horribles massacres perpétrés à Gaza nous dévoilent leur partialité et les disqualifient à mes yeux.

Gaza, sans ami, sans arme n'attend de secours que du ciel. Pauvre Gaza, si loin de Dieu et si proche d'Israël ! *

Naturellement, je ne suis favorable à aucun terrorisme d'où qu'il vienne. Je désapprouve donc les tirs de missiles contre Israël et tout acte de terrorisme et toute fragmentation de l'humanité.

Israël a le droit de vivre (résolution de l'ONU du 29 novembre 1947), mais doit lui aussi respecter les droits universels de l'homme.


* Démarquage avoué de deux célèbres formules qui ne sont pas de moi.

Objections aux prises de position du cardinal Barbarin

Selon le blog de monsieur Daoudal:

« Le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon et primat des Gaules, en voyage au Kurdistan irakien, déclare sur RMC qu’il faut encourager les chrétiens d’Irak à rester dans ce pays où ils ont développé depuis des siècles « un art de vivre ensemble qui est aussi une grande richesse pour l’humanité» : « Il vaut mieux partir que de se faire tuer évidemment, mais le but n’est pas que tout le monde parte, c’est qu’on arrive à rester et à continuer à vivre ensemble. »
Il a de bonne intentions notre cardinal. Mais les conseilleurs ne sont pas les payeurs. Cela me fait penser à "En avant… je vous suis." « Moi, de Lyon, je vous dis "ayez le courage de vous faire massacrer !" » C'est beau d'encourager les autres à mourir pour un « art de vivre » !

Ce que notre cardinal, considérant les droits universels de l'homme et l'obligation de répression qui pèse sur les autorités politiques et judiciaires devrait utilement revendiquer, c'est une répression contre les criminels quelles que soient leurs croyances ou incroyances, leur ethnie ou leur race, une protection internationale des communautés chrétiennes (ainsi que de toute communauté). Tous les hommes, donc les chrétiens, sont pourvus directement par Dieu du droit à la vie, à la liberté religieuse et du droit à la culture.

Dans cette perspective, on pourrait imaginer que l'autorité demande des comptes à tous ceux qui ont favorisé la survenance de ces événements.

Pour l'instant, on pourrait imaginer qu'elle réclame au gouvernement des États-Unis d'Amérique, si prompt à sortir ses porte-avions, ses chars, ses missiles, ses mitrailleuses et ses bombes d'intervenir en faveur de la liberté religieuse que ces hypocrites prétendent défendre. Même chose pour le gouvernement de la France qui est intervenu en Libye pour massacrer les Libyens, puis s'est retiré une fois le chaos institué.

Mais notre clergé n'intervient que pour encourager au ramadan, au massacre dégueulasse des moutons et pour dire aux chrétiens "laissez-vous massacrer" et "Méprisez vos parents, détruisez votre culture religieuse. Nous l'exigeons au nom de l'obéissance !". Le clergé catholique dans la plupart de ses membres me donne des tentations de révolte. La colère est mauvaise conseillère, car la colère vous pousse vers le sédévacantisme qui est une absurdité.

Comment peut-on espérer la revendication des droits de l'homme de la part d'un clergé qui les bafoue dans la vie ecclésiale ?

30.7.14

Racailles judiciaires

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/07/30/01016-20140730ARTFIG00126-un-violeur-relache-par-la-justice-recidive-a-paris.php

Les magistrats français sont de manipulateurs et des faussaires, complices d'escrocs, cela je l'éprouve depuis longtemps.

On peut lire l'article du Figaro, c'est à peine croyable et pourtant vrai. Il confirme qu'ils sont de plus responsables de viols et de tentatives d'homicides.

Qu'attendre de cette racaille judiciaire issue de l'École nationale de la magistrature ?

Vivement la suppression de la sinistre École de la magistrature et l'élection des magistrats au suffrage universel !

(Mon post ne signifie pas que tous les magistrats sont tous des escrocs, loin de là ! J'en ai vu un de courageux, il y en a d'honnêtes).

Il y a cent ans Jaurès...

À cette heure, il y cent ans, Jaurès devait avoir enregistré dans son agenda qu'il allait participer à un dîner... Ce qu'il ne prévoyait pas, c'est que ce dîner était pour lui le rendez-vous avec la mort. Au cours de ce dîner, un fanatique devait l'assassiner...

Il mourut en martyr de la paix.

Accidents mortels liés à la cocaïne

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/07/29/01016-20140729ARTFIG00289-21-des-accidents-mortels-sur-la-route-lies-a-la-drogue.php

Environ 20 % des accidents seraient "liés" à la drogue, principalement au cannabis et à la cocaïne. Encore, précisent les scientifiques, le test ne peut être effectué à chaque fois (trop onéreux), donc la drogue est encore plus souvent impliquée.

Récemment, je m'apprêtais à sortir, roulant au pas, d'un parking de supermarché pour m'engager sur un rond-point dyssymétrique (la partie ouest donne sur une rivière) à 4 voies resserrées. Lorsque j'ai vu surgir, me coupant la route,  un fourgon qui s'engageait dans le rond-point à 60 ou 70 km/h. Je me suis dit : « si je m'étais engagé quelques secondes avant, j'étais mort. » Je ne peux attribuer cette attitude folle qu'à la consommation de produits illicites.

Dénonciation calomnieuse par monsieur Vincent Reynouard




I

Reynouard interprète les Écritures selon sa petite logique qui n'est pas logique. C'est pourquoi je me dispense de perdre mon temps en regardant le début de sa vidéo.

Benoît XVI enseignait, pour la seule foi catholique, qu'une vie humaine entière ne permettait pas de lire et retenir tous les dogmes. Il y en avait trop. Le temps est court pour tout homme.

Je m'en dispense car, nous, nous croyons que Dieu s'est révélé non par la Bible, mais par l'Église par laquelle Il nous instruit. De ce seul fait les critiques de monsieur Reynouard sont inopérantes.

D'ailleurs, Dieu qui nous a appelés à la vie sans nous demander notre permission préalable, nous retirera la vie quand Il le voudra. Nous voilà d'entrée de jeu et jusqu'à la fin, plongés dans un très grand mystère. Donc, nous ne pouvons prétendre régler des problèmes très délicats touchant à Dieu par trois mots de « raisonnement ».

Nous autres catholiques, nous croyons que Dieu nous aime (qu'il aime tout homme) et qu'il veut faire de nous des fils et filles adoptifs.

Quant à la recherche de la vérité, nous autres aussi nous cherchons et évoluons tout le temps, tous les jours (je crois que c'est Benoît XVI qui l'enseignait). Avec toute l'humanité, nous progressons dans la découverte de la vérité. Cela ne nous conduit pas à nier illogiquement que l'esprit de l'homme puisse atteindre la vérité (dogme catholique).

II

En ce qui concerne l'évolution de monsieur Reynouard du catholicisme libéral (du temps de ses études), au sédévacantisme, puis de son retour au catholicisme libéral, pour, actuellement, le protestantisme libéral:

Dans le fond, Reynouard finit par embrasser la foi de sa maman. C'est ce que j'écrivais il y a quelques temps à son grand scandale. À son habitude, Reynouard me traitait de type pas sérieux qui dit n'importe quoi, mais en plus qui dit des choses méchantes. La foi de sa maman ? Allons donc !

Il se méprenait pourtant sur mes intentions. Pour moi, il n'y avait pas et il n'y a pas de quoi fouetter un chat. Contrairement à ce qu'il imaginait, pour moi, catholique, ce retour aux sources ne faisait pas de Reynouard l'incarnation du mal. C'était une évolution psychologique classique qui ne me troublait pas outre mesure. Je l'observais en scientifique en quelque sorte. Lorsque la piété filiale et la vérité s'opposent en apparence, ce n'est pas facile à vivre. Faut-il honorer ses parents objectivement ou subjectivement ? Là est la question.

Dans une autre vidéo Reynouard, utilisant un reportage  de France 2 (!) trafiqué et à charge, suggère, laisse croire que les tradis sont des va-t-en guerre, des racistes qui veulent exterminer les musulmans. Ce n'est pas très gentil de prétendre cela monsieur Reynouard ! Bien que je sois parfaitement conscient des faiblesses intellectuelles de nos amis traditionalistes, je leur trouve comme excuse que leurs droits fondamentaux furent gravement violés par le haut clergé depuis environ le règne de Paul VI (ce qui ne fait pas pour autant de Paul VI l'incarnation du mal, car il a écrit des choses très instructives). Je demande en conséquence l’indulgence pour eux lorsqu'ils condamnent absurdement la liberté religieuse (sur laquelle leurs revendications sont fondées...) 

J'ai personnellement longtemps fréquenté les tradis, je n'ai JAMAIS, Jamais, jamais entendu l'un d'eux, simplement l'un d'eux, prétendre qu'il fallait exterminer quelque catégorie de population que ce soit, voire seulement tuer, voire simplement maltraiter UN SEUL homme, un seul, en raison de son appartenance à une religion ou pour une profession de foi et a fortiori pour son appartenance à une ethnie ou une race. Pourtant, il y avait des provocateurs parmi les traditionalistes (provocateurs ou victimes de provocateurs utilisés par France 2 et... Vincent Reynouard).

Conformément à l'enseignement des papes (y compris saint Pie X, voir mon blog), je sais qu'il ne faut pas diviser l'humanité dans ses droits fondamentaux et catégoriser l'humanité en "bons" et en "méchants" en prenant les croyances comme critères.

29.7.14

Une autorité pour mettre fin aux bombardements !

Le site du journal Le Monde prétend que les bombardements contre la population de Gaza s'intensifient.

En Irak, les chrétiens sont massacrés.

Ces événements découvrent un enseignement contraire aux droits universels de l'homme.

En 2003, les États-Unis qui ont débarqué en Irak avec tanks et armes de destruction massive, mais en 2014 au sujet des bombardements de Gaza, ils restent impassibles.

L'ONU, qui a donné une légitimité aux atroces bombardement de la Libye en 2011, en 2014 ne fait rien.

En premier lieu, il faut un éveil des consciences, une condamnation des idéologies justifiant ces atrocités. Une condamnation de l'idéologie de Nürnberg condamnera ces massacres. Je suis le seul à la demander.

Il faut une autorité mondiale qui désarmerait les fanatiques et ferait régner l'ordre.

Jean XXIII dans Pacem in terris 

« 117 - Aussi, comme Vicaire du Christ-Jésus, Sauveur du monde et Auteur de la paix, traduisant les aspirations les plus ardentes de la famille humaine tout entière et suivant l'impulsion de Notre cœur, anxieux du bien de tous, Nous estimons de Notre devoir d'adjurer tous les hommes, et surtout les gouvernants, de n'épargner aucun effort pour imprimer aux événements un cours conforme à la raison et à l'humanité. »

Car c'est bien la raison qui réclame aujourd'hui une autorité mondiale qui fera régner la paix, d'abord dans les âmes.


Le Pape François traîne des catégories de morts dans la boue

Il semble que le pape François est allé demander pardon aux évangélistes pour de prétendues persécutions subies en Italie de la part de croyants catholiques.

« Je vous demande pardon, a-t-il dit, pour ces frères et sœurs catholiques qui ont été tentés par le diable ».

Mais traîner des morts dans la boue, alors qu'ils n'ont aucun moyen de se défendre n'est pas conforme aux droits de l'homme. Il faudrait un procès qui ne peut plus avoir lieu.

François crée d'autre part l'impression qu'il y avait une catégorie de méchants en raison de la foi qu'ils professaient (la foi catholique) et une catégorie d'innocents parce qu'ils étaient protestants. Les catholiques cédaient aux tentations diaboliques, les protestants, non. Les Italiens étaient méchants, les « missionnaires », généralement anglo-saxons, étaient bons.

Ces déclarations, basées sur la sociologie marxiste (catégorie contre catégorie), sont odieuses. Seule l'institution judiciaire peut rendre des jugements individuels. Personne, jamais ne peut procéder à des condamnations par catégorie historiques de population.

« Article premier (de la Déclaration universelle des droits de l'homme)
Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. »

Le Pape ne peut légitimement disposer de la réputation des fidèles sous prétexte que ceux qu'il traîne dans la boue étaient catholiques. Il doit agir envers tous dans un esprit d'apaisement et de fraternité.

Depuis Paul VI la papauté ne respecte pas les droits naturels des catholiques contre lesquels elle procède par intimidation.

Mise à jour du 5 août 2014:

François "demande pardon" pour les frères qui ont fait « la même chose que les frères de Joseph » (voir l'hallucinant discours de François en langue originale). C'est-à-dire, il accuse des catholiques d'avoir voulu tuer leurs frères ! Mais comment peut-il demander pardon pour des actes très graves qu'il n'a pas commis et dont il accuse d'autres d'ailleurs indéterminés, mais désignés par leur religion et leur foi, qui ne peuvent même pas se défendre parce qu'ils sont mort ? On se demande si une procédure d'impeachment ne pourrait être envisagée.

Images des ruines à Gaza



Cela nous rappelle les bombardements de la France par l'armée allemande (1918, 1940), puis par l'armée de l'air américaine (1943-1944). Mais alors, les Français (ni les Allemands) n'ont eu droit à une quelconque compassion.

Les sionistes devraient s'apercevoir que nous ne somme plus dans l'Antiquité. Cette époque est définitivement révolue. Les récits historiques ne fondent aucun droit particulier.

26.7.14

Un peu de sérénité avec les moines de Lérins



Saint Vincent de Lérins illustra l'archipel de Lérins. (via ce site flamand)

Il écrivit un célèbre commonitorium

dont voici un extrait:

1. - Que fera donc le chrétien catholique, si quelque parcelle de l'Église vient à se détacher de la communion de la foi universelle ? - Quel autre parti prendre, sinon de préférer, au membre gangrené et corrompu, la santé du corps tout entier ? 2. Et encore, si quelque contagion nouvelle s'efforce d'empoisonner, non plus seulement une petite partie de l'Église, mais l'Église tout entière à la fois ? — Dans ce cas aussi, son grand souci sera de s'attacher à l'antiquité, qui, évidemment, ne peut plus être séduite par une nouveauté mensongère, quelle qu'elle soit. 

La condamnation pratique par les évêques et les papes du missel de saint Pie V, contre la liberté religieuse des fidèles et leur droit à la culture, nous rendent suspectes ces autorités qui ne respectent pas le droit à la foi, donc les droits de l'homme. Ce clergé vraiment bizarre condamne l'Église au nom de l'Église.

Me souvenant de mes erreurs passées causées par les scandales du clergé donc sans sédévacantisme ni lefebvrisme, je pense que le Commonitorium est aujourd'hui fort utile pour, tout en restant humblement à nos places, savoir qu'une grande partie de l'Église peut « se détacher de la communion universelle ».

25.7.14

Mgr Dagens doit s'expliquer

Lorsque Mgr Dagens participe au repas de rupture du « jeûne », il se rend complice d'une pratique illicite selon le droit naturel.

Aujourd'hui, malgré les démentis, il est plus que probable que cet accident soit dû au ramadan. Le chauffeur en état d'hypoglycémie aura perdu connaissance.

C'est ce que soupçonne le blog Riposte laïque. Le post de Riposte laïque renvoie à une vidéo très « parlante » d'une interview de parents d'une enfant ayant péri dans l'accident.

Je peux témoigner qu'au cours de ma carrière d'avocat j'ai eu entre les mains un dossier d'accident de la circulation causé par le « jeûne » du ramadan.

Lorsque des évêques encouragent cette pratique absurde, seraient-ils couverts d'honneur, membre de l'Académie française et décoré de la Légion d'honneur, ils devraient passer en correctionnelle pour leurs mauvaises actions et leur complicité dans la mort des enfants.

Ici pendant les première minutes interview très intéressante d'une machiniste employée par la RATP :



Le lien permet de comprendre pourquoi les musulmans refusent de porter des pantalons trop longs.

Comment ne pas étouffer d'indignation devant la racaille épiscopale qui ne respecte pas les droits de l'homme !

Mgr Dubost contre l'ordre public et le bien commun

Vu sur le blog Riposte catholique ce communiqué de Mgr Dubost, évêque d'Évry et président du Conseil pour les relations intereligieuses:

« Chers frères et soeurs musulmans,
Voici la grande fête de l’Aïd.
A cette occasion, nous vous souhaitons joie, prospérité et paix. Nous voulons aussi vous exprimer nos sentiments les plus fraternels.
(…)
Beaucoup de ces drames vous touchent plus profondément que les autres citoyens français, parce que ces tragédies impliquent souvent des musulmans et que les personnes exclues, blessées, assassinées, déplacées, exilées sont majoritairement des musulmans.
(…)
La fête de l’Aïd est celle de la confiance en Dieu d’Abraham au moment du sacrifice. Nous voulons, au plus profond de notre foi chrétienne, nous unir à vous dans cette confiance : Dieu est miséricordieux ! »
Cet évêque fragmente l'humanité en prétendant que les musulmans seraient plus dignes de compassion que les autres humains et ils le seraient parce que musulmans. Les droits spéciaux à la compassion s'étendraient donc même à ceux qui ne sont pas persécutés. Que c'est odieux ! C'est un appel à la discrimination.

Mais juridiquement il y plus grave:

La « fête » de l’aïd-el-kébir bafoue l’hygiène et la santé publiques. Elle est une source d’accroissement des dépenses publiques, elle est donc un attentat contre les pauvres. Elle est l’occasion d’un spectacle dégradant abaissant la moralité des enfants.

Monseigneur Dubost mérite des sanctions pénales pour sa mauvaise action contre le bien commun.

Les laïcs ont des droits qui leur sont directement conférés par Dieu. Eux aussi doivent poursuivre un bien commun impartial et valable pour tous. De cet ordre public, les évêques ne peuvent s'abstraire.

Un État impartial devrait donc étudier le cas de cet évêque en vue d'engager des poursuites pour rétablir l'ordre.

24.7.14

Pour la paix universelle



Selon ce juif new-yorkais traditionaliste, les sionistes ont fait faillite (bankrupt). De fait la violence aveugle, la ruse comme système social, ne peuvent mener nulle part.

Pour rester impartial et modéré, disons que tous ceux (donc pas uniquement les sionistes) qui se croient plus intelligents que les autres en méprisant les droits de l'homme, ont fait faillite. Il n'y a plus de progrès chez eux. Ils s'enferment dans le monde clos de la haine (pour reprendre l'expression de Maurice Bardèche en la modifiant légèrement).

Hier j'ai visionné une vidéo montrant un missile atteignant des fantassins de Tsahal. Les voir hurler et se tordre de douleur en attendant une mort imminente, n'avait rien de réjouissant, au contraire. C'était des militaires... c'est leur métier... Mais ce sont des hommes et rien de ce qui est humain ne m'est étranger.

Prions donc pour tous, y compris les sionistes et pour la paix universelle.

23.7.14

Défense de la liberté religieuse des Franciscains de l'Immaculée

Il semble que le reproche principal adressé aux Franciscains de l'Immaculée est qu'ils seraient des « crypto-lefebvristes ».

En 1969 comme en 2014, il faut tomber sur les « crypto-lefebvristes ». C’est très urgent. Avec les dégâts qu’ils font ! Et tant pis pour leurs droits naturels.

Les droits de l’homme, c’est pour moi, pas pour les autres. Pas de droits de l’homme, pas de droit à la loyauté et à la vérité, pas de liberté religieuse, pas de liberté de conscience, pas de droit à la culture pour les « crypto-lefebvristes » !

C'est à ce titre, ou plutôt malgré cette absence de titre, qu'un certain clergé s'acharne sur l'usage du missel de saint Pie V.

Mgr Dagens en correctionnelle ?

http://www.riposte-catholique.fr/riposte-catholique-blog/breves/mgr-dagens-a-participe-samedi-a-la-rupture-du-jeune-du-ramadan

Selon le blog Riposte catholique Mgr Dagens aurait participé au repas de "rupture du jeûne" du ramadan.

Or la pratique du ramadan est contraire à la santé publique, à la sécurité publique et à la liberté religieuse. Ceux qui encouragent cette pratique absurde devraient donc être traduits en correctionnelle dans un État vraiment respectueux de l'ordre public.

Mgr Dagens est académicien, décoré etc.

Un ancien officier de Tsahal dénonce l'impérialisme sioniste

http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/07/22/un-ancien-officier-israelien-notre-but-etait-de-semer-la-peur_4460857_3232.html

Sous ce lien, le témoignage d'un ancien officier de Tsahal sur les procédés de l'armée dont il a fait partie.

Voici un estrait des dénonciations de l'officier Yehuda Shaul (probablement un pseudonyme):

« Moshe Yaalon, le chef d'état-major de l'époque devenu aujourd'hui ministre de la défense, nous exhortait à « brûler la conscience palestinienne ». Pour répondre à cet appel, on nous envoyait intimider et punir une communauté tout entière. Ces opérations étaient fondées sur la conviction que ces civils s'abstiendraient de se révolter si on les brutalisait, si on les opprimait et effrayait. Autrement dit, une « conscience brûlée » était une conscience effrayée. »

Autrement dit, c'est l'utilisation renouvelée de la vieille terreur.

Pour mettre un terme à ce désordre dont tout le monde souffre, il ne peut y avoir que l'institution d'un gouvernement mondial qui désarmera les grandes puissances et fera régner l'ordre de la justice et du respect des droits de l'homme, dont le premier est le droit à la vérité. L'œuvre de la justice, c'est la paix (saint Augustin).

Changement dans la présentation de mon blog

Après bien des tâtonnements et des conversions, j'ai changé l'intitulé de mon blog. Il m'est apparu finalement que mon engagement de jeunesse à Ordre nouveau n'était pas si erroné qu'il a pu m'apparaître à certaines époques de ma vie.

Confusément, au début des années 70, je sentais que l'ordre que nous subissions était injuste. C'est pourquoi, je militais pour un ordre nouveau. Évidemment on nous imputait de reprendre à notre compte l'ordre nouveau fasciste, sans s'apercevoir que Raymond Aron dans l'entre-deux-guerres avait milité, lui aussi, pour un ordre nouveau, que l'ordre de Nürnberg était un ordre nouveau bafouant celui de 1789, et que l'ordre de 1789 était lui aussi un ordre nouveau et que, en 2014, monsieur Attali milite pour un "nouvel ordre mondial".

Mon ordre nouveau à moi, c'est de, usant de ma liberté, tenir compte de ces deux vérités:

- toute autorité vient de Dieu et toutes les autorités qui ont existé, existent et existeront, furent, sont et seront instituées par Dieu
- Dieu étant un Dieu de paix, nous demande, par principe qui souffre des exceptions fondées sur leur origine unique, de respecter les autorités instituées
- tout homme est titulaire de droits inamissibles (que personne ne peut jamais lui ôter) que Dieu lui a directement conférés depuis sa conception et qu'Il nous signifie par la dignité éminente de l'homme.

C'est pourquoi je récuse à la fois l'idée rousseauiste de l'autorité venant du nombre (de l'arithmétique), sans pour autant condamner les élections libres et périodiques, et la condamnation traditionaliste des droits de l'homme (droits de l'homme qui ne sont que 1) la traduction de la liberté implicitement proclamée par les quatre premiers commandements 2) la traduction en positif des obligations négatives confirmées et promulguées par les six derniers commandements de Moïse.

On pourra m'objecter que mon ordre nouveau n'est pas si nouveau puisqu'il a pour fondement Moïse (environ 3 500 ans avant nous). Je répondrais que la formulation est nouvelle en ce qu'elle reprend les catalogues de droits de 1789 et de 1948 et que, en même temps, elle récuse l'idée rousseauiste opposée à l'ordre vrai de saint Paul. La coexistence de ces vérités forme un ordre juridique historiquement nouveau parce que cohérent (alors que l'ordre de 1789 et de 1948 est incohérent et l'ordre fasciste, un désordre). C'est donc finalement un ordre nouveau tiré d'un trésor ancien.

22.7.14

Interview de l'ambassadeur de Palestine en France



L'ONU, qui a institué l'État israélien le 29 novembre 1947 n'a pas les moyens de faire respecter ses décisions par ce même qu'elle a institué.

Un peuple libre devrait avoir la possibilité de présenter ses revendications à l'autorité mondiale. Il n'est pas sain qu'il n'aie comme espoir que l'action de grandes puissances pour rétablir l'ordre. Il faut un gouvernement mondial émanant de l'ensemble de l'humanité, équitable, impartial, qui désarmerait les « grandes puissances » et ferait régner l'ordre public international (vérité, justice, droits de l'homme) et le bien commun mondial, y compris en Palestine.

Un néo-païen accuse l'Église des massacres rwandais

Lu sur le blog Nouvelles de France un très long post accusant l'Église du « génocide » rwandais (auteur un certain Jean Dutreil, probablement un pseudonyme):

Aucune référence, des affirmations arbitraires et sans fondement, c'est tout.

Mon commentaire est en attente de modération sur le blog. Le voici donc pour les lecteurs de mon blog sans attendre.

On lit sur le post :
« Saint (sic) Paul s’exclame dans son épître à Timothée que « Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs dont il est le premier »
Quand on cite saint Paul, encore faut-il que l’on ne le fasse pas à contre-sens:

« I Tim 1,15. C’est une parole certaine et absolument digne d’être acceptée, que le Christ Jésus est venu en ce monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier. »

http://magnificat.ca/textes/nt15_1tim.rtf

Voici un autre extrait de ce post. Cet extrait démontrera l'arbitraire de ce post:

« La transformation monarchique aristocratique en régime despotique par les Pères Blancs et l’administration belge (qui hérita du Rwanda après la défaite allemande lors de la première guerre mondiale) eut lieu en trois temps. Le premier consista à étendre l’autorité directe aux enclaves régionales autonomes hutus qui n’y étaient pas initialement soumises. En effet, au sein du Royaume, des régions hutus, bien que reconnaissant la suzeraineté tutsi, se gouvernaient depuis siècles par elles-mêmes. Comme l’a très bien remarqué Bernard Lugan, c’est au sein de ces entités nouvellement soumises que naîtra plus tard le virulent courant « ethno-nationaliste hutu » abhorrant la monarchie et l’ensemble des Tutsis. »

Les évangélisateurs ne sont pas « pour » certains, ni « contre » d’autres. Ils sont pour une justice impartiale.


Voici la mission des prêtres selon Pie XI (20 décembre 1935)

« le prêtre porte la plus solide contribution à la solution ou, du moins, à l’atténuation des conflits sociaux, en prêchant la fraternité chrétienne, en rappelant à tous les devoirs mutuels de la justice et de la charité évangélique, en pacifiant les esprits aigris par le malaise moral et économique, en montrant aux riches et aux pauvres les uniques biens véritables auxquels tous doivent et peuvent aspirer (7) ; le prêtre, finalement, est le plus efficace héraut de cette croisade d’expiation et de pénitence à laquelle Nous avons invité tous les gens de bien pour réparer les blasphèmes, les turpitudes et les crimes qui déshonorent l’humanité à l’heure présente, une heure qui, comme peu d’autres dans l’histoire, a grandement besoin de la miséricorde divine et de ses pardons (8). »

http://www.vatican.va/holy_father/pius_xi/encyclicals/documents/hf_p-xi_enc_19351220_ad-catholici-sacerdotii_fr.html

Cet article excite les hommes contre les catholiques et contre la doctrine catholique. Sans aucun argument sérieux l’auteur de l’article dénonce calomnieusement les Européens qu’il prétend aimer. J’invite son auteur à rentrer en lui-même et à réfléchir aux conséquences possibles de ses écrits mensongers. Il encourt une terrible responsabilité devant Dieu et devant les hommes.

Mise à jour du 23 juillet: mon commentaire semble définitivement refusé. Les rose-croix ne supportent pas les citations des papes.

Monsieur Reynouard n'est plus catholique

Dans la dernière en date de ses vidéos, monsieur Reynouard déclare qu'il n'est plus catholique.

Monsieur Reynouard vient de passer en quelques mois du sédévacantisme, au catholicisme main stream, enfin à ce qui ressemble à une sorte de protestantisme libéral. Sa mère est protestante. Wikipedia n'en continue pas moins à affirmer imperturbablement qu'il est sédévacantiste...



Ceux qui pourraient être impressionnés par les arguments puérils de monsieur Reynouard, je les invite à lire les commentaires de l'abbé Crampon sur le Nouveau Testament (Dominique Martin Morin 1989 pp. 24, 38, 81). Dès que possible, je recopierai ces notes de l'abbé Crampon pour ceux qui ne disposent pas de cet ouvrage.

Je qualifie les objections de monsieur Reynouard de puériles car on ne peut les émettre qu'après avoir escamoté deux graves difficultés:

1) L'Église a deux mille ans de réflexions derrière elle. Ce n'est pas un ingénieur chimiste de moins de 50 ans qui va inventer l'eau chaude en matière de théologie et de lecture des évangiles.

2) C'est par l'Église que l'on connaît ces textes. Donc si elle les porte avec elle alors qu'elle aurait pu les falsifier, cela prouve son honnêteté scrupuleuse. Si elle les porte avec elle, c'est qu'elle pense qu'il existe une explication de cette apparente "erreur" de Jésus-Christ que relève l'outrecuidant Reynouard. Le chanoine Crampon règle la difficulté.

II

Pour les récits que Reynouard trouve contradictoires: la contradiction, c'est lorsque deux récits sont incompatibles. Or les deux récits sont compatibles. L'un rapporte qu'il y avait de nombreux handicapés de diverses catégories (Mathieu 15,30), l'autre se concentre sur un des handicapés (Marc 7,33). C'est un peu le plan large par rapport au plan rapproché des cinéastes. Ils décrivent la même scène sous deux plans différents. D'ailleurs dans le récit de Marc qui ne concerne qu'un seul handicapé (un sourd muet), Marc nous raconte que Jésus le tira de la foule. Ce que feint d'ignorer monsieur Reynouard.

III

Les morts qui ressuscitèrent n'apparurent pas à tout le monde. Ils n'apparurent donc probablement qu'aux croyants et ceux à qui Dieu voulut bien qu'ils se montrent. Selon certains, saint Joseph, le père nourricier de Jésus, on pourrait dire son père adoptif, figurait parmi ces ressuscités. On peut croire, et je le crois, que saint Joseph, dont on a aucune relique, monta au ciel après sa résurrection et où il nous attend dans la gloire avec d'autres. Ces ressuscités déjà au ciel avec leurs corps nous en connaîtrons la liste complète après notre mort. Si l'on en croit ce récit, saint Joseph, époux très chaste, est au ciel avec son épouse la Vierge Marie. Ils y sont tous deux corps et âmes.

21.7.14

Une suite inattendue des manifestations contre les bombardements de Gaza




Les manifestations en France contre les bombardements de Gaza ont pour résultat qu'on oublie les bombardements pour ne plus que se concentrer sur les manifestations. Netanyahu et sa clique se moquent bien des manifestations, qui finalement le servent.

En revanche ces manifestations nuisent grandement à la France, ne se serait-ce que par leur coût financier.

La solution aux bombardements de Gaza se trouve aujourd'hui dans le respect universels des droits universels de l'homme ; donc dans l'édification d'une autorité mondiale au service de la paix et du respect des droits de l'homme. C'est la seule solution.

Les anti-mondialistes fractionnent l'humanité. Ils souffrent de méfiance universelle. Finalement les anti-mondialistes de tous bords sont les fidèles serviteurs des massacreurs et leur assurent l'impunité.

Comme souvent dans ce genre d'affaires causées par le fanatisme sioniste, nous sommes devant des ruses à multiples ressorts où les tireurs de ficèles jouent souvent à qui perd gagne.

Entrant dans les choses compliquées (du moins en apparence, car on fait tout pour les brouiller), je ne regrette pas de me confier aux solutions préconisées par les papes.

Voici ce qu'enseigne Pacem in terris de Jean XXIII:

« 137 - De nos jours, le bien commun universel pose des problèmes de dimensions mondiales. Ils ne peuvent être résolus que par une autorité publique dont le pouvoir, la constitution et les moyens d'action prennent eux aussi des dimensions mondiales et qui puisse exercer son action sur toute l'étendue de la terre. C'est donc l'ordre moral lui-même qui exige la constitution d'une autorité publique de compétence universelle. »

Ceux qui s'opposent à l'édification d'une autorité mondiale s'opposent à l'ordre moral. En conséquence, ils commettent une faute morale. La racine de cette faute est la méfiance à l'égard de nos frères humains.

Noter que monsieur Hollande se rend complice des crimes commis à Gaza et se garde bien de préconiser l'intervention de l'ONU et l'édification d'une véritable autorité mondiale.



17.7.14

La religion de monsieur Reynouard en question

Mon dernier post sur monsieur Reynouard affirmait que monsieur Reynouard était finalement "catholique main stream".

Or aujourd'hui, je lis sur son site youtube ce commentaire de Vincent Reynouard en réponse à un commentateur qui signe "catholique romain" et qui semble être l'auteur de la vidéo j'ai référencée sur mon blog.

À propos de cette vidéo monsieur Reynouard répond:

Vincent Reynouard « Je répondrai à ta vidéo en précisant bien que je ne peux plus me dire catholique (au mieux protestant). »

Il semble (mais est-ce sûr ?) qu'il renonce depuis aujourd'hui à se dire catholique. Le suspens devient insoutenable...

Au fait, à propos des appartenance de monsieur Reynouard: Peut-on savoir s'il est franc-maçon ?

À ma question lui demandant de préciser s'il était franc-maçon (par un commentaire sur youtube) monsieur Reynouard n'a répondu, ni oui, ni non. Ce qui, pour moi, est une sorte d'aveu, surtout joint à d'autres indices dont notamment son silence sur la doctrine catholique (façon qui rappellent celle des rose-croix).

Il m'a en revanche pris à partie avec virulence lorsque j'affirmais qu'il était marqué par son milieu protestant (sa mère est protestante et la caque sent toujours le hareng) en... protestant qu'il n'était pas protestant. J'ai cru qu'il avait le sentiment que je l'avais insulté selon les habitudes de mon milieu de catholiques fanatiques obtus... Ce fut mon sentiment à la lecture de sa réponse. J'avais ressenti alors sa réponse comme une agression verbale à mon égard.

Mise à jour au 18 juillet vers 10 heures: je lui ai posé la question de savoir s'il avait la foi catholique (sur youtube dans les commentaires,sur le fil initié par "Catholique Romain" le 17 juillet après midi), monsieur Reynouard ne répond rien. Normalement un fidèle catholique interrogé sur sa foi, doit répondre: « je suis catholique par la grâce de Dieu ». C'est obligatoire selon ce que je crois.

16.7.14

Les carmes du prophète Élie à nos jours

Aujourd'hui 16 juillet Notre-Dame du Mont Carmel

Lu sur le blog de monsieur Daoudal:

« Les carmes ont tenté de faire remonter leur ordre au prophète Elie, sur le mont Carmel. La légende du bréviaire est émouvante, en ce qu’elle tentait encore, avant la réforme de 1963, de faire remonter l’ordre du carmel aux premiers chrétiens. En fait, on sait que l’origine lointaine de l’ordre est un prêtre de Calabre qui s’était installé sur le mont Carmel au XIe siècle, y trouvant d’anciennes ruines, et qui fit de nombreux disciples, lesquels durent s’exiler à Chypre, puis en Europe, après les croisades. (…) »

Les pauvres carmes qui on "tenté" comme des faussaires passionnés de se trouver des ancêtres auxquels ils n'avaient pas droit ! Si monsieur Daoudal lui-même se met à contester les traditions sous prétexte que l'écrivain auquel il se réfère n'a pas trouvé de preuve historique de l'authenticité de cette tradition... où trouver des défenseurs des traditions ?

L'écrivain qui déduit péremptoirement d'une absence de preuve (plus exactement qu'aucune preuve n'est parvenue à sa connaissance) à l'inauthenticité de la tradition est dans l'erreur.

Je continue à croire que les carmes sont dans la tradition ininterrompue du prophète Élie.

Au demeurant, c'est ce que semblait croire sainte Thérèse de Lisieux :

« Mon union avec Jésus se fit, non pas au milieu des foudres et des éclairs, c'est-à-dire des grâces extraordinaires, mais au sein d'un léger zéphyr, semblable à celui qu'entendit sur la montagne notre père Saint Elie... »

15.7.14

Vincent Reynouard et la foi catholique (vidéo)



(Via Contre-info.com)

Vidéo relativement intéressante sous les cinq réserves suivantes:

1) D'abord il serait bon de préciser que contrairement à ce que semble croire Reynouard, nous n'avons pas directement foi dans la Bible, mais nous avons foi dans l'Église qui nous renvoie à la Bible. Nous croyons donc à ce que l'Église nous dit de la Bible et c'est comme cela que nous lisons les Évangiles et les Écritures. C'est, je crois, en ce sens que Benoît XVI enseignait que nous n'avons pas une religion du livre.

2) Seul le Pape ou son évêque peuvent décider que quelqu'un n'est pas catholique alors qu'il s'affirme tel. Nul laïc ne peut donc décider que Reynouard n'est pas chrétien. Puisque Reynouard se dit catholique, il l'est. Ne piétinons pas la mèche qui fume encore.

Toutefois maintenant V. Reynouard se dit catholique mais catholique main stream et non plus sédévacantiste comme il le fut. Ce dont on peut prendre acte. (Nota: wikipedia s'obstine à présenter Reynouard comme sédévacantiste, alors qu'il se défend de l'être encore. Cette affirmation de wikipedia devient mensongère).

3) Vincent Reynouard a une appréhension simpliste de l'adage "Hors de l'Église, point de salut." Cet adage, vrai, doit se concilier avec l'interdiction que nous fait le Seigneur de juger les âmes (Mt 7,1).

4) La liberté religieuse telle que l'entend Dignitatis humanæ est une donnée de la raison ; d'ailleurs, selon moi, confirmée par Jésus (Jn 6,68). Cette vérité est du domaine juridique et moral, mais pas spirituel.

5) Jésus n'a rien écrit ? Pas vraiment. Il a écrit avec son doigt sur la terre des paroles mystérieuses qui ne nous sont pas parvenues (Jn 8,6). Il n'est pas le seul à n'avoir rien écrit pour le public. Socrate, par exemple, n'a rien écrit non plus.

Intérêt de la vidéo:

La vidéo est intéressante en ce qu'elle montre l'incohérence de Reynouard.

Les saints des premiers temps de l'Église n'étaient ni des escrocs ni des faussaires. Reynouard est obligé d'imaginer qu'ils l'étaient pour justifier ses théories pour cela contraires à la raison... tout en affirmant avoir la foi dans les évangiles.


Un progrès en attendant mieux

Monsieur Reynouard condamne les droits de l'homme parce qu'il y voit un « piège » destiné à faire confesser l'arbitraire obligatoire, le relativisme obligatoire au moyen de la séduction d'un catalogue des "droits de l'homme". Il déduit un relativisme absolu des articles 29.3 et l'article 21.3 de la Déclaration de 1948. En conséquence pour lui le catalogue des droits n'est que la suite logique du relativisme. Ce catalogue ne serait pas celui de droits universels car il réserverait en réalité les droits à ceux qui confessent le relativisme incarné dans la pure loi du nombre.

On peut certes voir les choses comme cela, mais resterait la difficulté de l'affirmation de droits UNIVERSELS réservés à ceux qui ont une certaine opinion et qui serait par ailleurs déclarés indépendants des opinions politiques des bénéficiaires (article 2.1 de la même Déclaration).

Les papes, eux, ont choisi de ne pas relever l'incohérence pour ne relever que ce qu'il y a de vrai et d'immuable dans la même Déclaration: un catalogue de droits fondamentaux fondés sur la dignité de l'être humain. (« Dignité » signifie que l'être humain a une destinée transcendante qui n'est pas de ce monde). Ils ferment les yeux sur les affirmations rousseauistes des articles 29.3 et 21.3, sans fermer la porte à une réforme (voir Pacem in terris).

Car contrairement à ce que prétend monsieur Reynouard, la Déclaration dans sa partie fondement et dans sa partie catalogue et dans l'article 30 énonce un ORDRE immuable et universel qui ne peut être qualifié de "nouveau" qu'en ce qu'il n'a jamais été avant elle énoncé tel quel (bien qu'implicitement contenu dans la culture judéo-chrétienne depuis des millénaires). C'est pourquoi, loin d'y voir un piège voulant réserver les droits à ceux qui confessent le relativisme, on peut voir dans cette déclaration un progrès dans l'expression de cet ordre.

14.7.14

Bien commun et utilité commune

Monsieur Reynouard parle du bien commun comme d'une sorte de Léviathan qui dévore les individus. Un bien commun qui n'est pas commun, mais qui est le bien de la communauté considérée comme un être si indépendant de ceux qui la composent qu'il peut se retourner contre le bien de ceux qui la composent.

Il est possible que cette conception du "bien commun" qui ne serait plus commun vienne de l'idée que le bien est l'utile et que le seul bien est l'utile. Or, le bien commun peut parfois ne pas être utile à un individu ou groupe d'individus sans pour autant cesser d'être commun à tous.

En effet, la vérité partagée, la justice rendue à tous sont des biens communs qui peuvent ne pas être utiles à certains.

Si on respecte la vie d'un embryon à Tegucigalpa (capitale du Honduras), cela m'est-il utile, à moi qui vit en France ? Directement, certes non. Il n'empêche que cette injustice affreuse affecte le bien de l'humanité entière, donc affecte le bien que j'ai en commun avec toute l'humanité et qui est mon aussi mon bien personnel.

Pour bien comprendre la notion de bien commun, il me semble nécessaire de bien la distinguer préalablement de l'utilité commune. Un bien peut être commun sans être utile à tous. Le bien n'est pas toujours utile.

13.7.14

Loi Gayssot et droits de l'homme et ordre nouveau fondement d'une liberté véritable




Cette vidéo n'est plus visionnable en France... Ordre des autorités... en délicatesse avec les droits de l'homme.

On peut se dispenser de visionner, du moins selon moi, cette vidéo de Vincent Reynouard. Elle ne devient intéressante qu'à 41' 20". Vicent Reynouard, dans la première partie, ne fait que répéter sous une autre forme ses idées sur le "bien commun" etc.

Cependant, je crois utile de lui répondre sur deux points et de l'approuver sur un point. Premièrement sur les liens de la démocratie avec les droits de l'homme ; deuxièmement en lui démontrant que la "loi" Gayssot contredit les droits de l'homme tant fondamentalement que dans son expression par le droit positif français. Enfin en l'approuvant dans sa critique de l'article 29 de la Déclaration de 1948.

L'affirmation de V. Reynouard (au début de la vidéo) selon laquelle la philosophie des droits de l'homme nie la nature humaine et l'ordre naturel est fausse. Au contraire, la philosophie des droits de l'homme présuppose une nature humaine et un ordre naturel s'imposant à tous. C'est l'évidence même. C'est d'ailleurs ce que lui reprochent les marxistes conséquents.

Il prétend que la nécessité de la démocratie est une conséquence des droits de l'homme. Or ce n'est pas vrai. Les droits de l'homme sont une nécessité logique et métaphysique antérieure et indépendante de la démocratie. Les droits de l'homme n'entraînent nullement la démocratie nécessaire. On peut imaginer une monarchie, une aristocratie, une dictature qui respecte les droits de l'homme.

C'est pourquoi Jean XXIII dans Pacem in terris enseigne clairement:

« 144 - Nous n'ignorons pas que certains points de cette Déclaration ont soulevé des objections et fait l'objet de réserves justifiées. Cependant, Nous considérons cette Déclaration comme un pas vers l'établissement d'une organisation juridico-politique de la communauté mondiale. Cette Déclaration reconnaît solennellement à tous les hommes, sans exception, leur dignité de personne ; elle affirme pour chaque individu ses droits de rechercher librement la vérité, de suivre les normes de la moralité, de pratiquer les devoirs de justice, d'exiger des conditions de vie conformes à la dignité humaine, ainsi que d'autres droits liés à ceux-ci. »



Ces points de la Déclaration de 1948 qui ont fait l'objet de "réserves justifiées", c'est probablement, entre autres du moins, cette affirmation que la tenue d'élections périodiques était entraînée par l'affirmation de droits fondamentaux universels et égaux et que toute autorité émanait du peuple (article 21.3 de la Déclaration). Comme Jean XXIII ne le précise pas, je ne peux l'affirmer absolument, mais cela me semble vraisemblable, car dans Diuturnum illud Léon XIII enseignait que toute autorité vient de Dieu et pas du peuple. Ce qui est d'ailleurs une affirmation véritablement et profondément égalitaire (car sinon nous sommes gouvernés par l'arithmétique, donc inégalitairement). Dieu seul peut nous obliger, jamais un homme. Un être humain ne peut trouver en lui-même un titre à obliger un autre être humain. Un homme mais pas plus une multitude d'hommes ne peut lier UN SEUL être humain. En définitive nous n'obéissons jamais qu'à Dieu. C'est ce qu'avait compris Franz Jäggerstätter. C'est pourquoi les nationaux-socialistes le décapitèrent.

Certes, dans certaines circonstances, Dieu peut nous signifier sa volonté par un consensus, mais c'est une autre question qui doit être soigneusement distinguée du fondement de l'autorité qui est et reste toujours en Dieu seul.

II

Sur la loi Gayssot (les mots en litige sont en italique) :

« Seront punis des peines prévues par le sixième alinéa de l’article 24 ceux qui auront contesté, par un des moyens énoncés à l’article 23, l’existence d’un ou plusieurs crimes contre l’humanité tels qu’ils sont définis par l’article 6 du statut du tribunal militaire international annexé à l’accord de Londres du 8 août 1945 et qui ont été commis soit par les membres d’une organisation déclarée criminelle en application de l’article 9 dudit statut, soit par une personne reconnue coupable de tels crimes par une juridiction française ou internationale. »

Admettons que les juges de Caen se soient s'appuyés sur le positivisme juridique. Ils ont donc lu que la « loi » énonce un fait historique. Ils l'ont appliquée. Point. Du seul fait de cette énonciation "légale" ils ne se reconnaissaient pas le droit d'en discuter la vérité. C'est le positivisme juridique.

On peut aussi considérer, toujours dans une perspective positiviste, que la loi "Gayssot" a conféré aux jugements et décisions de "justice" qu'elle vise (par conséquent surtout le jugement de Nürnberg) une autorité absolue et légale, irréformable et irréfragable.

Bien sûr, même pour un positiviste, il pouvait y avoir une autre lecture de cette loi. C'est celle de l'avocat de Reynouard qui disait, si j'ai bien compris la vidéo: il reste à démontrer que les crimes ont été commis. Car si le législateur a pris soin de préciser "qui ont été commis", c'est qu'il laissait la possibilité d'examiner la réalité de la commission. En raison de l'application restrictive obligatoire de la loi pénale, c'est celle-là qui aurait dû être retenue par des juges dignes de ce nom. "Le magistrat, s'il n'est pas un héros, n'est même pas un homme de bien." (d'Aguesseau).

Cette "loi" contredit également la définition métaphysique de la loi (la loi a pour but le bien COMMUN à tous).

Cette même loi contredit également la Déclaration  des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789:

Article 6 phrase 2 « [La loi] doit être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse. » 

La loi ne peut donc viser une catégorie historique car, de ce fait, elle fragmente l'humanité. Elle ne respecte pas l'universalité des droits.

Ainsi que l'article 8 (caractère restrictif obligatoire des législations pénales) et article 16 (séparation des pouvoirs. Or la "loi" Gayssot empiète sur le domaine du judiciaire).

La "loi" Gayssot, loin d'être en accord avec les droits de l'homme, les bafoue.

III

Enfin, la Déclaration de 1948 bafoue elle aussi les droits de l'homme:

La critique de l'article 29 de la Déclaration de 1948 par Vincent Reynouard est pertinente en ce que cet article interdit la libre expression de la foi catholique et aussi de la raison (tout autorité vient de Dieu), mais aussi de l'anarchisme (qui, selon moi, est une erreur contenant quelques vérités).

Voici, en effet, ce qu'enseigne Léon XIII:

« Et, en effet, la doctrine et la morale de Jésus-Christ ont trouvé un écho fidèle dans la prédication des Apôtres. On connaît l'enseignement sublime et décisif que saint Paul donnait aux Romains, bien qu'ils fussent soumis à des empereurs païens. " Il n'y a de pouvoir que celui qui vient de Dieu (5)." D'où l'Apôtre déduit, comme une conséquence, que " le souverain est le ministre de Dieu (6)." »

On lit en note :

« (5) Tract. CXVI in Joan., n.5
(6) Ad. Rom., XIII, 1, 4 »

La Déclaration est donc incohérente, mais reste valable sur la plupart des points où elle affirme les droits fondamentaux et universels de l'homme et en dresse un certain catalogue valable.

Elle doit cependant être réformée ainsi que le demande Jean XXIII. Elle ne peut être considérée que comme un point de départ d'un ordre juridique mondial. La vraie liberté est encore à conquérir.

Vivement un ordre nouveau fondé sur les véritables droits de l'homme !

12.7.14

La persécution en gants blancs

Le pape François aurait dit (lu sur le Forum catholique):

« Aujourd'hui, c’est encore le temps des martyrs: les chrétiens sont persécutés au Moyen-Orient où ils sont tués ou obligés de fuir, même si c’est «de manière élégante, avec des gants blancs». Le jour où l’Eglise fait mémoire des martyrs des premiers siècles, le Pape François a invité à prier «pour nos frères qui vivent aujourd’hui dans la persécution». »

Si l'on exclut que la persécution des chrétiens de Moyen-Orient utilise des « gants blancs », on peut penser que l'expression « gants blancs » désigne les pays d'Occident. En effet, ici en toges ou en uniformes la persécution est effectuée de manière feutrée en utilisant l'apparence de la légalité et de la moralité.

11.7.14

La liberté est-elle le droit de dire et faire n'importe quoi qui ne nuise pas à autrui ?

La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 aoput 1789 dispose que:

Art. 4. La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi. »

Or Pie XII enseigne qu'il existe un droit de faire le mal. Par exemple, il existe un droit à avoir des relations sexuelles hors mariage. Il y a un droit à mentir (sous certaines réserves), il y a un droit à manger excessivement. Il existe donc un droit de nuire à autrui (sous certaines conditions). Car les relations sexuelles hors mariage ont le plus souvent des conséquences psychologiques mauvaises. Mentir pour plaisanter cause un dommage à celui que l'on trompe. Manger excessivement nuit à la santé personnelle, mais encore nuit à ceux qui n'ont pas à manger. La répression de ces actions est réservée à Dieu. Il existe aussi un droit de la femme à ne pas obéir à son mari (voir mon post). La société ne peut les réprimer ni même simplement les interdire.

En outre, la définition de la liberté de 1789 ne distingue pas les domaines dans lesquels la liberté peut s'exercer. Car par exemple y a la liberté psychologique. Il y a la liberté juridique. Dans la liberté juridique, il y a par exemple la liberté limitée par les lois civiles, la liberté limitée par les lois répressives.

Car la liberté du point de vue métaphysique est constituée de trois éléments: 1) la possibilité de choix (élément positif) 2) L'absence de coercition (élément exclusif) 3) les moyens d'exercer la liberté (condition sans laquelle l'élément 1 reste virtuel anéantissant en pratique la liberté). (Voir mon post sur ce sujet inspiré par le cardinal Bertone)

Les rédacteurs de la Déclaration sentirent probablement que leur définition purement négative de la liberté excluait une norme sociale valable. C'est pourquoi il ajoutèrent que la loi seule pouvait déterminer des bornes à la liberté. En conséquence on peut dire que la première partie de l'article est une règle objective rationnelle pour la rédaction des lois, mettant des bornes finalement arbitraires à l'intervention du droit dans le domaine de la liberté humaine.

Car l'absence d'élément positif dans la définition de la liberté conduit à faire de l'arbitraire l'élément fondamental de la liberté, arbitraire limité uniquement par l'existence des autres. Alors que l'existence des autres est un appel à la fraternité et non une barrière à notre liberté. Alors que la liberté de l'homme est avant tout la liberté d'un être raisonnable fait pour la vérité. La vérité de l'homme est qu'il est  pour la vérité et pour les autres.

D'ailleurs cette définition de la liberté par la Déclaration de 1789 n'est pas cohérente avec le dernier terme de la devise républicaine: fraternité. Car nous ne devons non seulement pas nuire au prochain (élément que le droit ne peut appréhender que partiellement), mais encore "agir dans un esprit de fraternité" (Déclaration universelle de 1948 article 1er). Car non seulement nous ne devons pas nuire (mais juridiquement dans une certaine limite seulement, car il existe juridiquement un droit, limité mais réel, de nuire), mais encore positivement nous devons agir dans un esprit de fraternité, ce que la loi, bien qu'il s'agisse ici de foi judéo-chrétienne et non de raison,  peut appréhender sous certaines conditions et dans une certaine mesure. Donc la liberté est encore moins la liberté de faire n'importe quoi car spirituellement, moralement et, dans une certaine mesure, juridiquement nous devons agir fraternellement et gratuitement pour les autres.

Halte au feu !



La vidéo donne une idée de ce que produit une bombe lorsqu'elle détruit un immeuble. Cela me rappelle le témoignage que j'avais recueilli sur les bombardements de Marseille. (Marseille fut bombardée d'abord par les Allemands et les Italiens en 1940, puis par les Américains en 1944)

Si Dieu a formé le peuple juif dont est sorti Jésus-Christ, Roi des rois et Seigneur des seigneurs, ce n'est pas pour qu'il domine le monde à son avantage, mais pour le bien de l'humanité.

C'est pourquoi rien ne justifie les bombardements de la bande de Gaza.

Ces bombardements sont à rapprocher de ceux subis par Paris en 1918, l'Espagne pendant la guerre civile, l'Europe et le Japon pendant la seconde guerre mondiale, par le Viet-Nam du nord, par la Libye en 1986, par l'Irak, par la Serbie etc.

Le cauchemar mondial se poursuit depuis .

Les auteurs (exécutants et donneurs d'ordres) de bombardements de populations civiles devraient être poursuivis et châtiés. Rien ne peut justifier ces crimes.

10.7.14

La liberté de se marier n'est pas la liberté de baptiser "mariage" n'importe quoi

Lu sur le blog de monsieur Daoudal:

« Mais le Conseil d’Etat considère que le refus de visa est « une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté fondamentale de se marier ».

Le Conseil d'État ne fait qu'appliquer la "loi" sur le "mariage" homosexuel et prétendument le droit universel de se marier. Mais le "Conseil d'État" ne remarque pas que la loi n'est pas n'importe quel texte revêtu des formes de la loi et que la "loi" ne peut violer les droits à la vérité du mariage. Il suit l'opinion de Louis XV, mais cette opinion est mauvaise, scandaleuse.

Donc, il viole l'article 30 de la Déclaration universelle des droits de l'homme qui dispose que personne ne peut utiliser cette Déclaration du 10 décembre 1948 pour violer cette déclaration (comme l'article 17 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales).

Or l'affirmation des droits universels et opposable de l'homme présuppose nécessairement un droit à la vérité du langage (car sinon, il n'y a pas de droits universels de l'homme, mais le chaos). Quand on dit "mariage" on désigne l'union stable et publique de deux personnes humaines de sexes différents.

Il ne peut donc y avoir qu'un droit opposable au mariage et pas de "droit au « mariage » homosexuel. C'est une vérité métaphysique et par conséquent juridique. Ceux qui font semblant d'ignorer cette vérité universelle sont des criminels.

Aucun juge ne peut s'excuser de ce crime en prétendant: "ce sont les ordres." ou "C'est écrit dans la loi."

Luttons pour l'établissement d'un ordre nouveau fondé sur les authentiques droits universels de l'homme à la vérité et à la justice. J'ai démontré sur ce blog que le prétendu "mariage homosexuel" est une atroce injustice, y compris financière.

Nuançons nos appréciations sur la Révolution française

Monsieur Philippe Pichot-Bravard publie un livre intitulé La Révolution française.

Voici la présentation de ce livre sur Amazon:

« L'auteur réussit la prouesse de synthétiser la révolution française en moins de 300 pages. C'est une analyse brillante, documentée, tenant compte des recherches historiques les plus récentes, pour comprendre les grands enjeux de cet événement.
L'auteur montre notamment que la Révolution n'a pas cherché à libérer l'homme d'une certaine oppression, mais de bâtir un homme nouveau, coupé de son histoire et ses racines.
Comme c'est dans cette optique que vit la politique actuelle, il est d'autant plus important de savoir d'où viennent ces idées politiques. »


Contrairement à l'affirmation de Clémenceau, la Révolution française n’est pas un bloc. La lutte contre l’absolutisme qui ressemblait à une dictature arbitraire est un aspect valable de la Révolution. Des abus étaient fréquents sous l’Ancien Régime (esclavage, servage, peines excessives, arbitraire), même s’il est faux de présenter l’Ancien Régime comme une barbarie.

Rousseau fut certes un idéologue dangereux qui inspira de nombreux révolutionnaires. Mais ce ne fut pas le seul inspirateur des révolutionnaires.

Le mérite de ce livre semble de refuser les hoax souvent marxistes.

Cependant, il n’est pas bon d’exprimer de la haine pour les Français de cette époque. La piété exige une vision objective et impartiale .

Certes, il y eut des folies, mais on ne doit pas s’obséder sur elles. Ne passons pas d’un excès dans l’autre, ne serait-ce que parce qu'il existe une certaine continuité entre l’Ancien Régime et la République.

Voir mes posts sur Louis XIV père de la Révolution, ou sur Rousseau (inspirateur de Robespierre).


Deux poids deux mesures

Lu sur le Salon beige:

« Ce matin [9 juillet], Thomas Fabius a forcé un barrage de police et grillé un feu au volant de son Audi cabriolet. La brigade anticriminalité ainsi que des gardiens de la paix en tenue l'ont alors pris en chasse. Ils l'ont interpellé. »

Un citoyen ordinaire ne pourrait faire cela sans être mis en garde à vue et présenté à un juge.

La France n'est donc pas un État de droit.

Un ordre public ferme et valable pour tous doit être établi en France. C'est l'ordre nouveau que je revendique.

9.7.14

Complotiste ou complotologue ?

Trouvé sur Benoît-et-moi ce nouveau mot: complotologue. Il fut utilisé pour la première fois en italien.

Un complotiste serait un homme hanté par l'idée que les événements historiques seraient en totalité ou en grande partie le fruit de complots ou d'un grand complot sioniste.

Un complotologue serait plutôt un individu se vouant à l'étude des complots, du phénomène complotiste, des mouvements et individus complotistes.

Ce nouveau mot est une trouvaille qu'il faut marquer.  Peut-être le mot a-t-il un avenir.

8.7.14

Catastrophe de Brétigny: aucune preuve définitive



Voici ce qu'écrit Le Figaro sur son site:

« La catastrophe ferroviaire du 12 juillet 2013 dernier à Brétigny-sur-Orge (Essonne), qui avait fait sept morts et une trentaine de blessés, est définitivement due à un problème d'entretien. C'est ce que dévoilent les rapports d'expertise ferroviaire et métallurgique que s'est procurés Le Figaro et que le procureur de la République d'Évry doit rendre publics lundi. »

Or voici ce que l'on peut lire du rapport dans la vidéo:

« Devant l'état de délabrement jamais vu par ailleurs, nous nous sommes intéressés de près aux conditions dans lesquelles celui-ci avait été entretenu (…) ». 

Les experts (près la cour d'appel de Douai) affirment qu'ils n'ont jamais constaté, eux, un tel « délabrement ».  Ces experts extérieurs à la région parisienne n'affirment rien absolument, mais ils affirment relativement à leur expérience. « jamais vu par ailleurs », c'est que, eux, n'ont rien vu de semblable. Non « jamais vu » tout court qui affirmerait qu'il ne s'est jamais vu un tel état.

Ensuite, les experts n'affirment pas, du moins dans ce qui est révélé du rapport, que cet état a pour cause une faute de négligence. On peut imaginer un état de délabrement qui aurait pour cause un ou des actes volontaires, éventuellement des actes extérieurs à l'entreprise.

Donc la cause de l'état de « délabrement » n'est pas connue, du moins n'est pas révélée par les médias.

Selon les déclarations de monsieur Gomes (vidéo), il reste que l'éclisse manquait. Cette absence d'éclisse semble être la cause déterminante de la catastrophe. Sur ce point, cause déterminante de la catastrophe, nous n'avons aucun élément.

Les médias ont présenté ce rapport comme la preuve définitive que la catastrophe n'avait pas pour cause un acte de malveillance et que les voies étaient mal entretenues. Il n'en est évidemment rien et cela parce que nous n'avons qu'une connaissance très partielle du rapport et pour des raisons extrinsèques au rapport.

7.7.14

Anniversaire de la fin de la liberté de célébrer la messe selon le missel de Jean XXIII

Avant le motu proprio Summorum pontificum du 7/7/7 tout prêtre catholique pouvait célébrer la messe selon le missel de saint Jean XXIII, ou de saint Pie V (certains missels pouvant être tombés en désuétude). D'ailleurs de nombreux curés de paroisses ne se privaient pas de célébrer avec un missel sociologiquement interdit.

Depuis ce motu proprio, qui a constaté l'impossibilité d' « abolir » l'autorisation d'usage d'un missel édité par un pape, cette « autorisation » serait soumise à des conditions. À mon avis l'interdiction édictée par ce motu proprio est inopérante. Il n'empêche qu'elle est apparemment en vigueur.

C'est ce que « fêtent » les partisans de l'usage libre du missel de Jean XXIII. Ils fêtent la limitation illicite de leur liberté. Il fêtent le piétinement de leurs droits.

4.7.14

Louis XV, positiviste juridique ?

Dans mon post d'hier, je mettais en lumière la violence arbitraire de Philippe IV le bel contre les Templiers. Cette violence fut aussi le prodrome de l'attentat d'Anagni, attentat contre la liberté religieuse des catholiques.

Aujourd'hui examinons le discours de Louis XV dans la séance du 3 mars 1766 dite par les historiens modernes "séance de la Flagellation" (habituelle légende noire: la Flagellation c'est la Passion, les catholiques se flagellent. Bref, passons...)

Voici quelques points condamnés par Louis XV pris dans la doctrine des parlements:

« que les parlements coopèrent avec la puissance souveraine dans l’établissement des lois ;
qu’ils peuvent quelquefois par leur seul effort s’affranchir d’une loi enregistrée, et la regarder à juste titre comme non existante ;
qu’ils doivent opposer une barrière insurmontable, aux décisions qu’ils attribuent à l’autorité arbitraire et qu’ils appellent des actes illégaux, ainsi qu’aux ordres qu’ils prétendent surpris, »

Ce que condamne ainsi Louis XV est la doctrine du droit naturel. Il se fait le champion de l'arbitraire positiviste. Comme son grand-père Louis XIV (voir mon post sur la question), il est le représentant de la nation (et non le représentant de Dieu comme on le répète mensongèrement), or la Nation est souveraine. Les juges doivent donc appliquer la loi quelle qu'elle soit.

Les historiens du droit contemporains répètent qu'un adage d'Ancien régime prétendait que "Le roi ne peut mal faire". Manifestement, ce n'était pas l'opinion des parlements. Mais les "historiens" n'en vont pas moins répétant que ces abrutis de Français d'Ancien Régime étaient unanimes pour répéter : "le roi ne peut mal faire".

On nous dit encore que les parlements n'étaient pas de vrais amis de la liberté, qu'ils étaient des amis apparents des "philosophes", mais en réalité des gens attachés à leurs privilèges (« analyse » marxiste). On constate à la lecture de la critique de Louis XV qu'il n'en est rien. Ils avaient une doctrine saine, et le roi était vicieux. Dans cette perspective curieuse les républicains apparaissent comme plus respectueux de l'ordre naturel que les soi-disant "rois très chrétiens".

3.7.14

Pour un certain clergé, le concile Vatican II a condamné l'Église et les papes

Lu sur le blog de monsieur Daoudal (qui prétend s'être rapproché de la foi à la lecture de René Guénon) le rappel d'un communiqué du 25 octobre 2006 publié par certains évêques lors de la préparation de la motu proprio Summorum pontificum.

« Estimant que la liturgie est l’expression de la théologie de l’Église, les évêques redoutent que la généralisation de l’usage du Missel romain de 1962 ne relativise les orientations du concile Vatican II. Une telle décision risquerait aussi de mettre à mal l’unité entre les prêtres, autant qu’entre les fidèles. »

Si les orientations théologiques de Vatican II peuvent être relativisées (c'est-à-dire rendues facultatives) par l'usage du missel de saint Pie V, alors Vatican II a définitivement condamné théologiquement le missel de saint Pie V et sa théologie. L'usage de ce missel ne peut plus être, à la rigueur, que toléré pour un temps et pour certains.

En vertu de quels droits naturels ces orientations théologiques nouvelles, qui, selon eux, seraient contenues dans la doctrine de Vatican II, peuvent-elles être rendues obligatoires, malgré la liberté religieuse et de conscience et la liberté culturelle (sur la liberté culturelle voir Gaudium et spes, chapitre II, 53.2) dont jouit tout fidèle ? Notre groupe d'évêques ne s'explique pas sur ce point fondamental. Les droits de l'homme sont universels et l'on ne peut priver quiconque de ces droits, même sous prétexte de théologie.

Selon moi, les auteurs du communiqué avaient l'excuse de n'avoir 1) pas compris la portée de la liberté religieuse qui condamne les prétentions du clergé à imposer des « orientations » théologiques facultatives. D'autre part, ils 2) abordaient le droit liturgique en des termes inadéquats (Le droit liturgique ne peut condamner que des erreurs).

Lumière sur l'affaire des Templiers


En 2007 le Vatican publia les actes du procès des Templiers, le procès religieux donc.

Voici un extrait de la dépêche de Zenit concernant l'édition des actes du procès:

« Le motif principal de l’édition consiste à éclaircir les circonstances qui ont mené le pape Clément V à laver les Templiers du soupçon d’hérésie.
Le pape a suspendu l’Ordre des Templiers sans le dissoudre, et il réintégra ses hauts-dignitaires et tout l’Ordre dans la communion et les sacrements de l’Eglise.
On sait que le procès s’est déroulé dans un climat de tensions politiques entre le pape et le roi de France, Philippe le Bel, engagé dans une dispendieuse guerre contre l’Angleterre.
Pour s’emparer des biens des Templiers, le roi avait mis en œuvre une stratégie de discrédit qui aboutit à l’accusation d’hérésie. Recourant à la torture, le roi réussit à obtenir des confessions sur des rites initiatiques qui auraient été pratiqués dans l’Ordre.
Avec l’enquête de Poitiers, le pape condamna fermement toutes les pratiques et usages méprisables qui avaient pu être introduite dans l’ordre, mais il démonta les accusations des avocats du roi. Les Templiers furent absous. »
Cette publication restera confidentielle (800 exemplaires dont un destiné à Benoît XVI).

Le Vatican sous l'autorité de Benoît XVI n'a donc pas réhabilité l'ordre du Temple (comme s'il s'était élevé contre son prédécesseur Clément V), mais a publié des documents historiques irréfutables qui établissent que le pape Clément V n'avait pas condamné les Templiers. Il avait seulement relevé la réalité des « pratiques et usages méprisables qui avaient pu se produire dans l'ordre ».

On peut penser que le pape dénonçait les pratiques homosexuelles et de bizutage occasionnels.

Reste à savoir d'où vient cet hoax selon lequel le pape Clément V avait condamné les Templiers ?

2.7.14

De l'admiration à la déception






L'affirmation selon laquelle madame Thépaut avait publié une "tribune" contre monsieur Sarkozy est démentie avec véhémence par le site du journal Le Monde. Pour être plus précis, ll semble qu'elle s'est félicitée de l'échec de monsieur Sarkozy en se plaignant de la politique menée durant le quinquennat Sarkozy.

On ne peut être juge est partie. Un juge qui a donné son avis (défavorable) sur une personne ne peut former une juridiction impartiale lorsque cette personne est en cause.

Un syndicat de magistrats qui milite contre une partie des citoyens n'est pas formé de magistrats impartiaux.

La France n'est pas un État de droit, car la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales n'est pas respectée:

« 1. Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement, publiquement et dans un délai raisonnable, par un tribunal indépendant et impartial, établi par la loi, qui décidera, soit des contestations sur ses droits et obligations de caractère civil, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle. (…) »

Je m'extasiais hier sur le courage des juges et des policiers. Aujourd'hui je juge la mise en examen de monsieur Sarkozy (pour lequel je n'ai aucune sympathie particulière) comme une sorte de caricature d'application d'un ordre juridique ferme, impartial et valable pour tous. Une caricature hideuse et dérisoire, mais en accord avec le préambule de la Constitution et l'ordre public international.

1.7.14

Nous luttons pour notre idéal

Selon le site du Figaro (via le Salon beige), l'ancien chef de l'État, monsieur Nicolas Sarkozy et monsieur Gilbert Azibert, un des premiers avocats généraux près la cour de cassation, ainsi que l'avocat de monsieur Sarkozy, maître Herzog,  ainsi qu'un autre haut magistrat dans le nom est gardé secret, sont placés en garde à vue.

Le motif de la garde à vue serait: "trafic d'influence". Il semble, selon des articles publiés il y a quelques mois, que monsieur Sarkozy a tenté d'obtenir des "renseignements" sur une affaire pendante devant la Cour de cassation le concernant en promettant à  monsieur Azibert un poste juteux.

Je critique suffisamment la magistrature pour ne pas saluer ici le courage de certains magistrats français. Sauf qu'un règlement de comptes entre monsieur Hollande et ses amis d'un côté et monsieur Sarkozy et ses amis de l'autre ne soit pas à exclure... ce qui serait une explication moins glorieuse de l'incompréhensible courage des policiers et des magistrats...

Il reste que le fait que deux des plus hauts magistrats de France sont en garde à vue, laisse songeur...

À la demande de Jean XXIII nous luttons pour notre idéal: un ordre public impartial, ferme et valable pour tous. Cette affaire en est une image, une parabole éducative.