28.2.15

Poutine le marxiste-léniniste et ses amis




Via Contre-info

Tous ceux qui pensent que Poutine n'a rien à voir avec le marxisme-léninisme doivent se rendre à l'évidence qu'ils ont mal vu.

Plus spécialement, le soutien à Poutine de Yves Daoudal pose de sérieuses questions sur les véritables buts de ce journaliste.Voir par exemple les posts de Daoudal en faveur du kagébiste Poutine.

Il en est de même pour de Villiers et Bernard Antony et sa société secrète.

Tous ceux qui ont vu que l'« effondrement de l'URSS » de 1989 n'était vrai qu'en partie, n'ont peut-être pas si mal vu. Moi je n'y crois que modérément à cet "effondrement". Je n'ai pas envie de jouer le rôle d'idiot utile, selon l'expression de Lénine. Je n'ai pas envie non plus d'être un traitre.

27.2.15

L'ordre entre les diverses puissance de l'âme conduit à une société apaisée



À 13' 50" le Pr. Mauro Ronco l'esprit de 1968 s'oppose en particulier à l'ordre intérieur de l'homme.

On distingue dans l'âme humaine différentes puissances. Saint Thomas semble classer les puissances de l'âme en trois catégories principales: la végétative, la sensitive et l'intellectuelle.

L'esprit chrétien donnera pour tâche à l'homme de mettre de l'ordre dans son âme, tâche qui ne finira qu'à la mort. L'esprit de 1968 est le contraire, il s'agit pour lui de laisser s'installer, voire de favoriser le chaos et la haine dans l'âme humaine.

Ce désordre voulu et cultivé, se traduit plus concrètement au niveau social par la culture de la haine de classes (ceux qui dénoncent le complot "des banquiers" ou excluent telle ou telle catégorie de la grande communion humaine), par la déconstruction de la famille (dénaturation du mariage). Le résultat est la fragmentation de chaque âme et de l'humanité.



Contre ces fragmentations, prenons conscience de l'unité du genre humain dans la vérité, dans la justice et dans les droits de l'homme. Comme but, proposons-nous de remettre de l'ordre dans nos âmes par un patient travail. L'amour de Dieu, de soi-même et du prochain contre toutes les fragmentations est au principe de ce travail d'unification et d'apaisement de soi-même et de la société.

26.2.15

Les tueurs de la République à l'œuvre dans l'affaire Boulin ?

Vu sur Nouvelles de France






Il devient évident que Boulin, franc-maçon, ne s'est pas suicidé (octobre 1979, Raymond Barre Premier ministre, Président Giscard d'Estaing, chef du RPR Jacques Chirac), mais que "on" l'a assassiné après l'avoir torturé.



Une nouvelle affaire de faillite de la "justice" française où les magistrats (enfin... ceux qui prennent leur mission au sérieux) sont menacés et finalement n'accomplissent pas leurs missions. À cette fin, les magistrats font semblant de croire des choses incroyables. C'est le grand classique. On peut rapprocher cette affaire de l'affaire d'Auriol (juillet 1981, Mauroy Premier ministre, Mitterrand Président de la République,  chef du RPR Jacques Chirac) où évidemment les commanditaires du massacre (dont un enfant) n'ont jamais été "retrouvés". Les hommes de main qui s'étaient chargés du sale "travail" étaient des militants de gauche, des gaullo-communistes en quelque sorte. Noter que ce massacre de six personnes dont un enfant n'est pas un "crime contre l'humanité". Le « "crime contre l'humanité", là tu vois, c'est pas pareil... » Notons donc en passant l'absurdité de la notion de "crime contre l'humanité".

On peut se demander aussi comment un service secret étranger peut enquêter sur une affaire française, découvrir des coupables (à moins qu'il n'ait été au courant dès avant l'assassinat) et garde le secret. A-t-il gardé ces secrets pour avoir barre sur le(s) commanditaire(s) ?

En 2015, se pose la question de savoir si François Hollande qui est le chef des "tueurs de la République" (lien vers un de mes posts sur le sujet) agira auprès du service secret étranger qui sait tout ou presque et ne dit rien.

Va-t-il agir pour que la vérité éclate au sujet de l'assassinat de cette personnalité du gaullisme, de la Résistance et, à l'époque de sa mort, grand concurrent de Jacques Chirac dans la course à la présidence de la République ? On en est là.

Dans un État qui n'est pas un État de droit, on peut tout imaginer.

25.2.15

Que signifie l'expression « Français de souche » ?


Français « de souche » ? « Souche » est un mot qui se trouve dans le dictionnaire. Une de ses acception fait référence à la généalogie.

Un Français de souche, c’est donc un Français dont la souche (les ancêtres) est française. Tandis que les autres Français ont une souche étrangère. Mais un individu peut être issu de plusieurs souches. Il peut donc être Français de souche sans n'être que Français de souche, en matière de "souche".

« SOUCHE en parlant De généalogie, se dit figurément de Celui de qui sort une génération, une suite de descendants. Cet homme illustre a été la souche de plusieurs grandes familles.
Il se dit aussi de Celui qui est reconnu pour être le plus ancien dans une généalogie. Robert le Fort, le quatrième fils de saint Louis, est la souche de la maison de Bourbon.
Faire souche, Commencer une branche dans une généalogie, être le premier d’une suite de descendants. Un tel eut trois enfants; le premier mourut sans lignée, les deux autres ont fait souche. De tous les enfants de saint Louis, il n’y en a eu que deux qui aient fait souche.
En termes de Droit, Succéder par souche, Succéder par représentation. La succession par souche est opposée à la succession par tête. »


J'hésite à l'écrire car je vais donner des idées aux fanatiques qui nous gouvernent.Il va falloir interdire Le Littré ou l’expurger. Il va falloir aussi réformer puis interdire le code civil dans sa forme actuelle.

Plus sérieusement ce terme de « Français de souche » n’exclut ni les juifs, ni les Noirs, ni les Arabes. C'est évident lorsque l'on pense aux juifs du Comtat Venaissin ou aux Noirs des Antilles.

24.2.15

Enchantement maçonnique

Via François Desouche:

(via François Desouche)

Des explications peu claires pour le profane. On comprend cependant qu'il affirme être franc-maçon ce qui lui permettrait de fréquenter des huiles de la République. Il est ami du préfet Prouteau, mais aussi du ministre Cazeneuve, franc-maçon lui aussi, qu'il fréquente d'autre(s) ministre(s) et qu'il est reçu à l'Élysée.

Quel intérêt cette émission ? Cette émission est une façon de communiquer sans téléphone, sans rendez-vous et en plus en public... mais ce n'est pas le public qui est destinataire des messages.

Monsieur Rocancourt est-il chargé d'une menace discrète à ceux qui "violent l'instruction" ? Ne serait-ce pas les juges ? Je me le demande. En tous cas, ce n'est pas clair.

Rocancourt précise qu'il est un homme tranquille et pas inquiet, donc il sait garder sa langue et ne perd pas ses moyens devant les juges. C'est rassurant pour certains... Peut-être pour le(s) ministre(s) qu'il fréquente ? L'Élysée ? Allez savoir ! Il précise qu'il est sociable... mais pas toujours. Donc, parfois il peut se mettre en colère et être franchement désagréable ? et puis son avocat a bien surveillé ses propos et pris le relai en temps opportun pour jeter à la cantonade quelques précieux conseils juridiques... Dormez tranquilles.

Grâce à cette émission on entrevoit le monde maçonnique, le monde de la politique et des médias (qui a organisé cette émission) et le monde judiciaire n'ont évidemment rien à voir avec la Mafia, ni la drogue, ni rien de ce qui est illégal. Jamais la drogue au gouvernement, jamais ! L'Élysée ne pratique pas l'assassinat avec les "Tueurs de la République", les juges sont sérieux, honnêtes et impartiaux.



La France est un pur État de droit où les médias ne sont pas complices d'affaires louches, où les juges travaillent en toute indépendance, sans menaces, avec une très haute conscience de leurs devoirs et poursuivent les "Tueurs de la République" (lien vers mes posts sur la question) coupables d'assassinats.

23.2.15

Notre enseignement de laïcs ne peut être que rationnel, même dans le domaine religieux

Nous autres, n'avons pas de titre à nous ériger en docteur de la foi, donc à définir puis à condamner l'islam, ni d'ailleurs à définir puis à condamner la religion catholique au nom de la foi en Jésus-Christ. Nous sommes de l'Église enseignée, nous n'avons de titre que rationnel à parler et, éventuellement si nous y avons un titre, à enseigner mais toujours au nom de la raison, jamais au nom de la foi.



Seuls les évêques et le pape peuvent enseigner ce qu'est l'islam, ce qu'est le judaïsme et ce qu'est la foi catholique. Ils sont seuls docteurs de la foi et même des fois.

22.2.15

La pape François veut l'exclusion des traditionalistes

Via Yves Daoudal, sur Zenith en anglais (mais personnellement pour l'édition en italien):

Le Pape a tenu un discours lors d'une rencontre de deux heures avec le clergé romain.

Il a traité de la liturgie traditionnelle qu'il condamne discrètement. Cette condamnation sans titre bafoue la liberté religieuse. Je l'ai établi dans plusieurs posts.

Puis il a invoqué les séminaristes issus de familles traditionnelles ou convertis au catholicisme et épousant la culture traditionnelle.

« Le Pape (...) a ensuite évoqué le cas de certains évêques qui ont accepté des séminaristes traditionalistes qui avaient été chassés d’autres diocèses, sans rechercher des informations sur eux, car « ils présentaient très bien, très pieux ». Ils furent ensuite ordonnés, mais il se révéla plus tard qu’ils avaient « des problèmes psychologiques et moraux ».
D'ailleurs l'édition italienne titre (extrait du titre) "tradizionalisti squilibrati" qui se traduit, selon moi: "traditionalistes déséquilibrés". Autrement dit les traditionalistes sont des fous. C'est à rapprocher de son discours public dans lequel il a prétendu publiquement en 2014 que nier l'holocauste était une folie ("una pazzia").

Qualifier les traditionalistes de fous est une façon oblique (car la plupart des lecteurs ne va pas lire attentivement la prose tortueuse du jésuite) de suggérer aux évêques de mettre dehors tout individu respectant la culture religieuse de tradition latine.

Après la stigmatisation des "lapins" (qui fut discrètement rattrapée, sans que le mal soit vraiment réparé), après la mise au placard du cardinal Burke, après la chasse aux Franciscains de l'Immaculée vient ce nouveau discours.

Sur quel fondement le pape discrimine-t-il les croyants ? Je ne vois pas.

Quelle façon inqualifiable de stigmatiser des opinions possibles et des catégories de personnes innocentes ! Il aura à en répondre devant le tribunal de Celui que l'on achète pas par des honneurs.

21.2.15

Contre le fanatisme, les droits de l'homme


Interview de Guy Pagès sur son livre... par joachimv

Les papes (Jean-Paul II et François) ont interprété l'islam. Ils ont pu le faire puisqu'il n'y a pas d'autorité doctrinale en islam.

L'abbé Pagès a écrit au pape sur l'islam dans Evangelii Gaudium. Le Saint Père n'a pas répondu. Audacieusement, j'imagine qu'il aurait pu répondre à l'abbé Pagès: puisqu'il n'y a pas d'autorité doctrinale en islam, je me désigne comme autorité doctrinale. En vertu de cette autorité, j'enseigne aux musulmans: le vrai islam n'est ni dans la Coran, ni les hadiths, mais en mon enseignement.

C'est sans doute pourquoi le pape François se permet d'enseigner aux musulmans que le véritable islam est pacifique. Le pape a déclaré qu'il était « un peu malin ». Là, il est possible qu'il soit quelque peu « malin »...

Comme aime à le répéter le bon abbé Pagès: que celui qui a des oreilles pour entendre, qu'il entende...

En vérité il est surtout important pour tous, (musulmans, juifs, catholiques et autres) de respecter les droits de l'homme et en premier lieu la liberté religieuse. Sur ce fondement, nous pouvons dialoguer en écoutant le saint Père.




20.2.15

Vivent l'égalité et la fraternité !

Discours de "magistrats" à la suite de la profanation de tombes chrétiennes:

Tombes chrétiennes:

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/02/19/97001-20150219FILWWW00323-des-tombes-profanees-dans-l-aude.php

Tombes juives:

http://bcove.me/ae6wct04



Il y a deux tons de la part des "magistrats" du parquet lorsqu'il s'agit de profanations de tombes.

Si ce sont des tombes juives ou musulmanes, de mosquées ou de synagogues, on prend un ton solennel et grave et on promet une enquête etc. Si ce sont des tombes chrétiennes ou d'églises on prend un ton badin, on minimise. Les mobiles anti-chrétiens sont systématiquement niés par les "magistrats".

Voilà où conduisent les notions d'antisémitisme, d'islamophobie et de racisme introduites dans la législation pénales ou les discours officiels: à l'inégalité de traitement selon les opinions religieuses des victimes et des auteurs.

Une profanation est une profanation quels que soient les mobiles

http://www.ndf.fr/nos-breves/19-02-2015/sarre-union-le-meneur-de-la-profanation-du-cimetiere-juif-etait-un-extremiste-de-gauche-antifa#.VObQGrCG82Y

Profanation du cadavre de la duchesse de Lamballe (Détail d'une œuvre d'imagination fondée sur un récit historique. Visible au Musée de la Révolution, Vizille)



Il semblerait que la profanation du cimetière juif serait le fait (selon la rumeur) d'un militant de la cause marxiste et "antifasciste".

Cette rumeur illustre qu'une profanation est une profanation quels que soient les mobiles de l'auteur d'une part et la race ou la religion,  les opinions politiques, la classe sociale des victimes d'autre part. C'est pourquoi les circonstances aggravantes de "racisme", d'antisémitisme, d'islamophobie détruisent le droit impartial, fragmentent l'humanité. C'est pourquoi ceux qui ont profané la tombe de Rudoph Hess ont profané une tombe, même s'ils l'ont fait pas antifascisme et sur ordre de l'État post-1945. Les Américains ont aussi profané le cadavre de Oussama Bin Laden.

D'Oradour sur Glane à Rome et retour




Voici mon commentaire sur cette vidéo:

Une remarque sémantique: le traducteur du récit de Boos traduit "Ruhe" par "paix". Certes, dans certains cas, Ruhe peut se traduire par "paix". Mais le sens le plus courant est "silence". Donc le président du tribunal, tribunal établi pour que le discours dise la vérité, surtout dans une affaire pénale, lui demandait le silence, lui demandait de taire la vérité. Le haut magistrat se parjurait donc.

Je n'ai pas vraiment pitié des acteurs judiciaires du drame (magistrats, avocats). Mais j'ai profondément pitié des acteurs de terrain, surtout de madame Rouffanche. Son regard trahit la détresse. Être obligée d'accuser des innocents de crimes affreux est en soi un crime affreux dont la gravité est égale aux crimes faussement imputés, si je me souviens bien du précis de Jones. En arriver là, alors que l'on a perdu ses filles et petits-enfants dans l'affaire, c'est ajouter un drame encore plus affreux à un drame affreux. Ce supplément intolérable de souffrance était le fruit de l'abdication de la conscience.

Votre récit découvre l'affaissement de la conscience chez les nationaux-socialistes, mais plus encore chez leurs ennemis et plus encore, plus encore chez les autorités depuis 1945. Quels que soient vos mobiles que je ne partage pas et vos opinions philosophiques et religieuses que je ne partage pas non plus, vous invitez chacun à honorer la conscience par vos exposés sur ces questions historiques.

En raison de votre action de relèvement de la conscience, les autorités contemporaines vous ont jeté en prison.

Comment illustrer avec plus de relief que notre société est perverse, perverse à cœur par suite de l'affaissement généralisé de la conscience humaine ? Travaillons donc au relèvement de la conscience humaine.

Retouvons le culte de la conscience telle que la virtus romana le manifestait: http://lettres.ac-creteil.fr/spip.php?article1530. Virtus romana dont saint Augustin prétendait qu'elle était voulue par Dieu pour préparer au christianisme (je cite saint Augustin de tête).

Sacra San Michele, escalier d'accès au sanctuaire


Résumé de l'histoire de Regulus

Regulus, consul romain, prisonnier des Carthaginois, fut libéré sur parole pour aller exposer à Rome qu'il recouvrerait sa liberté si des prisonniers carthaginois détenus à Rome étaient libérés par la république romaine. Arrivé à Rome, il plaida contre ses intérêts pour que les Romains gardent les Carthaginois. Ensuite, par respect de la parole donnée aux Carthaginois, il retourna à Carthage. Il subit alors la mort précédée de très cruels tourments (ses bourreaux lui cousirent les paupières afin qu'il ne puisse pas fermer les yeux et qu'il meure de manque de sommeil).

19.2.15

François Reynaert contre le christianisme et contre le judaïsme

Trouvé sur François Desouche un texte d'un nommé François Reynaert contre le christianisme:

« Théologiquement, c’est vrai, le message du Christ est porteur d’une rupture spectaculaire. Le Dieu du monde dont il est issu, celui de l’Ancien Testament, le Dieu des juifs, est jaloux, colérique. Il n’hésite pas à promettre la destruction totale des ennemis au peuple qui lutte en son nom, et la Bible regorge d’épouvantables massacres. [...] »



Impossible de trop s'étendre sur l'ensemble des hoax historiques colportés par ce journaliste. Ils ne sont d'ailleurs qu'un extrait d'une série de hoax dont l'histoire actuelle est envahie.

Je prendrais pour seul sujet le hoax "anti-sémite" que l'on retrouve chez Soral, un hoax marcionniste, selon lequel l'Ancien Testament serait mauvais.

Au hasard, tant les citations foisonnent: voici ce que j'ai trouvé dans les psaumes:

« Ps 33,15. Détournez-vous du mal, et faites le bien; * recherchez la paix et poursuivez-la. »

Reynaert accuse le Dieu de l'Ancien Testament d'être un Dieu colérique qui promet la destruction des ennemis pour ceux qui luttent en son nom...

Or Dieu est le maître de la vie et de la mort. Parfois, mais rarement, historiquement il a donc ordonné, aux Hébreux d'exterminer certains peuples. Les Hébreux ont pris cet ordre comme une mission. Ils ont eu raison. Dieu leur interdit d'ailleurs de faire du butin, ils ne devaient rien garder.

Ce sont des récits historiques où Dieu intervient. Ceux qui croient que Dieu ne peut pas intervenir dans l'Histoire les révoquent en doute. Ils ricanent sur les Hébreux hypocrites qui s'inventaient des ordres de Dieu (mais alors pourquoi s'interdisaient-ils de faire du butin ?).

«
I S 15,2. Voici ce que dit le Seigneur des armées : Je Me suis souvenu de tout ce que Amalec a fait à Israël, et de la manière dont il s'opposa à lui dans son chemin lorsqu'il sortait d'Egypte.
I S 15,3. C'est pourquoi allez, et frappez Amalec, et détruisez tout ce qui est à lui. Ne l'épargnez pas, et ne désirez rien de ce qui lui appartient; mais tuez tout, depuis l'homme jusqu'à la femme, jusqu'aux petits enfants, aux nourrissons, jusqu'aux boeufs, aux brebis, aux chameaux et aux ânes. (…) 
I S 15,9. Mais Saül et le peuple épargnèrent Agag, et ce qu'il y avait de meilleur dans les troupeaux de brebis et de boeufs, dans les béliers, dans les vêtements, habits, et tout ce qui était beau, et ils ne voulurent point le perdre; mais ils détruisirent tout ce qui se trouva de vil et de méprisable. 
I S 15,10. Le Seigneur adressa alors la parole à Samuel, et lui dit: 
I S 15,11. Je me repens d'avoir fait Saül roi, parce qu'il M'a abandonné, et qu'il n'a point exécuté Mes ordres. Samuel en fut attristé, et il cria au Seigneur toute la nuit. »

Il est impossible que ce soient des hommes brutaux et cupides qui racontent des histoires semblables. Autrement, ils auraient  dit: « nous avons fait un sérieux butin ! » C'est par ordre de Dieu que les Hébreux agirent donc.

On peut ricaner, comme certain ricanent de la conception de Jésus... On peut aussi croire.

Ceux qui croient que Dieu peut intervenir dans l'Histoire, croient que Dieu est vraiment intervenu et que, seul Maître de la vie et de la mort, il a donné historiquement des ordres. Ces ordres ne formaient pas une exception au cinquième commandement annoncé par Moïse :

« Dt 5,17. Vous ne tuerez point. » Dt 6,17.
Car seul Dieu est maître de la vie et de la mort. Lui seul peut donc ordonner de tuer. (Celui qui, en 2015, se prendrait pour Josué, Saül ou David aurait besoin de faire un sérieux retour sur ses convictions absurdes.)


Le nouveau testament se cache dans l'ancien et dans le nouveau, l'ancien se dévoile, selon le mot de saint Augustin (Catéchisme de l'Église catholique 129) « Novum Testamentum in Vetere latet, et in Novo Vetus patet ». L'Ancien Testament annonce le nouveau. Il n'y a pas rupture, il y a développement entre les deux séries de textes. L'Ancien testament interdit donc l'homicide, commande la douceur et de poursuivre la paix. C'est-à-dire de la rechercher avec zèle. Il est le germe d'où sortira le nouveau testament.

(Toutes les citations bibliques sont extraites du site Magnificat traduction Fillion).

18.2.15

S'ils avaient dit "c'est par désœvrement"

Des gosses sont en garde à vue parce que l'État les accusent (lien vers François Desouche) d'avoir profané un cimetière chrétien, heu pardon, israélite.

Si le cimetière est catholique, c'est beaucoup moins grave que si c'est un cimetière israélite.

C'est pourquoi l'incrimination du mobile (toujours en réalité inconnaissable) crée des privilèges, en l'occurrence pour les israélites. L'incrimination spéciale de l'"antisémitisme" crée des privilèges. Certains sont plus protégés que d'autres. D'autant que les profanateurs de tombes catholiques agissent généralement "par désœuvrement", du moins c'est ce que prétendent les autorités.

Une chose m'étonne: comment des enfants de 15 à 17 ans peuvent-ils faire autant de dégâts sur des tombes ornées de pierres tombales si lourdes ? Pour l'instant en tous cas, ils sont présumés innocents.

Des preuves qui n'en sont pas



Via François Desouche.

Ces preuves, évidemment non-discutables contradictoirement puisque les intéressés sont morts, ne prouvent strictement rien. Elles "prouvent" qu'ils échangeaient quelques SMS et que Coulibaly (du moins un de ses portables) était à Gennevilliers la veille des attentats. Tu parles de preuves !

Pourquoi cet acharnement à faire croire au bon peuple à des preuves qui n'existent pas ? Curieuse, aussi l'imputation de "complotisme" ! Car cette imputation vise à interdire de soutenir que ces "preuves" n'en sont pas. Curieuse enfin l'unanimité des acteurs officiels dans cette affirmation mensongère.

Détruire le culture française du droit des contrats, le gouvernement s'y attache

http://www.lexisnexis.fr/depeches/index2.jsp?depeche=18-02-2015/01#top

Une dépêche du Jurisclasseur nous apprend que les parlementaires ont autorisé le gouvernement à légiférer pour bouleverser le droit des contrats et des obligations.

Un nouveau pan de la culture juridique française va être détruite. Elle commence par être critiquée, comme s'il y avait une revendication populaire dans ce sens.

«1° Affirmer les principes généraux du droit des contrats tels que la bonne foi et la liberté contractuelle ; énumérer et définir les principales catégories de contrats ; préciser les règles relatives au processus de conclusion du contrat, y compris conclu par voie électronique, afin de clarifier les dispositions applicables en matière de négociation, d'offre et d'acceptation de contrat, notamment s'agissant de sa date et du lieu de sa formation, de promesse de contrat et de pacte de préférence ; »

En cette matière aussi les principes de Nürnberg condamnant la civilisation française inspirée du droit romain et du droit canon, continuent leurs ravages.

Vincent Reynouard et ses emplois


Un de mes commentaires laissés sur youtube:

« Il est parfaitement exact que vous avez de grands talents de pédagogue. On le constate en visionnant vos vidéos.
Il est donc contraire au bien commun de vous mettre sur la touche, et plus encore de vous emprisonner. Prenons-donc acte de ce que, ici, comme dans beaucoup d'autres domaines, l'État fonctionne au rebours du bien commun et ici plus spécialement au rebours du bien des étudiants et de la valeur de leurs futures carrières. À la réflexion, si le bien est diffusif de soi, le mal semble l'être aussi. J'ouvre le débat sur ce point...
Consolez-vous: vous ne figurez probablement pas sur la kill list de François Hollande. (Voir Les Tueurs de la République de Vincent Nouzille) Vous figurez plus probablement sur la soft killing list de la République, comme beaucoup d'autres. Pour ceux qui figurent sur cette seconde liste, la tuerie n'aura pour résultat "que" la mort sociale.
Tout mon soutien humain et fraternel devant les nouvelles épreuves qui s'annoncent ! Pour une vraie liberté, une vraie égalité et une vraie fraternité ! »
Je soutiens un national-socialiste (d'origine en partie juive, selon lu) parce que suis favorable à la fraternité universelle.

Les carrés confessionnels dans les cimetières

Vu sur le Salon beige, les lois sur les cimetières. Opérons-donc un petit point sur ces dispositions légales et sur les changements qui pourraient être opérés.

D'abord une loi du 23 prairial an XII dont voici l'article 15:
Un décret et non une loi comme le prétend le Salon beige, un décret donc du 23 prairial an XII dispose:
« Article 15 . Dans les communes où l'on professe plusieurs cultes, chaque culte doit avoir un lieu d'inhumation particulier; et dans le cas où il n'y aurait qu'un seul cimetière, on le partagera par des murs, haies ou fossés en autant de parties qu'il y a de cultes différens, avec une entrée particulière pour chacune, et en proportionnant cet espace au nombre d'habitans de chaque culte. »

Une loi du 14 novembre 1881 a abrogé ce seul article 15.

« Article unique - L’article 15 du décret du 23 prairial an XII est expressément abrogé. »

Cette "loi" de 1881 ne s'applique pas en Alsace-Lorraine par suite des circonstances historiques.

Cette loi est appelée, « loi sur la neutralité des cimetières ».

Utilisant le sophisme de la laïcité et de la neutralité, la république totalitaire de Léon Gambetta, violant la liberté religieuse, a interdit l'affectation de parties des cimetières selon la confession des défunts et de leurs familles.


La République, figurine contre-révolutionnaire. Musée de la Révolution Vizille


Notons d'ailleurs que la loi de l'an XII de la République fut une loi horrible en ce qu'elle permettait la destruction des cimetières anciens où étaient enterrés les ancêtres (article 9). Ce qui a pour résultat qu'aujourd'hui on ne retrouve [presque] plus de cimetières antérieurs au XIXème siècle. « Du passé faisons table rase », ne date pas de l'Internationale (1871).

Quoi qu'il en soit de ces "lois" regrettables, il serait tout à fait possible de promulguer une loi rétablissant la liberté pour chaque culte d'avoir son carré.

Pas de ramdam pour le carême

Aujourd'hui commence le carême. Inutile de souligner le silence sépulcral qu'observent les médias sur cet événement. Inutile de faire observer que pour la ramadan, les médias entretiennent un certain ramdam.

Pire, les municipalités organisent la profanation du carême: le carnaval de Nice se poursuit jusqu'au 1er mars.


17.2.15

Un conseiller du Président en correctionnelle

Dominique Strauss-Kahn est un conseiller proche de monsieur Hollande.

« En pleine course à la présidentielle [2012], François Hollande a sollicité les conseils et l'appui de l'ex-patron du FMI, déjà empêtré dans les affaires du Sofitel et du Carlton. » Nous apprenait Le Figaro le 8 février 2015.
Le même article nous invitait à croire que Hollande était aller solliciter des avis sur l'économie auprès de ce génie incontesté qu'est monsieur le Pr. Strauss-Kahn.

Musée de la Révolution Vizille


Le Procureur de l'affaire du Carlton de Lille, qui est un subordonné du gouvernement, plaide en faveur de Dominique Strauss-Kahn.

Ni l'un ni l'autre ne semblent figurer sur la kill list de François Hollande. Voir un de mes posts sur la kill list de l'État français.

La France est un État de droit. Cela se confirme.

16.2.15

Des avocats cibles des « tueurs de la République »

À 7 mn 23 secondes dans cette vidéo (voir mon précédent post) le "journaliste" nous apprend que les "services" tuent des avocats. Il passe très vite. L'interviewer ne relève pas... Pourtant, cela aurait dû le faire bondir.

Les avocats trop zélés, trop indépendants, les fortes têtes, sont "neutralisés" (euphémisme pour "tués") sans que cela émeuve les "magistrats" du parquet. Pas étonnant ! Les "magistrats" du parquet dépendent du gouvernement qui ordonne les assassinats d'avocats.

Cette vidéo est aussi un avertissement aux avocats trop zélés que les magistrats n'auraient pas pu mettre sur la touche...

Maître Delcroix fut ainsi victime de démission forcée (voir mon précédent post sur cet avocat qui fut contraint à la démission par les magistrats).

Ceux qui ont une fortune ou que l'on ne peut décourager, sont "neutralisés" par des méthodes plus radicales.

Mais où est l'État de droit ? Quelle valeur aux décisions de justice ?

Car l'assassinat d'auxiliaires de justice est sévèrement réprimé par la loi pénale... La loi dont se moque l'establishment français, y compris judiciaire.

De la prévention à la vengeance, vers la haine généralisée


Rencontre avec Vincent Nouzille, auteur des... par Mediapart

Via contre-info.

Vidéo sur les assassinats commandés par la République. Nouzille dit que ce genre d'assassinats n'est pratiqué que depuis 1955, soit la quatrième République. Je croyais que les résistants et de Gaulle voulaient le "rétablissement de la légalité républicaine". Non ?

C'est un des indices qu'il n'y a jamais eu de "rétablissement de la légalité républicaine". D'ailleurs les méthodes de la Résistance étaient une violation de la "légalité républicaine"...

Ce monsieur Vouzille ne parle pas des assassinats ciblés d'activistes de l'OAS. L'affaire Saint-Aubin (voir mes posts sur cette affaire) témoigne pourtant de la réalité de ces opérations menées contre l'extrême-droite et pas seulement contre les "islamistes" ou prétendus tels.

Ah ! Les "faucons" d'extrême-droite seront contents, d'apprendre que des méchants islamistes sont "neutralisés" ! Les films américains répandent cette mentalité (par exemple: Un Justicier dans la ville) de violence illégale en vue du bien (faire le mal pour qu'il arrive un bien). Ils habituent le public à désirer ces homicides criminels en les présentant comme un bien.

Musée de la Révolution (Vizille). Figurine contre-révolutionnaire dénonçant les activistes républicains.


Cette propagande empêchera le public de s'interroger sur la légalité et la moralité des assassinats. D'ailleurs Vouzille ne dit pas que des assassinats d'État peuvent avoir d'autres mobiles que la vengeance ou la prévention du crime (comme si le crime pouvait empêcher le crime !). Je pense à l'élimination de témoins ou de complices afin d'éviter tout procès, toute audition. Car dès que l'on quitte l'État de droit, tout devient possible.

Par exemple l'assassinat de la famille Kadhafi (voir mes posts sur les aspects juridiques de cette affaire) ne peut s'expliquer par un désir de prévention ou de vengeance. Par exemple les morts des hommes comme Kelkal (lien vers wikipedia), comme Mérah, comme Chérif et Saïd Kouachi, comme Coulibaly - liens vers deux des mes posts - (clairement tué alors qu'il est désarmé et à terre), toutes ces morts, d'ailleurs toutes filmées par les télévisions ou vidéastes "amateurs", peuvent bien mieux s'expliquer par le désir d'éviter leurs auditions et leurs procès que par la vengeance ou par la prévention.

Après ces drames la préparation psychologique du public par les films et autres romans, joue alors à fond. Personne (je suis le seul !) en effet, pour réclamer qu'une enquête soit ouverte sur ces assassinats (dont je doute qu'ils aient été perpétrés par les forces de l'ordre). Ceux de Kelkal et de Coulibaly, voire de Mérah, furent pourtant publics.

Le résultat de ces actions criminelles, c'est que la haine contre la France s'amplifie.

15.2.15

Comme d'habitude... la police (?) l'a tué...

La "police" (?) a tué l'auteur présumé de la fusillade de Copenhague, comme elle a tué Coulibaly, les frères Kouachi et Mérah et Human bomb, comme Bin Laden (simples exemples).

C'est malheureux, mais une nouvelle fois aucune audition de l'"auteur présumé", donc mort présumé innocent, ne pourra avoir lieu.



Surtout, surtout, mes frères, ne soyons pas complotistes. C'est le principal.

Théorie du genre contre laïcité

À propos de la "théorie du genre" enseignée dans les écoles d'État:

Ils parlent de laïcité, mais ne voient pas qu'ils la violent en enseignant une doctrine qu'ils présentent comme une vérité incontestable sous peine d'être hors la loi. Ils enfreignent ainsi la liberté de pensée et de conscience, donc la laïcité. Il n'y a aucune "foi" à constater la différence et la complémentarité des sexes et la seule fécondité de l'hétérosexualité. Il y a plutôt une foi irrationnelle dans leurs théories qui nient les évidences.

Saint Mathieu rapporte les prophéties de Jésus

On me faisait observer que Jésus a tenu des propos étranges comme celui-ci:
Saint Mathieu:
« Mt 10,21. Or, le frère livrera son frère à la mort, et le père son fils; les enfants se soulèveront contre leurs parents, et les feront mourir.
Mt 10,22. Et vous serez haïs de tous, à cause de Mon nom; mais celui qui persévérera jusqu'à la fin sera sauvé. »

La lecture de telles affirmations semble nous projeter dans un avenir improbable... et pourtant...

La lecture de l'histoire frelatée est remplie de révolte et mépris pour les anciens. Ils étaient bêtes, ils étaient fous, ils étaient injustes, ils étaient cruels, ils étaient abominables... L'histoire telle qu'elle est écrite aujourd'hui est un tissu de ce genre d'affirmations. On pourrait dire qu'il n'y a que cela dans les récits historiques officieux et officiels.

Monastère de Ganagobie vue de la garrigue environnante (vers 2013)


Le père qui incite la mère de son fils à l'avortement, livre son fils à la mort. La mère qui avorte tue son enfant et celui de son père. Les enfants font mourir leurs parents, comme quand ils incitent à l'« euthanasie » des vieux. Les autorités, qui sont nos frères, livrent les enfants à la mort et incitent à l'assassinat des parents.

Prions pour persévérer jusqu'à la fin.

Cela dit, il semble que l'Église interdit de rapprocher les événements historiques des prophéties pour établir des coïcidences. Je ne fais que relever la possibilité des prophéties par rapport aux événements auxquels nous assistons.

Critique de la critique de monsieur Reynouard




Sur le fond, je ne suis pas d'accord du tout avec monsieur Reynouard. Je crains, malgré ses assurances, que si ses amis ou lui arrivaient au pouvoir, je n'aille moisir dans un camp de concentration en vue de ma rééducation. Je ne suis donc pas d'accord avec lui, mais je respecte sa dignité, donc je ne crois pas juste de faire semblant de l'ignorer ou de le traiter par des insultes.

Donc, j'émets les objections suivantes à ses critiques de la Déclaration universelle des droits de l'homme.

1) Le droit de s'associer est un droit naturel de l'homme. L'État doit protéger ce droit et non le combattre. Il n'est donc pas licite à l'État d'interdire les associations de travailleurs, comme d'ailleurs les corporations.

« l'Eglise défend et approuve la création de ce qu'on appelle couramment des syndicats, non certes par préjugé idéologique ni pour céder à une mentalité de classe, mais parce que s'associer est un droit naturel de l'être humain et, par conséquent, un droit antérieur à sa reconnaissance par la société politique. En effet, « il n'est pas au pouvoir de l'Etat d'interdire leur existence », car « l'Etat est fait pour protéger et non pour détruire le droit naturel. En interdisant de telles associations, il s'attaquerait lui-même »
Centesimus annus de st Jean-Paul II.
Musée de la Révolution Vizille Marie-Joseph Chalier  à proprement parler, contrairement à ce que prétend wikipedia, Beaulard dépend des vallées cédées et non du Piémont, bien qu'aujourd'hui il fasse partie de la région Piemonte. 


2) Il est vrai que le fondement de l'autorité ne se trouve pas dans la volonté du peuple au moins directement. Il n'y a pas d'autorité qui ne vienne de Dieu.

« (...) les catholiques (...) vont chercher en Dieu le droit de commander et le font dériver de là comme de sa source naturelle et de son nécessaire principe. » Léon XIII Diuturnum illud.

Il ne suit pas de là que l'autorité puisse être arbitraire et indéfinie en son étendue. Son fondement même s'y oppose. Elle est insérée dans les droits de l'homme, dans l'ordre public, c'est-à-dire dans des valeurs de vérité et de justice.

En décider autrement violerait d'ailleurs le principe d'égalité des êtres humains. Le fondement de l'autorité ne se trouve ni dans les talents de celui qui gouverne, ni dans le nombre de ceux qui l'ont choisi. C'est Dieu, Être infiniment parfait et infiniment élevé au-dessus de toute créature, Dieu seul qui fonde l'obéissance.

Il ne suit pas de là non plus que les élections libres soient illicites. Les chefs sont désignés par le peuple, et alors ?

Il ne suit pas de là non plus que les chefs soient irremplaçables. Au contraire, un roulement est nécessaire. Il faut que les chefs retournent à l'obéissance après avoir exercé leurs mandats divins pendant un temps raisonnable qui ne doit pas être trop long (voir le Compendium).

3) L'autorité unit les volontés dans l'œuvre commune qui est le bien commun. Le bien commun est aussi un bien particulier, sinon il ne serait pas commun. Mais le bien commun qui est avant tout justice, vérité, liberté, égalité, fraternité, droits de l'homme est le meilleur des biens particuliers parce que parmi les biens particuliers il est transcendant. Alors que les biens particuliers, comme être riche au milieu de pauvres, ne sont que des biens subordonnés au bien commun. Vivre dans une société où chacun dit la vérité, rend à chacun ce qui lui est dû est supérieur à celui d'être riche. C'est pourquoi il est parfois meilleur de mourir (par exemple en étant tué), malgré le grave devoir de chacun de se conserver en vie, que de vivre dans le mensonge et l'injustice, voire l'indifférence aux autres.

4) Le bien commun a aussi un caractère changeant, évolutif. Tout change tout le temps. Le bien commun de 2015 n'est pas le même que celui de 1930.

5) C'est pourquoi, même s'il est vrai que le fondement de l'autorité ne réside pas dans une volonté arbitraire, serait-elle collective, il est inexact, du moins imprudent de condamner toute la Déclaration pour cette erreur (?). D'ailleurs si le fondement de l'autorité des pouvoirs publics résidait uniquement dans la volonté du peuple, il n'y aurait nul besoin d'énoncer les droits de l'homme.

Donc la critique de monsieur Reynouard (qu'il emprunte à l'école contre-révolutionnaire) n'est pas pertinente. L'article 30 de la Déclaration, au contraire, énonce une vérité extrêmement précieuse. Elle éclaire toute la doctrine des droits de l'homme dont il faut évidemment exclure, l'affirmation contestable que toute autorité vient d'une volonté humaine arbitraire. La Déclaration universelle de 1948 est bien une "pierre milliaire" (Compendium 152) dans le parcours intellectuel de l'humanité. Elle forme un tout dont les différentes parties s'interprètent les unes par les autres.

Ailleurs, reprenant le cardinal Bertone, je parle de la liberté. On constate que la définition de monsieur Reynouard qu'il dit tirer du Mgr de Ségur est par trop sommaire.

Droit au repos dominical, droit fondamental de l'homme

Voici comment Jean-Paul II traite du repos dominical dans son encyclique sociale Centesimus annus:

« 9. A ces droits, Léon XIII en ajoute un autre, toujours à propos de la condition ouvrière, que je désire rappeler, étant donné son importance : le droit d'accomplir librement ses devoirs religieux. Le Pape le proclame clairement dans le contexte des autres droits et devoirs des ouvriers, malgré le climat général où, déjà de son temps, on considérait que certaines questions appartenaient exclusivement au domaine de la vie privée. Il affirme la nécessité du repos dominical, afin de rappeler à l'homme la pensée des biens célestes et du culte que l'on doit à la majesté divine (28). De ce droit, qui s'enracine dans un commandement fondamental, personne ne peut priver l'homme : « Il n'est permis à personne de violer impunément cette dignité de l'homme que Dieu lui-même traite avec un grand respect ». Par conséquent, l'Etat doit assurer à l'ouvrier l'exercice de cette liberté (29).
On ne se tromperait pas en voyant en germe, dans cette affirmation claire, le principe du droit à la liberté religieuse, qui est devenu depuis lors l'objet de nombreuses Déclarations et Conventions internationales solennelles (30), sans oublier la célèbre Déclaration conciliaire et mes enseignements fréquents (31). Sur ce point, nous devons nous demander si les dispositions légales en vigueur et les pratiques des sociétés industrialisées permettent aujourd'hui d'assurer effectivement l'exercice de ce droit élémentaire au repos dominical. »





Donc le repos dominical, aujourd'hui attaqué par le gouvernement français, est un droit fondamental de l'homme. Ce droit est lié à la liberté religieuse, droit-pivot des droits de l'homme.

13.2.15

« Sans explication raisonnable »

Campagne briançonnaise
Trouvé sur le Forum catholique un article de Jean Madiran de 2012:

« Considérer l’histoire récente de l’Eglise d’un point de vue contre-révolutionnaire lui apporte un éclaircissement supplémentaire. En effet, savoir si Vatican II marque ou non une rupture théologique est une question disputée que le magistère ne paraît pas avoir décisivement tranchée. Mais la rupture avec la contre-révolution, tous les fidèles peuvent la constater comme un fait évident. La démocratie obligatoire, la laïcité de séparation, la socialisation, les droits de l’homme sans Dieu (DHSD), avant-hier rejetés comme ils le méritent, sont aujourd’hui acceptés avec de moins en moins de réserves, et sans explication raisonnable d’un tel tête-à-queue. »
Robespierre et Danton écoutant Marat exposer son programme (Musée de la Révolution Vizille)


D'une part, il semble bien que le magistère a conclu que Vatican II n'apportait pas de « rupture théologique », mais qu'il fallait interpréter Vatican II dans un sens de continuité de la doctrine immuable.

Benoît XVI dans son discours du 22 décembre 2005 après avoir rappelé l'enseignement de Jean XXIII et de Paul VI le confirmait en ces termes:

« Il est clair que dans tous ces secteurs [rapports de l'Église et de l'État, foi et science moderne, interprétations de la Bible...] dont l'ensemble forme une unique question, pouvait ressortir une certaine forme de discontinuité et que, dans un certain sens, s'était effectivement manifestée une discontinuité dans laquelle, pourtant, une fois établies les diverses distinctions entre les situations historiques concrètes et leurs exigences, il apparaissait que la continuité des principes n'était pas abandonnée - un fait qui peut échapper facilement au premier abord. C'est précisément dans cet ensemble de continuité et de discontinuité à divers niveaux que consiste la nature de la véritable réforme. »

Ensuite sur la démocratie « obligatoire » qui figure en effet dans la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 (article 21.3), Jean XXIII a enseigné dans Pacem in terris que :

« 144 - Nous n'ignorons pas que certains points de cette Déclaration ont soulevé des objections et fait l'objet de réserves justifiées. »

La stratégie papale est donc d'ignorer ces "réserves justifiées" soient les erreurs qui figurent dans les documents de l'ONU. Les papes ne traiteront que des aspects valables de la Déclaration de 1948 et ils ne s'appuieront que sur eux. Probablement parce que les aspects condamnables sont adventices, sans importance centrale dans la doctrine imparfaite de l'ONU.

Sur la « laïcité de séparation » qui serait plus justement nommée, selon moi, « laïcité d'exclusion », le cardinal Bertone, repris par le cardinal Mamberti ont donné les arguments dirimants sur cette question. (Voir mon blog)

Sur la "socialisation", Madiran confond la socialisation avec le socialisme. Le socialisme reste condamné. L'État et la communauté doivent respecter la vie privée et les libertés individuelle et sociale. La "socialisation", c'est l'œuvre commune de l'humanité qui ne peut être menée à bien seul, mais seulement en société, c'est aussi la mise en pratique de la fraternité humaine (fraternité en Adam et Ève et en Jésus-Christ). Voir le Compendium 94 et 151. Il n'est pas très honnête de faire semblant de confondre socialisme avec socialisation.

Enfin sur les droits de l'homme, les droits de l'homme sont conférés directement par Dieu à chaque individu, dès sa conception. Ces droits sont évidemment inséparables des devoirs. Le droit est la version positive du devoir. Si j'ai des droits et que les autres ont les mêmes droits, il s'ensuit que nous avons tous des devoirs négatifs et positifs les uns envers les autres. Il n'y a donc pas lieu à opposer droits de l'homme sans Dieu et droits de l'homme fondés sur la volonté divine. Que des athées, par inconséquence, approuvent les droits de l'homme, il ne s'ensuit pas que les droits de l'homme sont à condamner. Il n'y a pas, il ne peut y avoir de droits de l'homme sans Dieu. (voir Compendium en particulier 153). Le fait que Dieu ne soit pas mentionné dans les documents de l'ONU n'empêche pas de faire remarquer que les droits de l'homme sont fondés en Dieu.

La prose de monsieur Madiran impressionne. Mais, à l'examen, elle n'est pas sérieuse. Elle fut pourtant à la base du lefebvrisme et du sédévacantisme et probablement de la perte, au moins terrestre, d'un grand nombre de destinées et d'apostasies. Il n'y a pas de tête à queue et il n'y a pas absence d'explications raisonnables. L'Église reste l'Église, hier, aujourd'hui et demain.

12.2.15

La dictature de l'émotion pour l'application de l'idéologie de mort

L'euthanasie est en discussion au Parlement. En fait elle est pratiquée, voire légalement admise par la loi "Leonetti". Il s'agit donc de l'aggravation de l'"euthanasie".

C'est le moment qu'à choisi une personne pour écrire une lettre de belle facture littéraire (voir l'article d'aujourd'hui du Figaro). Elle y prétend que sa sœur est atteinte de divers cancer et qu'elle se meurt dans de terribles souffrances. Elle veut donc qu'on la tue "légalement".

Ce genre de procédé cloue le bec à toute opposition, à toute mise en doute. C'est l'émotion qui va dicter l'attitude à avoir.

Pourtant on entend qu'une seule voix. On n'entend pas la voix libre de la sœur puisqu'elle est muette du fait de ses cancers. On n'entend pas non plus le personnel soignant, pas les ministres du culte. Pourtant, ils seraient eux aussi qualifiés pour donner leurs avis. À quel titre une sœur peut-elle décider de la vie ou de la mort de sa sœur qui est de toutes les façons déjà mourante ?

On ne touche pas à la vie humaine. La vie humaine est sacrée. L'être humain est créé pour Dieu et mis à part pour Dieu.

Enfin, j'ai le regret de rappeler que les mobiles sont inconnaissables.

Vincent Reynouard pas incarcéré

Il semble que Vincent Reynouard n'a pas été incarcéré et qu'il prépare un compte rendu de l'audience d'hier. Ce compte rendu sera bientôt visible sur youtube. Il se confirme que le parquet a interjeté appel du jugement pour en demander un adoucissement, chose très rare.

On ne sait pour l'instant si monsieur Reynouard interjettera appel.

Excès de zèle contre Reynouard

Vincent Reynouard ayant été condamné à 2 ans de prison ferme, le parquet a décidé d'interjeter appel de la condamnation, c'est ce que l'on apprend à la lecture de cet article (Francetv info).

En effet, sous réserves, car je ne dispose pas des pièces de la procédure, si vraiment Reynouard n'est poursuivi que pour "contestation de crime contre l'humanité", il n'existe aucun délit de "négationisme", il ne pouvait être condamné qu'à un an de prison, maximum de la peine prévue par la loi. Sauf erreur de ma part, il me semble que la récidive n'est pas prévue par la loi en matière de contestation de crime contre l'humanité.

En tous cas, une peine de deux ans d'emprisonnement jette un doute sur l'impartialité du tribunal, donc sur la validité du procès. Des juges passionnés invalident leur décisions du fait même de leur passion.

Dans ce cas, le double degré de juridiction n'est pas respecté... et la cour d'appel ne pourra pas condamner Vincent Reynouard. (Le double degré de juridiction en matière pénale est prévu par la Convention européenne des droits de l'homme en son protocole n°  7), encore faut-il qu'il y ait deux instances valables sans que aucune des deux ne soit un simulacre ou une apparence de procès).

Cet article du Figaro explique que le procureur a déclaré qu'il y a eu erreur des juges (il n'y a pas de récidive incriminée en matière de contestation des faits de crimes condamnés à Nürnberg). D'autre part le parquet, qui est chargé de l'exécution des peines, ne pourrait pas exécuter une peine illégale. Reste entier le problème du double degré de juridiction, donc de la nullité totale de la procédure.

11.2.15

Vincent Reynouard condamné à 2 ans de prison ferme

http://www.ouest-france.fr/justice-negationnisme-deux-ans-de-prison-3182653

Pas de pitié pour le révisionniste Vincent Reynouard ! Aujourd'hui, deux ans ferme pour délit d'opinion. On lui confisque aussi son matériel informatique, ce qui pour le pauvre qui l'est est une sanction lourde et une faute contre le droit à la vie privée, le droit à la liberté de pensée et de communication de la pensée, contre le droit de propriété. Il me semble possible que le tribunal ait fait application de la récidive de négationnisme ce qui aurait conduit au doublement du maximum de la peine (un an de prison).

L'article ne précise pas si le tribunal a ordonné la mise en détention de Vincent Reynouard ou si monsieur Reynouard est ressorti libre du tribunal en attendant qu'il ait décidé d'interjeter appel ou non. Le journaliste fait erreur sur l'âge du condamné: il n'a pas 56 ans, mais 45 ans. Le 18 février, si Dieu lui prête vie, il aura 46 ans selon wikipedia). Monsieur Reynouard est père de huit enfants au moins (peut-être neuf). Selon monsieur Reynouard une partie de ses ancêtres seraient Juifs. Il se déclare d'opinions "chrétiennes", mais non-catholique. Quel est le nombre de crimes que les écrits de monsieur Reynouard ont provoqués ? Le journaliste ne le dit pas et le tribunal non plus, semble-t-il. Moi, je ne vois pas.

Irruption de la guerre dans la ville



(Via contre-info)

Les vidéos amateurs permettent une figuration de ce qu'est l'irruption de la guerre dans la vie quotidienne. Ici des maisons, là des HLM, là des box pour voitures. Soudain le feu se déchaîne sur des population innocentes.

J'ai une pensée pour les victimes des bombardements de Marseille, ma ville ou d'Alger. Ces images permettent de comprendre que les bombardements de villes habitées sont des crimes de guerre.

La faute, source de souffrance (Spe salvi), la souffrance source d'espérance

Dans Spe Salvi Benoît XVI médite ainsi sur la souffrance:

« 36. Comme l'agir, la souffrance fait aussi partie de l'existence humaine. Elle découle, d'une part, de notre finitude et, de l'autre, de la somme de fautes qui, au cours de l'histoire, s'est accumulée et qui encore aujourd'hui grandit sans cesse. Il faut certainement faire tout ce qui est possible pour atténuer la souffrance: empêcher, dans la mesure où cela est possible, la souffrance des innocents; calmer les douleurs; aider à surmonter les souffrances psychiques. Autant de devoirs aussi bien de la justice que de l'amour qui rentrent dans les exigences fondamentales de l'existence chrétienne et de toute vie vraiment humaine. Dans la lutte contre la douleur physique, on a réussi à faire de grands progrès; la souffrance des innocents et aussi les souffrances psychiques ont plutôt augmenté au cours des dernières décennies. Oui, nous devons tout faire pour surmonter la souffrance, mais l'éliminer complètement du monde n'est pas dans nos possibilités – simplement parce que nous ne pouvons pas nous extraire de notre finitude et parce qu'aucun de nous n'est en mesure d'éliminer le pouvoir du mal, de la faute, qui – nous le voyons – est continuellement source de souffrance. Dieu seul pourrait le réaliser: seul un Dieu qui entre personnellement dans l'histoire en se faisant homme et qui y souffre. Nous savons que ce Dieu existe donc que ce pouvoir qui « enlève le péché du monde » (Jn 1, 29) est présent dans le monde. Par la foi dans l'existence de ce pouvoir, l'espérance de la guérison du monde est apparue dans l'histoire. Mais il s'agit précisément d'espérance et non encore d'accomplissement; espérance qui nous donne le courage de nous mettre du côté du bien même là où cela semble sans espérance, tout en restant conscients que, faisant partie du déroulement de l'histoire tel qu’il apparaît extérieurement, le pouvoir de la faute demeure aussi dans l'avenir une présence terrible. » 

Les passages soulignés l'ont été par moi. Le soulignement est destiné aux lecteurs pressés...

Il existe un lien infrangible entre la souffrance et la faute. C'est un des fondements du droit pénal. Mais lorsque le juge se fait l'auxiliaire du mal, il est lui-même source de la souffrance d'innocents.

Dans le cas du fonctionnement pervers de la justice pénale, au lieu d'être source de purification, le jugement pénal devient une source de nouvelles fautes et par conséquent de nouvelles souffrances. Méditons par exemple l'affaire Asia Bibi.

C'est pourquoi en définitive, ce n'est pas dans des jugements d'hommes parfois malhonnêtes, mais dans un jugement divin que réside notre espérance:

« Une justice existe. La « révocation » de la souffrance passée, la réparation qui rétablit le droit existent. C'est pourquoi la foi dans le Jugement final est avant tout et surtout espérance – l'espérance dont la nécessité a justement été rendue évidente dans les bouleversements des derniers siècles. Je suis convaincu que la question de la justice constitue l'argument essentiel, en tout cas l'argument le plus fort, en faveur de la foi dans la vie éternelle. Le besoin seulement individuel d'une satisfaction qui dans cette vie nous est refusée, de l'immortalité de l'amour que nous attendons, est certainement un motif important pour croire que l'homme est fait pour l'éternité, mais seulement en liaison avec le fait qu'il est impossible que l'injustice de l'histoire soit la parole ultime, la nécessité du retour du Christ et de la vie nouvelle devient totalement convaincante. » (Spe Salvi 43 in fine)

L'injustice cause de la souffrance est aussi cause de notre espérance, car il est impossible que la souffrance soit le mot ultime de notre existence, de notre existence soulevée par l'aspiration au bonheur.

10.2.15

Monsieur Asselineau et les attentats



Je suis très éloigné des opinions et les prises de position parfois ridicules de monsieur Asselineau.

Cependant sur les attentats de janvier 2015, il a quelques paroles justes. Par exemple, certes, il n'insiste pas assez, selon moi, sur le fait que le frères Kouachi aussi bien que Coulibaly sont morts présumés innocents. Même s'il n'insiste pas assez, il l'énonce quand même.

Il prétend que l'enquête devrait se poursuivre. Certes, elle devrait se poursuivre, mais dans toutes les directions sans en privilégier aucune.

C'est pourquoi j'invite les lecteurs qui me font confiance à écouter monsieur Asselineau pendant les premières minutes de son intervention. Il n'est pas très éloigné de ce que je pense sur les droits des frères Kouachi et de Coulibaly. Disons que je vais un peu plus à fond que lui dans l'application des principes juridiques.

Cependant, fidèle à l'ambiance gaulliste, il ne dénonce pas l'assassinat de Coulibaly par ceux que l'on a présenté comme des "policiers". Les gaullistes (bien que monsieur Asselineau se défende d'être gaulliste, il admire la figure légendaire du général de Gaulle) ne sont pas très regardants sur la moralité de l'État.

7.2.15

Contre la télé officielle, rétablissons les expressions du cardinal Burke





Le cardinal ne dit pas "je n'accepte pas", mais "je ne peux accepter". Le cardinal ne dit pas que les homosexuels n'ont rien à voir avec le mariage. Mais "Sur la question des personnes [attirées sexuellement par d'autres personnes contre la nature] du même sexe, elle [la question] n'a rien à voir avec le mariage". Il n'emploie pas le terme "contre-nature". Le cardinal ne dit pas qu'il y a un malaise, mais que les temps sont difficiles. Il dit cela non pas spontanément, mais comme provoqué... Anglophone, il donne son interview en français puis en italien.

Il ne dit pas non plus "bon, ça suffit comme ça." Mais "va bene così !" : "c'est bien comme cela" avec une nuance aimable (on dirait "Basta così" pour "ça suffit  comme ça !").

D'autre part, la musique sinistre qui couvre partiellement la voix du cardinal, le filtre visuel rose fuchsia  et le fait qu'il n'est donné que de très courts extraits de l'interview de plus mené par une personne manifestement hostile, ne rend pas compte de l'ambiance, ni de pourquoi le cardinal, qui a un rendez-vous, signale à son interlocutrice qu'il n'a plus le temps de continuer. Combien de temps après le début de l'interview met-il fin à celui-ci et à la suite de quelle question ? On ne le saura pas.

Ce sont les habituels misérables procédés des médias financés par l'argent de tous mais qui agissent pour un parti.

Enfin le cardinal n'est pas "ultraconservateur" vu qu'il n'est même pas "conservateur". Selon moi, un catholique consacré à la doctrine inépuisable de l'Église ne peut être "conservateur". Il est favorable à un progrès raisonné. À ma connaissance, le cardinal ne se qualifie lui-même jamais de "conservateur".

Charlie contre la coexistence pacifique

Mgr Livio Melina (lien vers Benoît-et-moi traduction d'un article de ce prélat), recteur de l'Institut pontifical Jean-Paul II:

« Il faut en premier lieu reconnaître que, au-delà du pluralisme des visions, la coexistence avec les autres représente un bien à préserver et cultiver, et cela exige le respect pour la liberté et les droits des personnes. N'est pas liberté celle qui croit pouvoir tout railler, même ce qui est sacré pour l'autre. »

Il n'existe donc aucun droit à railler arbitrairement les croyances des autres. Je ne peux m'emparer d'une croyance sacrée d'un autre pour la traîner dans la boue, de plus avec l'argent de l'autre, ce qui est une monstrueuse injustice... La raison nous enseigne que l'homme au milieu des êtres naturels est mis à part pour Dieu ; il est sacré. Personne ne peut donc profaner sa liberté. C'est une des principales conditions de la coexistence pacifique des libertés que l'État doit promouvoir et non combattre.

La laïcité profanée

Le tribunal administratif de Grenoble aurait interdit la statue de la Vierge Marie dans l'espace public (via François De Souche). En fait on ne sait pas vraiment ce que le tribunal a décidé puisque le maire ne lit pas cela dans le jugement... Prudence donc.

Quoi qu'il en soit on constate que pour la « libre pensée » insulter la Vierge Marie par l’intermédiaire de Charlie-Hebdo, organe subventionné par le Trésor public c'est très bien. Honorer la Vierge Marie en lui consacrant une statue = strictement interdit.

Tout cela au nom de la « neutralité ».

La laïcité n'interdit pas aux laïcs de professer une religion ou une foi, même en public. Elle leur demande de ne pas enseigner la foi. Le laïcisme, faussement appelé "défense de la laïcité" voudrait interdire aux sociétés politiques de confesser une foi sous prétexte de neutralité. Ce qui détruit la neutralité et pas seulement intellectuellement, mais aussi dans les faits où la contradiction éclate: Charlie-Hebdo = très grassement subventionné alors qu'il viole la liberté religieuse. Statue d'un personnage historique : interdite alors qu'elle est le symbole de la liberté culturelle et de la liberté religieuse des peuples.

L'État ne peut juger de ce qui est religieux ou ne l'est pas. Il ne peut que juger indirectement sur le fondement de la raison si l'action est ou non conforme à la morale commune. Or une statue de femme décorant l'espace public n'a rien qui choque la raison. Une prière à elle adressée devant son effigie n'a rien qui choque la raison, n'a rien d'immoral. Ceux qui ne croient pas ne verront qu'une statue de femme.

L'homme est sacré pour l'homme, le laïcisme profane la liberté humaine en s'arrogeant le droit de la limiter sans raison. Il tente de limiter la liberté religieuse et la liberté de conscience des laïcs.

5.2.15

L'ordre juridique contingent ne doit pas être sacralisé

À la suite des attentats, Mgr de Germay s'exprime ainsi :

« La liberté d’expression est une valeur à laquelle nous sommes attachés. Et c’est à juste titre que nous nous scandalisons devant le cas de Raif Badawi récemment condamné à 1000 coups de fouet pour avoir critiqué le Royaume d’Arabie saoudite. Est-elle pour autant un absolu ? Si c’était le cas, il faudrait supprimer la loi condamnant le négationnisme ou l’incitation à la haine raciale. »

Mais les lois pénales historiques ne sont pas conformes à la liberté d'expression. On ne peut donc les prendre comme référence de limitation à la liberté d'expression. Les limitations à la liberté d'expression doivent s'insérer dans un ordre public universel.

Retrouvons donc le fondement des libertés et particulièrement de la liberté d'expression:

La dignité de la personne humaine fonde la liberté. La dignité, c’est le fait d’être destiné à Dieu, Être transcendant. L’existence de l’homme doit être réglée par des motifs d’un autre ordre que l’utilité de ce monde. Autrement dit substantiellement l’homme ne peut être jugé selon la catégorie de l’utile (biens matériels etc.) Dans ce cadre, les droits de l’homme sont un bloc (article 30 de la Déclaration universelle) dont la fraternité universelle (notion chrétienne et juive devenue universelle par l’ONU, voir le préambule de la même Déclaration de 1948) vient éclairer toutes les faces.

Du fait de la dignité et de la fraternité, la liberté est présumée et les lois ne doivent être promulguées que dans la limite de l’ordre public (vérité, justice, droits de l’homme). De plus, les limitations à la liberté doivent être strictement motivées et restrictivement interprétées. Dans ce cadre, il est dommage que Mgr de Germay amalgame l’ordre juridique pénal contingent (et très contestable) de la France de 2015 à l’ordre juridique universel et intemporel. Comparaison n'est pas raison.

2.2.15

Mussolini, seul, sauve des juifs de la déportation

Lu dans un document du Saint-Siège daté de 1975 (Le Saint-Siège et les victimes de la guerre janvier décembre 1943 p. 4 Introduction):

« De façon paradoxale, au moment où la sortie des réfugiés se trouvait fermée du côté de Lisbonne vers l'Amérique ou l'Afrique, une porte s'ouvrit soudain en Italie et dans les zones d'occupation italienne en France, où contre tout espoir les réfugiés juifs se virent admis. Seulement, vers la fin de 1942 on pouvait prévoir que les troupes italiennes devraient quitter la France du sud et laisser la place aux troupes allemandes. Une décision du gouvernement fasciste qui parait bien venir de Mussolini lui-même, non seulement refusa de livrer les Juifs de la zone italienne d'occupation en France, mais même autorisa nombre d'entre eux à entrer en Italie. La chute du fascisme au mois de juillet accéléra le flot de réfugiés juifs vers l'Italie. A ces Juifs venus de France, Polonais ou Tchèques pour la plupart, il faut ajouter ceux qui venaient de Yougoslavie et qui furent internés en Italie ou en Dalmatie, et que Mussolini refusa de livrer aux Allemands, en dépit des instances du ministre des Affaires Etrangères du Reich, Joachim von Ribbentrop. »

Donc, lors de la Conférence des Bermudes tenue du 17 au 28 avril 1943 (conférence  entre Américains et Anglais sur le problème des réfugiés), les alliés échouèrent à trouver une solution au problème posé par les réfugiés (qui n'étaient pas que juifs).

Mussolini resta jusqu'à la fin favorable à l'alliance avec Hitler et fit imiter les lois raciales nationales-socialistes... En revanche, c'est l'Italie fasciste de Mussolini, puis ses successeurs à partir de 1943 qui, seule en Europe parmi les pays libres, favorisa la protection des réfugiés juifs.