7.2.15

Contre la télé officielle, rétablissons les expressions du cardinal Burke





Le cardinal ne dit pas "je n'accepte pas", mais "je ne peux accepter". Le cardinal ne dit pas que les homosexuels n'ont rien à voir avec le mariage. Mais "Sur la question des personnes [attirées sexuellement par d'autres personnes contre la nature] du même sexe, elle [la question] n'a rien à voir avec le mariage". Il n'emploie pas le terme "contre-nature". Le cardinal ne dit pas qu'il y a un malaise, mais que les temps sont difficiles. Il dit cela non pas spontanément, mais comme provoqué... Anglophone, il donne son interview en français puis en italien.

Il ne dit pas non plus "bon, ça suffit comme ça." Mais "va bene così !" : "c'est bien comme cela" avec une nuance aimable (on dirait "Basta così" pour "ça suffit  comme ça !").

D'autre part, la musique sinistre qui couvre partiellement la voix du cardinal, le filtre visuel rose fuchsia  et le fait qu'il n'est donné que de très courts extraits de l'interview de plus mené par une personne manifestement hostile, ne rend pas compte de l'ambiance, ni de pourquoi le cardinal, qui a un rendez-vous, signale à son interlocutrice qu'il n'a plus le temps de continuer. Combien de temps après le début de l'interview met-il fin à celui-ci et à la suite de quelle question ? On ne le saura pas.

Ce sont les habituels misérables procédés des médias financés par l'argent de tous mais qui agissent pour un parti.

Enfin le cardinal n'est pas "ultraconservateur" vu qu'il n'est même pas "conservateur". Selon moi, un catholique consacré à la doctrine inépuisable de l'Église ne peut être "conservateur". Il est favorable à un progrès raisonné. À ma connaissance, le cardinal ne se qualifie lui-même jamais de "conservateur".

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