22.12.11

Procès de l'assassinat d'un détenu en prison la thèse de la défense





L'État s'il prive les gens de liberté, doit leur assurer la sécurité. La mort de Johnny Agasucci en prison après deux semaines de tortures gratuites, donne à réfléchir. Le procès de première instance s'est tenu récemment et le Figaro en fait le compte rendu. En fin d'article le journaliste donne la version de la défense (le tribunal a condamné le directeur de la prison pour homicide involontaire) :


Après sept années de procédure, la famille de Johnny Agasucci vient d'obtenir le renvoi du directeur de Charles-III, l'une des prisons les plus vétustes de France à l'époque des faits, devant les juges. «Monsieur Scotto et moi-même [le directeur de la prison et son avocate] sommes abasourdis par cette décision et ses motivations», explique auRépublicain Lorrain l'avocat de l'ancien directeur. «La prison Charles-III n'était pas équipée de cellule individuelle. Le transfert [à  la prison en question] de Sébastien Simonnet [auteur de l'homicide] a été demandé par le procureur général, j'espère que celui-ci connaissait l'état de la prison et la dangerosité du détenu». Pour l'avocate, le drame est dû à une défaillance du système pénal, et non à un seul homme. «On a envoyé au directeur une bombe humaine. Un chef d'établissement ne décide de rien. Le directeur est un fusible, toute la chaîne pénale a failli, mais il est le seul à en répondre pénalement.»
Ce sont de très graves accusations de l'avocate contre les magistrats, y compris ceux qui ont condamné son client.

Aucun commentaire: