22.5.14

Les valeurs d'après la seconde guerre mondiale et le rétablissement de la légalité républicaine

Le 21 mai 2014, le Premier ministre a déclaré (via François Desouche) en Espagne:

« L’extrême droite veut détruire l’Europe et ses valeurs qui ont été construites après la Seconde Guerre mondiale. ».

Or jusqu'à maintenant on ne parlait que de rétablissement de la légalité républicaine (voir l'ordonnance du 9 août 1944 qui en réalité ne rétablissait pas la République, mais constatait une dictature).

Cette déclaration conforte ma conviction qu'il n'y eut pas de « rétablissement de la légalité républicaine », mais un ordre nouveau, un nouvel ordre public, fondé en particulier sur les « chambres à gaz », autrement dit sur la déclaration de Moscou du 30 octobre 1943 signée par Staline:

« Prévenons ceux qui jusqu’à présent n’ont pas trempé leurs mains dans le sang innocent qu’ils craignent de rejoindre les rangs des coupables, parce qu’il n’est pas douteux que les trois puissances alliées [USA, Royaume uni et URSS] les poursuivront jusqu’aux confins de la Terre pour les remettre aux mains de leurs accusateurs de façon que justice soit rendue. »

Cette déclaration fait corps avec l'accord de Londres du 8 août 1945.

Le « rétablissement de la légalité républicaine » n'était donc qu'une façon de cacher l'établissement d'un ordre nouveau corrompant les droits de l'homme.

Cette corruption de l'ordre républicain doit conduire à un ordre nouveau dépassant les deux ordres publics: celui de 1789 et celui, encore plus corrompu, de 1943. 

Revendiquons donc l'établissement d'un véritable ordre nouveau fondé sur les authentiques droits de l'homme. 

En tous cas, au minimum et dans un premier temps, revendiquons la réforme des institutions stalino-anglo-saxonnes. Revendiquons l'abolition de la présomption de culpabilité qu'il a instituée à l'égard de certaines personnes de même que l'abolition de la présomption irréfragable d'innocence à l'égard d'autres personnes.

Aucun commentaire: