« Pourtant, dans un premier temps, disons la première décennie qui a suivi la promulgation de la loi Pleven, ils ont été rétifs. Puis, au fur et à mesure de la montée de magistrats des nouvelles générations, saoulés à la moraline, le sens de la préservation des libertés s'est effiloché. Dans les années 2000, mes plaidoiries devenaient inaudibles et insupportables aux magistrats de moins de cinquante ans. Les derniers résultats positifs restaient, ces derniers temps, obtenus en Cour de cassation. Je crois, là encore, que c'est une question de génération... Comme dit la chanson, il n'y en a plus pour très longtemps... Là réside la raison essentielle qui m'a fait prendre ma retraite prématurément et, bien sûr sans trouver de successeur... »
A propos de la loi Pleven et de son application par les magistrats.
Je peux, moi aussi, apporter mon témoignage en tant qu'ancien d'Ordre nouveau comme maître Delcroix: il est impossible à un avocat de plaider devant ses ennemis.
À la différence de maître Delcroix, je milite pour les droits universels de l'homme. Les magistrats loin d'être "saoulés à la moraline" sont au contraire fanatisés par l'immoralisme marxiste et capables de tout. Le procès "équitable" prévu par la Convention européenne des droits de l'homme (article 6) n'existe pratiquement pas en France, y compris dans les procès civils. J'ai été spolié par des jugements qui constituent de véritables, ouvertes et cyniques escroqueries.
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