Aujourd'hui l'Église fête le prêtre Otto Neururer:
« En 1938, les Nazis occupent le Tyrol et une persécution religieuse brutale s'abat sur la région. Ayant déconseillé à une jeune fille d'épouser un divorcé, ami des nazis (en particulier du Gauleiter, chef des Nazis au Tyrol), il est arrêté pour 'diffamation du mariage germanique'.
Il est déporté au camp de concentration de Dachau, puis à celui de Buchenwald où il subit la torture. Conscient de ses devoirs, il enseigne la religion bien que ce fût formellement interdit par la direction du camp. Sachant qu'il risque d'être trahi, il accepte de baptiser un prisonnier. Effectivement, deux jours plus tard, il est conduit au 'Bunker' du camp (lieu de tortures), et , le 30 mai 1940, il y est pendu la tête en bas jusqu'à ce que mort s'ensuive. Ses cendres reposent à l'église de Gœtzens. »
Je n'aime pas le terme de "nazi". En allemand "nazi" signifie "syphilis". On ne peut charitablement appeler son prochain "syphilis". Appelons-les du terme dont ils usent pour se présenter: "national-socialiste".
Neururer est bien un martyr de la liberté religieuse et de la liberté catholique. Il pouvait conseiller cette jeune fille comme il l'entendait.
Il pouvait ensuite baptiser qui il voulait sans que l'État n'ait rien à dire.
Il a exercé sa liberté, il fut donc assassiné en représailles contre cet exercice.
Il a exercé sa liberté, il fut donc assassiné en représailles contre cet exercice.
En l'assassinant, les autorités nationales-socialistes agirent contre le bien commun de l'Allemagne. Le bien commun pour la société civile, c'était d'avoir un prêtre comme lui qui ne faisait que du bien. Il formait des citoyens responsables et probes, il rendait de grands services, gratuits, à l'État.
Le bien commun, c'est vérité, liberté, justice, donc droits de l'homme. Le bien commun est un bien qui s'étend et s'approfondit lorsqu'il est partagé. Donc, plus il est partagé, plus il s'étend et plus il s'approfondit.
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