21.2.12

Des magistrats contre la liberté... au Royaume uni


"La semaine dernière, la Haute Cour avait estimé que la pratique d’un conseil municipal du Devon de dire des prières pendant les séances n’avait pas de fondement légal. Le ministre va accélérer l’introduction d’une section de la loi sur les administrations locales, adoptée l’an dernier et qui donne « la compétence générale » aux conseils municipaux de faire tout ce qu’un individu peut faire à condition que ce ne soit pas illégal. Pickles a précisé qu’on ne pouvait pas « célébrer notre nation multiconfessionnelle en persécutant les chrétiens ». « En cassant la décision autoritaire (de la Haute Cour), nous faisons prévaloir (…) la liberté de pratique religieuse sur le laïcisme intolérant,



A la place de "autoritaire", j'aurais de préférence écrit "arbitraire", car ce terme évoque l'absence de motivation fondée sur la raison universelle de l'homme.


Il semble à la lecture de cet article du journal "Présent", vu le Salon beige, qu'un conseil municipal de Grande-Bretagne avait pour habitude de prononcer des prières probablement au début et à la fin des réunions. Cela avait entraîné l'invocation du sophisme habituel du laïcisme. "Il y a des gens qui n'ont pas la foi chrétienne, donc il est interdit de prier. Vous imposez votre foi." Des juges avaient donc imposé le sophisme laïciste dans leurs décisions. Or, il y a beaucoup de gens qui ne sont pas d'accord avec les décisions politiques de tout organe politique. Ces décisions ne s'en imposent pas moins à tous. Ce ne serait illicite que si ces décisions étaient contraires à la raison et aux droits universels de l'homme que ces décisions n'auraient absolument aucune validité.

Or, il n'est pas contraire à la raison d'invoquer Dieu, même dans une société politique. Il n'en serait pas de même si le texte des prières contenait des demandes ou des invocations contraires aux droits universels de l'homme (par exemple des imprécations).

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