6.2.12

Le droit du mariage, c'est l'Église qui l'enseigne avec une autorité irrécusable

A l'heure où l'on parle de « mariage homosexuel », on semble conférer à la société politique la compétence juridique pour décider de ce qu'est le mariage. Les lois prononcent sur le « mariage civil » et décident des cas de divorce et de nullité de mariage. Les institutions judiciaires laïques prononcent les nullités et les divorces et séparations.

Or le mariage, institution sacrée, dépend de l'autorité doctrinale de l'Église qui a seule le pouvoir doctrinal sur l'humanité entière pour définir le mariage.

On pourrait croire que le pouvoir de l'Église ne s'étend qu'aux mariages catholiques. Or je lis dans l'encyclique de Léon XIII le mariage chrétien Arcanum divinae :

En effet, le mariage a Dieu pour auteur. Il a été dès le principe comme une une figure de l'incarnation du Verbe de Dieu. Il y a par cela même en lui quelque chose de sacré et de religieux, qui n'est pas surajouté, mais inné, qu'il ne doit pas aux hommes, mais qu'il tient de la nature. C'est pourquoi Innocent III et Honorius III, Nos prédécesseurs ont pu avec raison et sans témérité, affirmer que le sacrement de mariage existe chez les fidèles et chez les infidèles.

Comme la nature humaine est partagée par tous, fidèles et infidèles, que le mariage a un caractère sacré inné à sa nature, c'est-à-dire voulu par l'Auteur de la nature, Dieu, le mariage des infidèles est sous la juridiction de l'Église. Tous les infidèles unis par le mariage sont unis par le sacrement de mariage, c'est le seul sacrement qui peut être conféré à un non baptisé.



L'institution du mariage civil en voulant porter la main sur une institution sacrée a commis un sacrilège qui se développe aujourd'hui dans l'institution du Pacte civil de solidarité (PACS), qui est une singerie du mariage et par la menace du « mariage homosexuel ».


Seul, à ma connaissance, le Parti de la France lutte contre le PACS, même madame Boutin ne critique plus le PACS. Il ne faudrait plus que ce Parti de la France ait comme programme la suppression du mariage civil et la référence laïque à l'autorité de l'Église en matière matrimoniale, tant sur  légal que judiciaire. Les empereurs romains chrétiens avaient d'ailleurs décidé de s'en remettre à l'Église sur les lois et causes matrimoniales.

« En effet, Honorius, Théodose le Jeun, Justinien, n'hésitent pas à avouer que, dans les matières qui se rapportent au mariage, ils n'avaient d'autre autorité que celle de gardiens et défenseurs des saint canons.» (Même encycliqueJustinien est l'empereur romain chrétien par lequel le "Corpus juris civilis" a été confectionné et publié).
L'État ne semble garder de compétence juridique, en matière matrimoniale, que pour statuer et juger des relations patrimoniales des époux.

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