Voici un extrait de ce post :
Mais le mal n'est-il pas encore plus profond ? Les "appels" ou "manifeste" autrichiens, français et autres... témoignent de la réalité de cette nouvelle "doctrine en mouvement" chez de nombeux clercs.
Si vous demandez à ces même clercs s'ils croient que la Vierge Marie est immaculée dès la conception ... La réponse est édifiante. Pourtant eux sont dans l'Eglise alors de nombreux "tradis" seraient toujourshors de l'Eglise.
Pourtant, un pape les a condamnés ces progressistes. De façon sûre et certaine. Avec le cachet de l'infaillibilité. Il suffit de relire la fin de la bulle Ineffabilis Deus:
Le Pape n'a pas condamné des personnes mais une doctrine que l'Église ne propose pas à croire, elle en propose une autre. Il est donc faux de dire que des personnes ont été condamnées.
D'un état de fait plus ou moins vrai selon lequel des personnes nient les dogmes (c'est souvent exagéré), ils infèrent que leur exclusion de la communion catholique est injuste.
Mais le Pape fait ce qu'il veut, il n'est pas obligé de sanctionner s'il le juge opportun. Les laïcs n'ont aucune autorité doctrinale en matière de foi. En revanche, le fidèle a sa conscience à laquelle il doit obéir. Cette conscience ne lui donne aucun titre à juger le Pape ou son évêque en matière disciplinaire ou doctrinale, sauf en ce qui concerne les droits fondamentaux et universels de l'homme pour lesquels il a un titre naturel et confirmé d'ailleurs par Paul VI (1). Et encore en ce qui concerne les droits universels de l'homme seulement dans la mesure où ils sont violés par le clergé et en ce qui le regarde au regard de la pratique de sa religion (droit pas exemple au choix du livre édité par le Saint Siège et droit de ne pas être discriminé pour ses options spirituelles licites au regard de la foi).
Et c'est pourquoi ce jugement du Pape et le mépris de la discipline qu'il entraîne, a pour conséquence légitime leur exclusion justifiée de la communion catholique (la plupart du temps, la sanction n'est pas appliquée).
(1)"Dans le désir de se convertir pleinement à son Seigneur et de mieux accomplir son ministère, l’Eglise entend manifester respect et souci des droits de l’homme à l’intérieur d’elle-même. Et l’Eglise a aussi acquis une conscience renouvelée de la place de la justice dans son ministère. Les progrès déjà réalisés en ce sens nous encouragent à poursuivre notre effort pour nous conformer sans cesse davantage à la volonté du Seigneur.
L’Eglise sait d’expérience que le ministère de la promotion des droits de l’homme dans le monde l’oblige à un constant examen et à une incessante purification de sa propre vie, de sa législation, de ses institutions, de ses plans d’action. Le Synode de 1971 disait : « Quiconque ose parler aux hommes de justice doit d’abord être juste à leurs yeux ». Conscients de nos propres limitations, de nos déficiences et de nos échecs, nous pouvons mieux comprendre les manques des autres, institutions aussi bien que personnes. Dans l’Eglise comme dans les autres institutions ou groupements, il faut travailler à purifier les modes d’agir, les procédures ; il faut purifier aussi les relations que l’on peut avoir avec des structures et systèmes sociaux fauteurs de violations des droits de l’homme qui doivent être dénoncées."
http://www.clerus.org/clerus/dati/2002-06/06-6/Ens_P6_74_02.htm
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