"Nous sommes en novembre 2008. Un jeune couple vient de prendre connaissance des résultats d’une échographie des 22 semaines : l’enfant qu’ils attendent, une petite fille, n’a pas d’avant-bras gauche et une clavicule plus longue que l’autre. (...) Entretiens des parents [avec des experts] aboutiront, début décembre, à une demande d’« interruption médicale de grossesse » (IMG) (...).
(...) le 29 décembre 2008, la demande d’avortement « médical » est rejetée par le centre puridisciplinaire de diagnostic prénatal de Nancy (...)
La petite fille est donc née ; elle a au aujourd’hui deux ans et demi…"
Les parents font un procès aux institutions pour demander des dommages-intérêts du fait de la vie de leur enfant (d'ailleurs pas très gravement handicapée).
Certaines vies, à vue humaine, ne semblent pas mériter d'être vécues et c'est même la Bible qui le dit.
Jb 14,1. L'homme né de la femme vit peu de temps, et il est rempli de beaucoup de misères.
Ps 89,10. Les jours de nos années sont en tout de soixante-dix ans; * pour les plus forts, de quatre-vingts ans. Le surplus n'est que peine et que douleur; car alors survient la faiblesse, * et nous sommes affligés.
Traduction Fillion, site magnificat.
Jean-Paul II à la fin de sa vie souffrait tellement qu'il demandait à être libéré de la vie terrestre. Il y a donc des vies qui ne sont que peines et douleurs, et même toute vie dans le fond n'est que peine et que douleurs puisque nous sommes tous taraudés par l'idée de notre mort.
Dès lors, où se tient notre obligation de vivre et de laisser vivre ? Je me permets de proposer une réponse inspirée de mes lectures :
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