8.12.11

Le dialogue avec les voleurs

Lu sur Riposte catholique :

Dans l'Homme nouveau un billet d'humeur s'adresse à certains évêques pour leur dire "on se passera de vos mandats".

A vrai dire, on ne peut se passer du mandat épiscopal pour prêcher la foi. En revanche, on peut s'en passer pour la confesser.

Mais tout le monde, chrétien ou pas chrétien, croyant ou pas croyant, a un titre à invoquer le droit naturel, donc les droits de l'homme parce qu'ils sont gravés dans le cœur de chacun. C'est ce qui donne mandat aux juges laïcs pour juger et énoncer leurs motifs, et aux citoyens pour parler, pour manifester et s'exprimer. Ce "mandat", les hommes le reçoivent de leur nature.

Il ne faut pas contester que les évêques ont seul pouvoir (avec le Saint-Siège) pour donner mandat de prêcher et enseigner la foi. Il faut se garder de prêcher ou enseigner la foi si l'on n'a pas mandat des autorités religieuses.

La colère et la passion sont mauvaises conseillères, en l'occurrence, elle donnent des motifs aux évêques qui violent les droits de l'homme pour poser en victimes de l'indiscipline et continuer à violer les droits de l'homme  particulièrement ceux des catholiques avec arrogance.

A ce titre on peut contester au clergé le droit de dialoguer avec les voleurs qui volent le Trésor public pour insulter les hommes en raison de leur foi et de dialoguer avec eux à ce titre. Le fait d'être un voleur n'est pas un titre à la discussion. Il est vrai, cependant et c'est tragi-comique, que les propositions de dialogue par un certain épiscopat sont méprisées par ceux à qui elles s'adressent.

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