Monsieur Madiran pose la question suivante dans un article repris par le "Forum catholique" :
« Le concile Vatican II n’a pas ajouté aux articles de foi du Credo : “Je crois en la liberté religieuse, en l’œcuménisme, en la collégialité.” Exige-t-on maintenant de ceux qui abandonnent leurs erreurs et rejoignent l’Eglise catholique qu’ils professent leur foi en la liberté religieuse, l’œcuménisme ou la collégialité ? »
« J’ajouterais volontiers : pour être reconnu catholique, faut-il accepter la suppression du « consubstantiel » dans le Credo ? »
La première phrase est de Mgr Fellay. La liberté religieuse n’est pas un article de foi, mais une donnée de la raison, c’est pourquoi elle ne peut faire l’objet d’un acte de foi. Ce qui est de l’acte de foi, c’est que cette donnée de la raison a été confirmée par l’Église dans « Dignitatis humanae.».
Pour les deux autres points je laisse la décision aux théologiens, mais il me semble que ces matières font effectivement partie du magistère et doivent être crues. Je m'en rapporte cependant sur ce point aux autorités doctrinales romaines.
Pour la phrase de monsieur Madiran à propos de l'élimination du "consubstantiel" : il est certain que l’élimination du « consubstantiel » de la traduction du credo en français pose un très grave problème de scandale de la foi par ceux qui sont chargés de l’annoncer et de la défendre. C'est une violation de la liberté religieuse des croyants pas un abus d'autorité, exactement comme la désobéissance aux rubriques autorisées et/ou prescrites par Rome.
Mais quel rapport a-t-elle avec les textes du concile Vatican II ?
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