"Dans un rapport commandé en mai 2010 par 13 anciens salariés d'AZF et leurs avocats, Jean-Louis Bruguière avait estimé que la piste terroriste avait dénoncé une «orientation univoque de l'enquête, celle de l'accident chimique». Il mettait aussi en cause la «méthodologie d'enquête et des orientations» qui, selon lui, «sont grandement à l'origine de l'échec» des huit années d'instruction. Et il pointait également «l'extrême difficulté rencontrée par les magistrats instructeurs pour contrôler la marche des investigations policières qui ont largement échappé à leur contrôle»."
L'ex Procureur de Toulouse (actuellement en poste à Bordeaux, il semble avoir pris du grade) avait d'ailleurs déclaré publiquement, dès le 24 septembre 2001, que l'explosion était à 99 ou 90 % (peu importe) d'origine accidentelle. Cela faussait évidemment toute l'enquête.
J'invite aussi à lire l'article de monsieur Marc Mennessier, journaliste, il est très édifiant sur les mœurs de la magistrature. On pourra ensuite se moquer des "républiques bananières" !
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