L'État s'il prive les gens de liberté, doit leur assurer la sécurité. La mort de Johnny Agasucci en prison après deux semaines de tortures gratuites, donne à réfléchir. Le procès de première instance s'est tenu récemment et le Figaro en fait le compte rendu. En fin d'article le journaliste donne la version de la défense (le tribunal a condamné le directeur de la prison pour homicide involontaire) :
Après sept années de procédure, la famille de Johnny Agasucci vient d'obtenir le renvoi du directeur de Charles-III, l'une des prisons les plus vétustes de France à l'époque des faits, devant les juges. «Monsieur Scotto et moi-même [le directeur de la prison et son avocate] sommes abasourdis par cette décision et ses motivations», explique auRépublicain Lorrain l'avocat de l'ancien directeur. «La prison Charles-III n'était pas équipée de cellule individuelle. Le transfert [à la prison en question] de Sébastien Simonnet [auteur de l'homicide] a été demandé par le procureur général, j'espère que celui-ci connaissait l'état de la prison et la dangerosité du détenu». Pour l'avocate, le drame est dû à une défaillance du système pénal, et non à un seul homme. «On a envoyé au directeur une bombe humaine. Un chef d'établissement ne décide de rien. Le directeur est un fusible, toute la chaîne pénale a failli, mais il est le seul à en répondre pénalement.»
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