La séparation des Églises (des diocèses) et de l'État ne signifie pas que les autorités ne pourraient pas confesser une foi ou décorer l'espace public comme elles l'entendent.
La liberté religieuse et la laïcité commandent que les autorités ne puissent ni enseigner une foi, ni subventionner un culte sur le Trésor public, mais les autorités peuvent ériger les œuvres d'art, sous réserve que ces œuvres ne soient pas évidemment contraires à la raison universelle de l'homme (donc à ses droits à la vérité).
Les magistrats de Bordeaux ont eu à résoudre le cas suivant : une croix a été érigée aux frais d'un particulier et avec l'accord de la mairie, apparemment sur un terrain communal. Il y a eu un recours devant le Tribunal administratif contre l'érection de cette croix (à noter que s'il s'était agi d'un crucifix dans un bocal d'urine ou de se moquer du Golgota, selon la doctrine sataniste et/ou maçonnique, le tribunal n'y aurait vu aucune objection, même et surtout si ces "œuvres" avaient été subventionnées avec les impôts de tous).
Nous sommes encore une fois devant un viol cynique de la justice élémentaire et de l'égalité de tous.
Certains disent, oui en France, il y a des problèmes, mais quand même on n'en n'est pas à tuer les gens dans les églises ! Mais ce qui compte, c'est le principe, le principe des droits de l'homme et de la liberté religieuse. Ceux qui relativisent ce genre de situation sont en fait complices de ces persécutions magistratiques qui, si elles ne sont pas immédiatement combattues, peuvent dégénérer. Le fanatisme est, d'abord, dans une tête mal organisée.
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