Sur la suppression des jours chômés laïcistes

Les principes d'action de Bernard Antony n'emportent pas mon plein accord. Il est certes très bien de lutter pour la chrétienté et les chrétiens, mais il ne faut pas fragmenter la société. Donc les chrétiens doivent lutter pour les droits universels de l'homme et non pour les droits des chrétiens. Il ne faut pas ressembler aux islamistes. En un sens le chrétien n'a pas d'ennemis. Quelles que soient ses croyances ou incroyances un homme jouit de droits inaliénables. Ces droits sont universels c'est-à-dire sont attachés à chaque individu revêtu de la nature humaine.


Cela dit, je reconnais que parfois monsieur Antony dit des choses justes.


Ainsi à propos du 14 juillet il écrit dans un communiqué : 


"Si ces grandes journées de l’identité catholique de la France ne sont plus respectées par les décideurs de la vie politique et économique on ne voit tout de même pas pourquoi on continuerait à chômer obligatoirement le jour du 14 juillet qui, certes pour avoir été institué fête nationale, n’en commémore pas moins la fête de 1790 dite de la Fédération, célébrant elle-même un triste épisode de sanguinaire et déshonorante barbarie marquée par des scènes de dépeçage humain et d’anthropophagie: la prise de la Bastille."

(1)

La profanation de cadavres étaient une des spécialités des "grands ancêtres" rationalistes. Cela ne veut pas dire que la Révolution soit intégralement à rejeter. Elle a apporté un certains nombre de réformes valables (par exemple l'abolition de l'esclavage, malheureusement rétabli par Napoléon 1er).


J'ajouterais que l'on pourrait travailler aussi les 1er, 8 mai et 11 novembre. Mais que ces journées et 14 juillet ne devraient pas donner lieu à des diminutions de salaire. Donc elles devraient être payées double.

Il est vrai qu'il est monstrueux d'avoir fait du 14 juillet la fête nationale ! Le 14 juillet 1789 est une journée d'assassinats, de parjures, une journée honteuse pour la France.


(1) Profanation du cadavre de la duchesse de Lamballe, grande amie de Marie-Antoinette, tableau 19e siècle, musée de la Révolution française Vizille (détail). Assassinat de la duchesse le 03 septembre 1792.