Elle entraîne aussi très souvent une violation des droits de l'homme à la liberté religieuse et à la liberté humaine en général. Chacun, même musulman, est en effet libre de manger et de boire quand il le juge bon, sans avoir à se soumettre à quiconque. Cela en raison de l'égalité fondamentale des êtres humains.
A cette occasion le ministre a prononcé un discours dans lequel il a annoncé une aggravation du viol de la loi sur la séparation des Eglises et de l'Etat du 09 décembre 1905. Ce n'est pas une absolue nouveauté puisque cette loi est violée en France depuis, au moins, la construction de la mosquée de Paris qui fut construite aux frais des contribuables français (inaugurée en 1926).
« Financée par la France (loi du 19 août 1920 qui accorde un crédit de 500 000 francs pour la construction d'un Institut Musulman regroupant une mosquée, une bibliothèque et une salle d'étude et de conférences), elle est bâtie sur l'emplacement de l'ancien hôpital de la Pitié et voisine du Jardin des plantes de Paris. La première pierre est posée en 1922. »
Elle fut ensuite violée à de nombreuses reprises, toujours au bénéfice de l'islam ; mais ce qui importe fondamentalement, toujours au détriment des droits de l'homme. Par exemple en 1957 Guy Mollet intervient par règlement pour désigner un responsable à la mosquée de Paris.
Depuis la création du "Conseil français du culte musulman" (CFCM) par monsieur Sarkozy, la religion islamique est, encore plus évidemment, seule religion d'Etat en France. A vrai dire il n'est pas seulement religion d'Etat (religion confessée par l'Etat, ce qui est compatible avec la laïcité de l'Etat), l'Etat est devenu l'instrument de l'islam. En effet, c'est l'Etat français qui a fondé et qui continue d'organiser cette entité religieuse et politique.
L'humanité est divisée de croyances. L'Etat, qui ne se conçoit que fonctionnant dans l'intérêt commun, n'a aucun titre à organiser une religion. Il subsiste avec l'argent de tous ou avec des biens matériels qui sont le patrimoine de tous, il ne peut donc en toute justice élémentaire, utiliser les fonds dont il dispose au profit d'une croyance quelle qu'elle soit, même au profit d'une religion d'Etat.
Monsieur Fabius, lui, n'a pas hésité à violer la laïcité de l'Etat et le droit fondamental à la liberté de pensée et d'expression en déclarant :
Laurent Fabius, s'est adressé aux représentants de l’islam de France, en particulier M. Mohammed Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman (CFCM), et M. Dalil Boubakeur, recteur de l’Institut musulman de la Mosquée de Paris, pour "condamner "toute instrumentalisation négative" de la laïcité, notamment "comme pseudo justification du rejet de l’islam".
Mais la pensée est libre. Il n'est pas question, bien sûr, de rejeter spécialement l'islam, mais cette absence de rejet spécial n'entraine aucune servitude. Les paroles sont libres. Monsieur Fabius n'a donc pas à promettre une interprétation de la laïcité qui exclurait toute critique de l'islam. Il ne peut y avoir en France de doctrine officielle que celle des droits de l'homme, fondée sur la raison. Tout le monde, y compris les catholiques et les musulmans, doit respecter la laïcité, les droits de l'homme et la raison. Personne n'a (ne devrait) jouir de privilège en France du fait de sa foi.
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