23.7.12

Souvenons-nous des prisonniers de guerre français du IIIe Reich


Souvenons-nous que le 3 septembre 1939, la France entre en guerre aux côtés du Royaume uni pour venir en aide à la Pologne envahie par les troupes de Hitler et de Staline en exécution de leur pacte secret. La France est donc héroïque. De plus, elle a le poids à l'intérieur des communistes qui se font les complices de Staline, donc de Hitler, elle est donc handicapée. A la suite de cette guerre malheureuse où mourront 150 000 soldats français en quelques jours, environ 2 000 000 d'hommes sont emmenés en captivité. Je retranscrits ce commentaire trouvé sur François Desouche :

« En 1940, plus de 1 800 000 soldats français ont été faits prisonniers. 1 600 000 d’entre eux ont ensuite connu la captivité en Allemagne, près de 1 000 000 pendant cinq ans. La captivité a frappé toutes les couches sociales et toutes les classes d’âge entre 18 et 50 ans. Les prisonniers de guerre sont, pour plus de la moitié, déjà mariés et souvent pères de famille. Plus qu’un simple épisode de la Seconde Guerre mondiale, la captivité est un phénomène social sans précédent. Privés de liberté, en exil en terre étrangère, séparés de leur foyer, torturés par la faim, contraints de travailler chez l’ennemi et pour lui dans les Kommandos, les prisonniers de guerrre, du simple soldat de Stalag à l’officier d’Oflag, forment un monde divers et à part. 4% seulement d’entre eux réussiront leur évasion et 40 000 mourront en Allemagne. Le travail, exécuté dans des conditions souvent très dures, les met en contact direct avec la population allemande. Certains « privilégiés » sont employés dans des fermes… Mais d’autres connaîtront les chantiers, les carrières, l’usine ou la mine. Le retour, la réinsertion ne seront pas faciles non plus. Les hommes ont souffert. Ils ont changé, la France aussi. Il leur reste à réapprendre à vivre. »

Cette citation serait tirée de "Les Prisonniers de guerre dans les Stalag, les Oflag et les Kommandos 1939-1945 de monsieur Yves Durand.

C'est donc cette France amputée de plus de 2 000 000 d'hommes jeunes que Hollande juge si cruellement et injustement.

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