25.7.12

Statues de Frêche, le vrai scandale

Frêche, l'ancien président de la Région Languedoc-Roussillon décédé en septembre 2010, avait décidé d'ériger des statues, aux frais du contribuable, de ses "grands hommes". Ses successeurs justifient ces dépenses en disant qu'il ne s'agit pas d'approuver, mais de représenter des courant idéologiques et qu'ils n'ont pas pour but de glorifier, mais d'enseigner l'histoire au peuple. Le discours de Jean-Paul Mourre est à ce point inepte qu'il n'a pas besoin de réfutation. Comme le dit Mgr Müller, il n'est pas besoin de répondre à chaque stupidité.


"Marx, Engels, Lénine, Staline, Mao", c'était un des slogans des maoïstes dont Frêche faisait partie dans sa jeunesse (et probablement après).

Frêche n'était pas un grand démocrate, il méprisait le peuple. J'ai vu une vidéo où Frêche se vante de se faire élire en disant des "c...ries" à ses électeurs. Il disait aussi à peu près, qu'il fallait bien dire des c...ries à des cons pour leur plaire.

Frêche, lui aussi, était un maoiste, qui n'avait adhéré au parti socialiste que par carriérisme.

Cela dit, il est évidemment scandaleux d'ériger des statues à Lénine, un débauché mort de la syphilis, un assassin en très grande série, à Mao-Tsé-Tong, un autre débauché, lui aussi assassin en très grande série.

J'exposerais plutôt dans le jardin des grands hommes une statue de René Cassin, le principal rédacteur de la Déclaration des droits de l'homme. Car le vrai mouvement d'idées, le vrai progrès au XXe siècle a été la prise de conscience des droits universels de l'homme. S'il fallait ériger des statues, j'y ajouterais Pie XII, Paul VI et Jean-Paul II (Pour ce dernier Frêche avait une expression délicate il l'appelait "l'autre abruti"), avec aussi Maritain (pour son humanisme intégral) et Gilson (pour avoir libéré l'homme de la philosophie idéaliste) et Mère Térésa de Calcutta.

Les droits de l'homme sont une source d'espoir pour l'humanité. Ils sont fondés sur la transcendance de l'être humain et, par là, ouvrent vers Jésus-Christ.

Car le vrai scandale, c'est de prétendre expliquer et décrire les grands courants d'idées du XXe siècle et d'ignorer ou de faire semblant d'ignorer le plus grand et le plus bénéfique.

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