18.11.10

Delaunay, Le Branchu et Carrez contre la liberté d'éducation

A l'Assemblée nationale, un dialogue a eu lieu rapporté par le "Salon beige" entre Mmes Delaunay (une laïciste parmi les laïcistes) et Le Branchu et M. Carrez à propos de l'association "Fondation pour l'Ecole" qui bénéficierait de l'exonération prévue pour les dons aux œuvres d'utilité publique et aiderait financièrement les écoles "hors contrat".

Mmes Delaunay et Le Branchu sont très agressives. Le Branchu parle de "porter plainte" (rien de moins !).

Monsieur Carrez, (rapporteur général de la Commission des finances et rapporteur général du budget à l'Assemblée nationale) les rassure en prétendant que les écoles sans contrat ne peuvent être d'"intérêt général" et qu'en conséquence la "Fondation pour l'école" a été exclue du bénéfice de l'exonération fiscale pour ses donateurs. Ce qui est encore une violation des droits de l'homme. Soit ces écoles instruisent dans le cadre des droits de l'homme et il n'y a aucune raison de les discriminer, soit elles n'instruisent pas et il faut les interdire ou les mettre en demeure de se conformer aux droit de l'homme.

L'Etat n'est pas au service de l'idéologie de mesdames Delaunay et Le Branchu et monsieur Carrez n'a pas à avoir peur d'elles.

Ces députés violent la déclaration universelle des droits de l'homme du 10 décembre 1948, laquelle par le biais de la "Convention européenne des droits de l'homme" fait partie du droit positif français (contrairement à ce que semble prétendre la jurisprudence française).

"Article 26

1. Toute personne a droit à l'éducation. L'éducation doit être gratuite, au moins en ce qui concerne l'enseignement élémentaire et fondamental. L'enseignement élémentaire est obligatoire. L'enseignement technique et professionnel doit être généralisé ; l'accès aux études supérieures doit être ouvert en pleine égalité à tous en fonction de leur mérite.
2. L'éducation doit viser au plein épanouissement de la personnalité humaine et au renforcement du respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Elle doit favoriser la compréhension, la tolérance et l'amitié entre toutes les nations et tous les groupes raciaux ou religieux, ainsi que le développement des activités des Nations Unies pour le maintien de la paix.
3. Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d'éducation à donner à leurs enfants."

Curieux de constater que les députés comme de Launay et Lebranchu, mais aussi Carrez militent contre un texte fondamental.

Car ce n'est évidemment pas à ces individus (seraient-ils élus du peuple) de choisir le genre d'éducation que les parents choisissent souverainement pour leurs enfants. Bas les pattes !

La France n'est décidément pas un Etat de droit.

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