15.11.10

De Christopher au "tiers" de l'article 371-4 du Code civil

Christopher est cet enfant mort à l'âge de huit ans, alors qu'il avait été enlevé à ses parents par la "justice" française. Selon l'interview de la mère, en effet, la "justice" avait retiré l'enfant aux parents dès la naissance de Christopher (les médias disent à l'âge d'un an). Ils étaient jugés incapables d'élever l'enfant.

Finalement l'enfant présentait des troubles psychologiques dont on peut se demander s'ils n'étaient pas induits ou aggravés par la séparation d'avec ses parents. Il est mort "accidentellement" alors qu'il était confié par un juge français à une institution départementale. Les parents à qui Dieu a confié l'enfant ont été privés de l'enfant et l'enfant a été privé de ses parents pour un résultat judiciaire français.

Le législateur, pas plus que les juges, ne respecte la nature.

Par exemple, en cas de "Fécondation in vitro" avec "donneur" la paternité biologique doit rester secrète, elle est juridiquement niée.

Par exemple encore, le juge peut aussi violer le droit naturel des parents à l'éducation de leur progéniture. Ce droit à la vie privée, à être élevé par ses parents est pourtant garanti par la Déclaration universelle des droits de l'homme :

"Nul ne sera l'objet d'immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille (...)" (article 12 extrait)

"La famille est l'élément naturel et fondamental de la société(...)" (article 16 de la même déclaration extrait).

Or les juges n'ont pas de titre à s'immiscer dans la vie privée, dans la vie de la famille. L'intérêt de l'enfant n'est pas laissé à l'appréciation arbitraire des juges. Ce sont les parents qui ont la décision souveraine. L'enfant, comme les parents ont droit à leurs vies privées. L'Etat (les autorités judiciaires) n'ont qu'un rôle subsidiaire, c'est-à-dire d'aide et de protection, jamais d'initiative.

Or l'article 371-4 alinéa 2, du code civil dispose :

"Si tel est l'intérêt de l'enfant, le juge aux affaires familiales fixe les modalités des relations entre l'enfant et un tiers, parent ou non."

Cette disposition de loi attribue au juge un pouvoir contre nature. Ce sont les parents qui décident souverainement de ce qui est l'intérêt de l'enfant. Le juge n'a aucune compétence pour apprécier l'intérêt de l'enfant.

On constate ici une nouvelle fois que la déclaration universelle des droits de l'homme est bafouée par la législation française.

Plus profondément, c'est l'oubli ou plutôt l'ignorance de la dignité de l'homme qui est à la source de ces aberrations juridiques. Un juge ne peut disposer de la nature. Les relations entre les parents et l'enfant sont sacrées par nature. En dehors de cette vérité on tombe inévitablement dans le totalitarisme.

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