2.11.10

Attaque dans une église de Bagdad : la désinformation des médias

Après l'attaque d'une église en Irak qui a fait des dizaines de morts et de blessés, on peut constater le "service minimum" des médias français.

Il est difficile de savoir ce qui s'est passé. On ne connaît pas le détail des événements. Les médias ne semblent parler de l'événement qu'à contrecœur. Pourtant une attaque dans un lieu de culte, c'est quelque chose de particulièrement bouleversant, poignant et susceptible de faire de l'audience.

Dans le peu d'informations qui filtrent du mur du silence, les médias arrivent à faire de la désinformation :

Sur son fil ("hier 12 h 15") France2 annonce

"Irak: Benoît XVI condamne la "violence absurde et féroce" contre les chrétiens" (sic)


C'est une contrevérité.

Le pape a dit :

"Je prie pour les victimes de cette violence absurde, d'autant plus féroce qu'elle a frappé des personnes innocentes recueillies dans la maison de Dieu qui est une maison d'amour et de réconciliation ».

Nulle mention du christianisme en l'occurrence, mais de personnes réunies pour un motif religieux.

Mais surtout le thème de son message n'était pas de se plaindre d'une violence contre les chrétiens, prétendant en quelque sorte que la violence n'était "absurde" que lorsqu'elle frappait des chrétiens, au contraire le pape a demandé la paix et pour toutes les populations quelles que soient leurs croyances :


"Face aux épisodes de violence atroce qui continuent de déchirer les populations du Moyen-Orient, je voudrais enfin renouveler de façon pressante mon appel à la paix : celle-ci est un don de Dieu mais aussi le résultat des efforts des hommes de bonne volonté, des institutions nationales et internationales », a affirmé le pape après la prière de l'Angélus, ce lundi 1er novembre."



http://www.zenit.org/article-25923?l=french

Ainsi va la désinformation sur France2. Car le fond du discours est un appel aux "hommes de bonne volonté" et aux "institutions nationales et internationales", en vue de construire la paix, non un appel à la discrimination. Voici un nouvel exemple de désinformation et même de diffamation par le "service public".


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