23.9.10

Monsieur Xavier Lemoine défend la liberté religieuse

Monsieur Lemoine, maire de Montfermeil, municipalité consacrée au Sacré Coeur par son prédécesseur monsieur Pierre Bernard, établit un constat au sujet d'une partie de sa population :

"ce qui me semble plus préoccupant est l’espèce d’autarcie communautaire progressive dans laquelle s’installent, de plein gré ou sous une certaine contrainte, de plus en plus de personnes adoptant des comportements et des styles de vie en rupture totale avec l’Histoire, les traditions et les us et coutumes de la France. Il n’y a donc même plus confrontation avec la Laïcité ; il y a création d’un autre univers de référence en marge de la Laïcité. C’est bien là que l’on constate combien une conception erronée de la Laïcité la rend bien fragile et impuissante à enrayer ces logiques."

On peut lire en intégralité l'interview donnée par monsieur Lemoine à "Riposte laïque" le 20 septembre 2010. Monsieur Lemoine s'y montre fin connaisseur de l'islam et apporte à ce titre de nombreuses précisions importantes sur la mentalité des musulmans les plus convaincus. Il explique aussi l'étrange silence des musulmans à l'égard des terroristes.

Mais surtout, il nous montre la voie de la libération qui est le respect intégral des droits universels de l'homme.

En marge de l'interview "Riposte laïque" utilise l'image du pape pour s'en moquer. Il viole ainsi la liberté religieuse dont il fait par ailleurs grand cas. Riposte laïque illustre involontairement l'incohérence du laïcisme.

C'est en effet la conséquence de l'idéologie laïciste que de violer la liberté religieuse, sous prétexte de laïcité. Le laïcisme est un exemple de l'aphorisme de Chesterton sur le monde moderne "plein d'idées chrétiennes devenues folles."

On peut rendre hommage à l'humilité des "Riposte laïque" que publie des textes le condamnant.

En effet, cette phrase de monsieur Lemoine est particulièrement importante :

"C’est bien là que l’on constate combien une conception erronée de la Laïcité la rend bien fragile et impuissante à enrayer ces logiques."

Dans cette perspective, le discours de monsieur Fillion, le 28 juin 2010, à la mosquée d'Argenteuil offre une illustration des conséquences tragiques de l'esprit munichois. J'en extrais ce paragraphe auquel semble faire allusion monsieur Lemoine :


"Brice Hortefeux vient donc de signer, avec le Conseil Français du Culte musulman, une convention-cadre qui permettra de mettre en œuvre un suivi statistique et opérationnel des actes hostiles aux musulmans de France. Parallèlement, j’ai demandé à la Ministre de la Justice de renforcer la formation des magistrats spécialisés dans la lutte contre le racisme et la xénophobie. Répartis sur l’ensemble du territoire national, ils forment des pôles anti-discrimination aux côtés de l’autorité préfectorale, destinés à travailler avec les représentants des confessions et notamment les conseils régionaux du culte musulman."


Par ces paroles monsieur Fillion proclame, malgré ses précautions de langage, que des magistrats seront spécialement dévoués à l'islam et que la République confirme que la religion musulmane est la seule religion d'Etat en France, au frais de tous les contribuables, même non consentants.

C'est en effet cette conception erronée de la laïcité qui rend possible la déclaration du Premier ministre. En effet comme il ne fait pas du respect des droits de l'homme, un absolu, il peut dès lors passer à des "arrangements" honteux dans lesquels tout se négocie, y compris la liberté religieuse et l'ensemble des droits de l'homme.

Ici la "transaction" est la suivante : "donne-moi la burqa, je te donnerai des magistrats." Ce qui, entre autres horreurs, constitue un viol de la liberté de conscience des magistrats.

Si les institutions respectaient la laïcité et les droits de l'homme, la liberté de conscience, la France deviendrait un Etat de droit, ce qu'elle n'est pas. L'islam se nourrit en France de l'irrespect de la laïcité et de celui de la liberté religieuse par les autorités civiles et religieuses.

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