Certains sont séduits par madame Belghoul et faute d'avoir bien réfléchi aux fondements de la vie sociale, ils soutiennent son action.
Or, on ne peut agir socialement qu'après avoir clarifié les fondements de l'action.
L'action politique ne peut avoir pour fondement la croyance, comme je l'ai écrit hier. Non pas qu'il soit interdit de confesser sa foi, mais le discours ne peut être un discours religieux, les motifs de l'action ne peuvent avoir que la raison universelle de l'homme pour fondement.
Or ces mouvements fractionnent l'humanité en fonction de la croyance: Égalité et réconciliation, madame Belghoul, Civitas, madame Boutin, monsieur Reynouard, Dieudonné, la Fraternité saint Pie X, mais aussi le pseudo-ordre public de 1945 et les relativistes. Personne ne peut fragmenter l'humanité selon les opinions religieuses ou philosophiques des individus. L'humanité est une.
Madame Belghoul, comme ses nouveaux amis, ignorent la liberté religieuse. Cela explique la lettre de madame Belghoul à Mgr Rey. Dans cette lettre elle s'adresse à l'évêque de façon comminatoire au sujet de la mutation de deux prêtres du diocèse. Ces deux prêtres semblent s'être associés à la très contestable Journée de retrait de l'école. Je ne peux savoir si les mutations de ces prêtres sont dues à leur militantisme social ou à une autre cause. D'ailleurs cela ne me regarde pas, et je ne veux pas le savoir, ces décisions sont protégées par la liberté religieuse et par le droit à la vie privée.
Merci, Monseigneur, de protéger la liberté religieuse et le droit à la vie privée !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire