19.3.09

Il faut créer le crime de capotophobie !

Les médias retentissent des prises de position des capotophiles. Le pape est contre la capote, donc il est pour la diffusion du SIDA, donc c'est un criminel.

Créons alors le crime de capotophobie et faisons passer le pape aux assises !

S'il essaie de se défendre en constatant que depuis que l'on fait de la propagande pour la capote, le SIDA n'a pas reculé. S'il fait observer qu'il n'existe pas de statistique relative à l'incidence de la capote sur le nombre des nouveaux infectés,

S'il argue comme un post du Salon beige du 8 juin 2005 :

"Il y a des accusations si absurdes qu'on se demande si les réfuter n'est pas vain. Il en va ainsi de celle selon laquelle les mises en garde de l'Eglise à l'égard de la contraception artificielle seraient responsables de l'épidémie de SIDA en Afrique (accusation résumée avec finesse par le slogan : "Benoît XVI, complice du SIDA !")

L'absurdité patente du discours est rappelée par le site Génération Jean-Paul II : "Si l'on s'en tenait au discours de l'Eglise, le SIDA disparaîtrait totalement en l'espace de deux générations !"

Au-delà de la logique, les faits empiriques : ici, la carte de la tragédie du SIDA en Afrique. Ici (descendre), la carte du catholicisme en Afrique. S'il y a un lien entre le nombre de catholiques et le taux de SIDA, il est inverse de celui que laissent entendre les calomniateurs de l'Eglise."


Si, pour se défendre il dit que le SIDA, fruit de la drogue et de la débauche, est donc le fruit du crime de ceux qui répandent ces fléaux,

les capotophiles le feront taire, d'abord en hurlant de rire et de haine, puis on lui infligeant une peine plus forte !

Et ceux qui seront stigmatisés sous le vocable de "capotophobes", iront dans l'enfer médiatique, puis en prison.

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