19.8.12

L'obéissance et non la séduction

Lu sur le site de l'Association PRO LITURGIA extrait des déclarations du cardinal Burke à l'occasion d'un congrès sur la liturgie en Irlande :

« On attend d’un prêtre qu’il ne remplace pas le texte de la messe par des formulations ou des prières personnelles » a dit le Cardinal Raymond Burke, Préfet de la Signature Apostolique, lors d’une interview pendant la semaine liturgique internationale qui s’est tenue à Cork (Irlande). Et d’ajouter : « Le prêtre n’est que le serviteur du rite, et non pas l’acteur principal ; l’acteur principal étant le Christ lui-même. »

Le Cardinal émet aussi des critiques à l’encontre de nombreux prêtres dont le souci dominant est de vouloir séduire les fidèles : « Le prêtre qui se demande « comment pourrais-je rendre cela plus intéressant » ou « comment pourrais-je améliorer ceci ou cela », fait fausse route. Il est absurde de croire que l’on peut améliorer la liturgie, elle qui a été transmise par l’Eglise au long des siècles. C’est pourquoi l’Eglise impose aux prêtres de s’en tenir aux livres et aux rubriques liturgique qu’elle a elle-même donnés ».

C'est la liberté religieuse des catholiques d'avoir une liturgie conforme à la foi qu'ils ont dans l'Eglise. Jésus n'a pas voulu séduire et pourtant il a été appelé "séducteur" (63,27) par ses ennemis qui avaient constaté en lui une force de séduction. Vulgate63 

« dicentes : Domine, recordati sumus, quia seductor ille dixit adhuc vivens : Post tres dies resurgam. » 
Traduction personnelle :

« disant, [s'adressant au chef romain Pilate] : Seigneur, nous nous sommes souvenus que ce séducteur avait dit alors qu'il était vivant : Après trois jours, je ressusciterai. »

C'est d'ailleurs ce que font les prêtres qui ont souci de l'obéissance et non de la séduction, il séduisent.

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