L'abandon par la France de l'ordre public fait de valeurs de justice et de vérité au profit d'un ordre public laissé à l'arbitraire du choix individuel par le Sénatus-consulte de Napoléon III qui valide le droit musulman, n'est-il pas la source de nos maux actuels ?
A mon avis, oui.
Le rôle civilisateur de la France aurait dû la conduire à interdire, sur le fondement de l'ordre public le statut coutumier musulman (polygamie, répudiation par exemple). Or à l'inverse elle a pérennisé et offert sa protection à ce statut en divisant les Français selon leur croyances. Les juifs ont abandonné en masse leur statut coutumier et ont choisi l'ordre public français et ont, de ce fait, accédé à la nationalité française et joui des droits civils et politiques. Les musulmans ont refusé l'ordre public français et préféré leurs coutumes contraires à l'ordre public français ce qui les privait des droits politiques.
C'est pourquoi il n'est pas vrai de dire que le décret Crémieux de 1870 a discriminé les juifs des musulmans et cela a été une grave faute, ne serait-ce contre les droits acquis, que l'abrogation de ce décret par le régime de Vichy. Mais cela n'a pas été une moindre faute que l'ordonnance de 1944 qui a introduit encore plus profondément l'irrationalité dans le droit français et sans s'en apercevoir, a bafoué l'ordre public universel et français (quand il y a une eclipse tout le monde est à l'ombre). Car l'ordre public universel n'est pas arbitraire, il est nécessaire.
On peut se tromper en utilisant sa raison, mais si on la récuse en principe c'est le naufrage assuré de tout l'édifice intellectuel et par conséquent juridique. Il y avait donc dès 1865 un germe de ce que nous subissons aujourd'hui. L'ordre public c'est en premier la vérité de l'homme sur laquelle se fonde la justice. La justice pratique découle du respect des droits UNIVERSELS de l'homme.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire