30.8.12

Nouvelles réflexions sur l'affaire Brievik


Vu sur François Desouche cette interview de monsieur Millet. 

http://www.fdesouche.com/318276-richard-millet-repond-la-polemique-itele#comments

Richard Millet reprend la vieille antienne de la beauté du crime, du génie du mal… En réalité, il y a un lien qui ne peut être brisé entre le vrai, le beau, le bien. L'intelligence subtile mise au service du mal n'accomplit pas une œuvre belle. C'est l'intelligence qui est belle, mais la volonté est laide et le résultat est laid. La ruse, ce n'est pas véritablement de l'intelligence. Un homme vraiment intelligent n'utilise pas de ruse, il est sincère, il vit véritablement en homme, c'est-à-dire en être fait pour la vérité.

Cependant mon propos aujourd'hui est plus précis. Voici ce que dit monsieur Millet à propos des actes attribués à Brievik :

« Ce n’est pas fait de tuer 77 personnes qui est une perfection formelle. C’est les armes qu’il a pu se procurer et la façon dont il a commis ces attentats. C’est quand même assez extraordinaire de pouvoir faire exploser un des bâtiments phare du gouvernement norvégien en plein jour et se rendre ensuite tranquillement dans une île déguisé en policier avec un des matériels les plus perfectionné qui soit et tuer 77 personnes sans que la police intervienne. C’est assez extraordinaire. Mais c’est tout aussi extraordinaire que Ben Laden faisant exploser les twin towers. »

Il aurait pu ajouter que Brievick était non seulement un génie solitaire du mal, mais en plus un athlète qui devrait faire pâlir d’envie les champions d’haltérophilie puisqu’il a pu transporter sur son dos plus de 100 kgs de munitions sur des centaines de mètres pendant plus d’une heure.  

Quant à moi, ce que je trouve extraordinaire, c’est le culot des classes dirigeantes. Comment peut-on oser tenter de nous faire croire des histoires aussi contraires à la raison ? Je ne vois qu’une solution : l’enchantement maçonnique.


Illustration : Kate Greenaway (1846-1901) « Pied piper with children ». (histoire des enfants de Hamelin (ville d'Allemagne), suivant, charmés, le joueur de flute qui les amène à la mort car il les hait, eux et leurs parents, autant qu'ils haïssent les rats. L'image est tirée de http://en.wikipedia.org/wiki/en:Kate_Greenaway?uselang=fr

Le « Trésor de la langue française » donne la définition suivante du verbe « enchanter » : 

« Agir sur une personne au moyen d'opérations magiques de telle sorte qu'elle perde le sens de sa personnalité ou le contrôle de sa volonté. » 

Ces mensonges colossaux, qui sont des opérations magiques, s’appuient sur une réalité.  Donnons quelques exemples : Brievik est vraiment un assassin (franc-maçon), les islamistes sont prêts à tout, l’homme est un animal etc.  

Si mon hypothèse est vérifiée, nous avons à faire ici à un enchantement ne s’exerçant plus sur une seule personne mais sur des millions, des milliards de personnes. Cet enchantement est destiné à faire perdre sa liberté à l’humanité entière en prenant le contrôle de son intelligence. 

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