« Choquée » par la messe pour le repos de l'âme du Maréchal Pétain, la municipalité voit dans l'arrivée de ces jeunes [des militants de l'association annuntio ] une nouvelle « provocation » du prêtre. « Il n'a rien compris à l'Île d'Yeu, confie Sylvie Groc, adjointe au maire. Tout le monde ne voit pas son action d'un bon oeil, mais, en tant qu'établissement laïc, nous n'avons pas à nous en mêler. »
Il serait bon de rappeler à cette municipalité que chacun prie pour qui il veut. Elle n'a pas à s'immiscer dans les affaires de conscience des citoyens. C'est la liberté religieuse garantie par le « Pacte international relatifs aux droits civils et politiques ».
Ce Pacte prévoit la liberté de religion et de pensée. On peut donc prier pour le repos de l'âme d'un chrétien qui a été pécheur, comme nous tous le sommes. D'ailleurs, si l'on célèbre une messe pour le repos de son âme, c'est que l'on admet qu'il était pécheur ; c'est donc le contraire d'une approbation de tous ses actes.
Quant à l'association Anuncio, la municipalité n'a aucun droit de regard sur ses choix, ni sur les choix de l'abbé Chevrel de Frileuze. C'est d'ordre public.
La municipalité n'a bien sûr aucun titre à se préoccuper de savoir si une opinion n'est pas ou est une hérésie etc. La liberté religieuse fait partie de l'ordre public juste dans lequel elle s'insère.
En antidote à cette ambiance nauséabonde, je propose de lire ou relire la déclaration concilaire "Dignitatis humanæ" du 07 décembre 1965 et la Déclaration universelle des droits de l'homme du 10 décembre 1948 (article 2 § 1 et article 30). On pourra dès lors se convaincre que ni la municipalité, ni les manifestants, ni les médias ne respectent l'ordre public.
La France doit d'abord se préoccuper des droits de l'homme en France.
La France doit d'abord se préoccuper des droits de l'homme en France.
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