« La famille fondée sur le mariage, c’est-à-dire sur l’union stable d’un homme et d’une femme ouverts à la vie, continue d’être plébiscitée par la majorité de nos contemporains, à commencer par les jeunes. Comment se fait-il alors que ce désir soit si souvent frustré ? Comme si la société rendait de plus en plus difficile la réalisation d’un tel projet. »
Ecrit Mgr Aillet dans l'éditorial du mensuel de son diocèse.
Monseigneur ne croit pas si bien dire. Les lois actuelles (la plupart édictée sous Jacques Chirac) sous couvert de favoriser le statut du conjoint défavorise le mariage. Par exemple, en supprimant la possibilité de révocation des donations, en instituant une part réservataire en faveur du conjoint survivant en l'absence d'enfants, par exemple.
Si vous supprimez des libertés au conjoint, vous rendez le mariage plus difficile, moins attrayant. En revanche le PACS ne soumet pas le cocontractant aux mêmes obligations (exactement a rendu identique les régimes du mariage et celui du PACS en matière de donation entre époux ou "partenaires", cependant que le régime du PACS offre un avantage de liberté en matière de succession). Ces dispositions législatives ne sont dénoncées que par moi, à ma connaissance.
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