14.8.12

Un « printemps arabe » à Amiens

A Amiens une école maternelle a été détruite (en Afghanistan les talibans ne veulent pas d'école pour les filles), de nombreux véhicules ont été incendiés, 16 policiers ont été blessés par des émeutiers. Cela m'évoque ce qui s'est passé en Libye et ce qui se passe en Syrie. Des émeutes très graves contre l'autorité de l'Etat ont lieu mais ne sont pas traitées de la même façon par les médias en France ou en Syrie. Je rappelle qu'en France le scrutin majoritaire à deux tours et la mainmise du pouvoir UMPS sur les médias, sur la formation des magistrats, fait que nous ne visons pas dans un Etat de droit. Nous pourrions donc avoir un printemps français.


Amiens : nuit d’affrontements entre jeunes et... par BFMTV


L'expression "Un Printemps arabe" vient du titre d'un ouvrage de Jacques Benoist-Méchin.

L'absence totale de réponse pénale signe l'aggravation de la désintégration de l'Etat de droit judiciaire. Je pense par exemple à l'attitude du nommé Tatoueix à mon égard. Je n'avais pourtant rien incendié, mais j'avais tenté de donner mon avis.

Le Compendium nous enseigne :

402 Pour protéger le bien commun, l'autorité publique légitime a le droit et le devoir d'infliger des peines proportionnées à la gravité des délits.827

C'est donc un devoir d'infliger des peines. Ce devoir n'est assumé en l'occurrence par personne. L'infliction de lourdes peines dans des conditions de rapidité inexcusable rend cette impunité particulièrement difficile à supporter. La France n'est pas un Etat de droit.

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