Apprenons à lire les textes sans passion : exemple à propos de la liturgie

Lu sur le Forum catholique de la part d'un "liseur" (Candidus) hostile à Mgr Marcel Lefebvre :

« Si quelqu’un dit que les rites reçus et approuvés de l’Église catholique, en usage dans l’administration solennelle des sacrements, peuvent être méprisés ou omis sans péché au gré des ministres [...] qu’il soit anathème. » Concile de Trente, Denzinger n°856, Enseignements pontificaux, l’Église (Solesmes) n°675
 « Est-ce que l’Église qui est la colonne et le soutien de la vérité et qui manifestement reçoit sans cesse du Saint-Esprit l’enseignement de toute vérité, pourrait ordonner, accorder, permettre ce qui tournerait au détriment du salut des âmes, et au mépris et au dommage d’un sacrement institué par le Christ ? » Grégoire XVI, Quo graviora. Enseignements pontificaux, l’Église (Solesmes) n°173

Notre semble aveuglé par sa passion anti-lefebvriste.

Ces textes condamnent, peut-être, ceux qui condamnent les nouveaux rites (dans la mesure où ces rites ont été "reçus et approuvés", ce qui reste à prouver et il semble que Louis Salleron le contestait.), mais condamne certainement ceux qui condamnent les rites "antiques", car, ces rites-là, on sait qu'ils ont été "reçus et approuvés".

C'est pourquoi l'idée du Père Guérard des Lauriers selon laquelle Paul VI était en état de "schisme capital" n'était pas inepte. Même si je ne la partage pas.