« En ce jour, dit le Martyrologe Romain, la commémoraison de tous les fidèles défunts : commémoraison en laquelle notre commune et pieuse Mère l’Église, aussitôt après s’être efforcée de fêter par de dignes louanges tous ses fils qui déjà se réjouissent dans le ciel, s’efforce d’aider par de puissants suffrages auprès de son Seigneur et Époux, le Christ, tous ceux qui gémissent encore dans le Purgatoire, afin qu’ils se joignent au plus tôt à la société des habitants de la céleste Cité ».
Extrait de Dom Lefèvre cité par Introïbo
La doctrine du purgatoire n'est pas universelle dans l'Eglise :
« L'Église primitive a repris ces conceptions [notamment de purification après la mort], à partir desquelles ensuite, dans l'Église occidentale, s'est développée petit à petit la doctrine du purgatoire. »
Cependant dans l'Eglise orientale la notion est un peu différente quoique les Orientaux admettent la souffrance dans l'autre monde :
« L'Orient ignore la souffrance purificatrice et expiatrice des âmes dans « l'au-delà », mais il connaît divers degrés de béatitude ou aussi de souffrance dans la condition intermédiaire. »
En revanche depuis le judaïsme « ancien » on croit que les vivants peuvent venir en aide aux morts :
« Dans le judaïsme ancien, il existe aussi l'idée qu'on peut venir en aide aux défunts dans leur condition intermédiaire par la prière (cf. par exemple 2 M 12, 38-45: 1er s. av. JC). La pratique correspondante a été adoptée très spontanément par les chrétiens et elle est commune à l'Église orientale et occidentale. »
(Extraits de Spe salvi § 45, 48)
Ce n'est pas à dire que l'on ne peut croire au purgatoire en tant que tel, mais on ne peut le croire comme un dogme en lui-même, seule est commune l'idée de purification par la souffrance et de situation intermédiaire des âmes de l'autre monde.
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