28.11.12

Commentaire sur un extrait du message du Concile Vatican II aux femmes

Selon le blog de monsieur Daoudal, le Concile Vatican II s'est adressé aux femmes en ces termes :


Dans le message aux femmes, qui ont « toujours en partage la garde du foyer, l’amour des sources, le sens des berceaux », le concile a le courage de proclamer que « l’Eglise est fière d’avoir magnifié et libéré la femme ».
  
Je me fais souvent cette réflexion que nous sommes tous nés d'une femme qui nous a mis au monde. Aussi lorsqu'un homme agit bien, il honore sa mère et en elle, les autres femmes (c'est la grande solidarité de l'humanité). C'est pourquoi cette concurrence entre les hommes et les femmes ne me semble possible que si l'on oublie le sens particulier de la vocation féminine et la solidarité humaine.

« Heureuses les entrailles qui t'ont porté et les seins qui t'ont allaité. » Cette phrase de l'évangile de saint Luc est d'une femme s'adressant au Sauveur (saint Luc écrivait en quelque sorte sous la dictée de la Mère de Dieu. Le récit doit donc être un témoignage de cette dernière), nous révèle la psychologie féminine et la solidarité de tout homme avec sa mère. Même si Jésus, Notre-Seigneur, rappelle à cette femme en lui répondant que ce qui fait surtout la gloire d'une femme est d'écouter la parole de Dieu et de la garder, comme la mère du Sauveur qui "gardait toutes ces choses dans son cœur" (Lc 2,51). En quelque sorte il lui rappelle que ce qui fait son bonheur est plus en elle qu'au dehors d'elle.


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