Les déportés à Babylone se souviennent du sol natal. C'est une figure de la condition humaine qui aspire à un bonheur sans mélange, un bonheur éternel.
Va, pensiero, sull’ali dorate;
Va, ti posa sui clivi, sui colli, Ove olezzano tepide e molli L'aure dolci del suolo natal! |
Va, pensée, sur tes ailes dorées ;
Va, pose-toi sur les pentes, sur les collines, Où embaument, tièdes et suaves, Les douces brises du sol natal ! |
Texte et traduction de wikipedia.
http://denismerlin.blogspot.fr/search?q=constantes+philosophiques
Gilson dans « Constantes Philosophiques de l’Être » p. 160 s’inspirant de Plotin poursuit son exposé : « Comment [l’intelligence] peut-elle se mettre à leur recherche [du beau, du vrai] sans se mouvoir, elle qui n’est pas dans l’espace ? (…) La vérité est qu’elle ne s’en compose pas. Elle est la totalité de ces intelligibles [le vrai, le beau, le juste etc.] qui sont des êtres ; elle n’a donc besoin ni de raisonner pour les atteindre, ni de se conformer à eux pour être vraie. »
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