http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/11/09/01016-20121109ARTFIG00480-la-guerre-des-cloches-de-notre-dame-est-declaree.php
Un
article du Figaro fait le point sur une affaire ecclésiastique. Les protagonistes semblent être l'archevêché de Paris d'un côté et la communauté de Riaumont de l'autre.
L'archevêché de Paris qui n'est pas propriétaire des cloches par suite de la loi de spoliation du 9 décembre 1905 (dite loi de Séparation des Eglises et de l'Etat) en est l'affectataire (notion juridique spéciale à cette situation), l'utilisateur. La municipalité de Paris en est la "propriétaire".
La communauté de Riaumont a publié un
communiqué embarrassé à la suite de la publication du Figaro. Ce communiqué semble vouloir revenir sur les menaces de poursuites pénales pour destruction d'objets du culte. L'Etat ne veut rien faire contre la volonté de l'évêché, lequel ne veut pas laisser l'Etat céder les cloches à Riaumont.
Une seule chose me laisse perplexe : le silence de l'archevêché. A-t-il ses raisons ? Par attachement sentimental, et à la suite des nombreux actes de vandalisme que nous avons subi notamment depuis 1969 dans les églises françaises du fait d'un certain clergé, je serais évidemment favorable à la solution de récupération des ces cloches et de leur remise en service. Elles sont une curiosité historique, à supposer qu'elles ne soient pas des instruments de musique valables (encore que je ne me souvienne pas que leurs tintements étaient désagréables). De nombreuses générations de parisiens (dont, en qualité de parisien d'adoption, j'ai fait partie) les ont entendues depuis leurs mises en service au XIXème siècle (aux frais de fidèles de l'époque).
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