Les pièces slovaques de 2 € devaient représenter une oeuvre du sculpteur Miroslav Hric à la suite d'un concours organisé par la banque centrale de Slovaquie. La pièce représentait les deux saints évangélisateurs des Slaves, Cyril et Méthode avec chacun une auréole et une croix sur leurs vêtements.
La Commission européenne et certains Etats membres se sont immiscés dans ce choix en exigeant que les saints Cyrille et Méthode soient privés de leurs auréoles et de la croix sur leur vêtement, seule fut tolérée au prétexte qu'un règlement européens prévoirait cette possibilité dans le cas où il pourrait y avoir des réactions défavorables parmi ses citoyens.
Dans le cas où la pièce aurait un caractère pornographique, par exemple ou incitant à la violence, l'interdiction aurait été valable... Mais dans le cas où les réactions défavorables seraient arbitraires et irrespectueuses de la culture d'un Etat membre, nul ne doit céder. Il n'y a aucun motif valable d'interdiction. Si certaines populations sont incapables de respecter les croyances et la liberté religieuses, il faut qu'elles apprennent à le faire (article 30 de la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948). Tous doivent répandre le respect de la liberté religieuse.
Selon un article de monsieur Nicolas Sénèze de La Croix du mercredi 21 novembre 2012, le Père Jozef Kovakzik, porte parole de l'épiscopat slovaque a déclaré : "Vivons-nous réellement dans un Etat de droit ou dans un système totalitaire où l'on nous dicte quels attributs sont autorisés ?"
Non mon Père, pas plus que la France, l'Union européenne n'est un Etat de droit où les droits de l'homme universels de l'homme sont respectés.
Je suis d'ailleurs étonné que ces droits universels ne soient finalement pratiquement jamais invoqués à bon escient, mais servent pratiquement toujours à fragmenter l'humanité, ce qui est l'exact contraire des droits universels.
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