4.10.12

Monsieur Léonetti pencherait pour l'euthanasie dans des cas extrêmes



Monsieur Léonetti aurait déclaré, selon le Salon beige :

« Je ne crois pas qu’il soit responsable et éthique de rendre à sa mère un bébé dont le cerveau comporte des lésions si graves qu’il ne pourra ni voir, ni marcher, ni penser, et qu’il ne pourra jamais établir aucune relation. Dans ces cas dramatiques, il faut prévoir une sédation terminale, qui, c’est vrai, est à la limite de l’euthanasie, mais se justifie car il n’est pas question de laisser la personne mourir à petit feu durant une ou deux semaines après l’arrêt des traitements. »

"Ni penser ?", cela nous ne le savons pas. Ma fille Hélène était fascinée par le récit relatant le cas d'une petite américaine. Cette personne, de naissance, avait été privée de la vue et de l'ouïe. Son entourage et elle avaient réussi à communiquer par pressions sur les bras… Elle pensait et pourtant on ne pouvait le savoir si des gens acharnés de son entourage n'avaient pas tenté d'établir une relation avec elle… Ce n'est pas le cerveau qui pense.

Dans des cas pareils on doit songer aux secours de la religion, des sacrements (baptême, confirmation, sacrement des malades). On doit aussi ne jamais procurer la mort, dans la mesure du possible, on doit fournir des soins ordinaires, c'est une règle absolue.

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