Sur 577 députés, il ne s'en est trouvé que 6 pour voter pour un amendement proposé par monsieur Dominique Tian, député des Bouches du Rhône, en faveur de déremboursement de l'avortement infligé à des mineures aux frais de tous.
Voici les noms (selon Nouvelles de France) :
« Patrick Hetzel, Marc Laffineur, Alain Marsaud, Jean-Luc Moudenc, Michel Terrot et Dominique Tian. Le reste des élus de droite pas encore en week end a lamentablement voté pour ce financement alors que, même en étant pour l’avortement, ils devraient être hostiles à ce que l’État le prenne en charge. »
Et encore monsieur Tian a proposé son amendement en insistant sur l'échec de la contraception, ce qui est sans rapport avec le débat. Même lui ne s'est pas exprimé au nom de la vérité, et de la justice.
En votant ce texte aggravant le totalitarisme, les députés ont violé la liberté de conscience, la liberté religieuse, le droit de propriété, le droit à la santé et le droit à la vie.
A ma connaissance, aucun évêque ne s'est exprimé contre cette nouvelle atteinte massive aux droits de l'homme. Aucun n'a fait part de sa solidarité ni avec les fœtus ni avec les contribuables spoliés, ni avec les femmes trompées. En revanche, ils n'ont pas omis d'exciter les "musulmans" contre des malheureux ayant occupé pacifiquement un chantier… et usé de leur liberté à manifestation politique. Quel drame français et humain !
Une seule solution s'offre à nous : une étude sérieuse des documents du Concile Vatican II, particulièrement de Gaudium et spes, une étude du Compendium de doctrine sociale et des encycliques sociales notamment "Pacem in terris".
Voici ce que dit Pacem in terris à propos des lois injustes :
51 - L'autorité exigée par l'ordre moral émane de Dieu. Si donc il arrive aux dirigeants d'édicter des lois ou de prendre des mesures contraires à cet ordre moral et par conséquent, à la volonté divine, ces dispositions ne peuvent obliger les consciences, car « il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes ». Bien plus, en pareil cas, l'autorité cesse d'être elle-même et dégénère en oppression. « La législation humaine ne revêt le caractère de loi qu'autant qu'elle se conforme à la juste raison ; d'où il appert qu'elle tient sa vigueur de la loi éternelle. Mais dans la mesure où elle s'écarte de la raison, on la déclare injuste, elle ne vérifie pas la notion de loi, elle est plutôt une forme de la violence. »
La Parlement relativiste français opprime le peuple avec la complicité passive de l'épiscopat.
Halte à l'oppression ! Vérité, justice, solidarité et liberté pour le peuple !
(Selon moi la traduction française de Caritas in veritate est tellement mauvaise qu'on peut dire que cette encyclique est incompréhensible en français. C'est la preuve qu'aucun francophone ne l'a lue attentivement, à moins qu'il ne se soit découragé en tentant de le faire et ait conclu : "c'est trop fort pour moi.". J'ai posté sur la question sur ce blog. Je conseillerais de la lire en italien.)
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